Education et formation du 29 Janvier au 02 Février 2018



Veille Maraacid


Universités marocaines : Alliance belge dans le journalisme pour l’UPM

Une convention-cadre de partenariat a été signée, à Marrakech, entre l’Université Privée de Marrakech (UPM) et l’Institut des hautes études des communications sociales (IHECS) en Belgique. Cette convention s’inscrit dans le cadre de l’ouverture du programme Licence et Master en Journalisme de l’UPM et porte sur la coopération en matière d’enseignement, de recherche dans le domaine de la communication et du journalisme.

Grandes écoles : Polytechnique signe plusieurs accords au Maroc

Le Maroc et la France ont renforcé leur coopération dans le domaine académique et scientifique, suite à la signature de 2 mémorandums d’entente, de 4 accords de double diplôme dans les domaines des sciences, de la technologie, du management de l’environnement et des énergies renouvelables et d’une convention de partenariat dans le domaine pédagogique, entre l’École Polytechnique l’X- France, d’une part, et différentes écoles supérieures et établissement d’enseignement et de formation marocains (Ecole Mohammadia d’Ingénieurs, Ecole nationale supérieure d’Electricité et de mécanique, Ecole Hassania des Travaux publics, École nationale supérieure des mines et Lycée Ibn Timiya de Marrakech).

Parcoursup : comment entrer dans l'enseignement supérieur

Dès le 22 janvier, vous pourrez consulter les formations de l'université dans la nouvelle plate-forme d’admission dans le supérieur, Parcoursup. Parcoursup est la nouvelle plate-forme nationale d’admission en première année des formations du 1er cycle de l’enseignement supérieur, suite à la suppression du tirage au sort. Elle permet aux lycéens, apprentis ou étudiants en réorientation qui souhaitent s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée 2018, de se préinscrire, de déposer leurs vœux de poursuite d’études et de répondre aux propositions d’admission des établissements de l’enseignement supérieur en licence, institut universitaire de technologie (IUT), classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), première année commune aux études de santé (Paces), écoles d’ingénieurs…

Enseignement explicite et solidité pédagogique

La fin de session approche, une journée pédagogique est au calendrier, des conditions météo pourraient conduire à la fermeture des écoles... l'enseignant se retrouve encore une fois à court de temps et de moyens. Comment faire réviser les élèves et s'assurer qu'ils ont compris la matière en si peu de temps ? Ce sont là des situations courantes qui font obstacle à la volonté de développement stratégique des apprentissages. Il appert que la préoccupation majeure dans toute situation d'enseignement ou d'apprentissage demeure la réussite des élèves.

Relations parents - école : Les professeurs mis en accusation

"Non les relations parents école ne sont pas mauvaises partout et toujours". Le rapport des députés Aurore Bergé (En Marche) et Béatrice Descamps (Les constructifs) ne lésine pas sur les lieux communs sur les enseignants et les relations forcément mauvaises qu'ils entretiendraient avec des parents jamais démissionnaires... Présenté devant la commission de la culture et de l'éducation de l'Assemblée nationale le 31 janvier, le rapport invite à former les enseignants et à informer les parents. Il égratigne aussi les associations de parents d'élèves.

Enseignement à distance : les universités montent en ligne

Aujourd’hui, une trentaine d'universités, ainsi que quelques Comue, sont regroupées au sein de la FIED. La plupart disposent d’un centre d’enseignement à distance, d’autres proposent simplement quelques formations. Mais le point commun de toute notre offre est de proposer des formations diplômantes. C’est notamment l’un des points qui nous différencie d'avec la plate-forme FUN (France université numérique). L’enseignement à distance français a cette particularité d’être portée par les universités plutôt que par une seule structure nationale. Pourquoi ?

Unicef : Près du tiers des jeunes dans les zones de conflit son illettrés

Près de trois sur dix jeunes âgés de 15 à 24 ans, un total de 59 millions de personnes, vivant dans les pays touchés par un conflit ou une catastrophe naturelle, sont analphabètes, soit trois fois la moyenne internationale, a déploré mercredi l’Unicef. Ce taux est très élevé dans le Niger, le Tchad, le Soudan du Sud et la République centrafricaine, des pays durement touchés par l'instabilité et la pauvreté, où le taux d’analphabétisme est respectivement de 76, 69, 68 et 64% parmi les jeunes, détaille le Fonds de l’ONU pour l’enfance dans un communiqué, citant une récente étude.

L’éducation des filles peut "tout changer" en Afrique, selon le directeur régional de l’UNFPA

L’éducation des jeunes filles peut "tout changer" en Afrique au Sud du Sahara, car étant un instrument important pour régler la question de la vulnérabilité de la fille, de la femme et de la société dans son ensemble, a affirmé jeudi le directeur du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). L’éducation des jeunes filles constitue aussi le chemin le plus cours pour la capture de la dividende démographique, a déclaré Mabigué Ngom.

Education : des progrès, mais peut mieux faire

«Aujourd’hui, 80 % des enfants africains en âge d’aller en école primaire sont scolarisés», résume le chef économiste de l’Agence française de développement (AFD), Gaël Giraud. Un réel boom depuis 2000 où seuls 60 % d’entre eux avaient accès à l’école. Dans ce laps de temps, les capacités d’accueil ont ainsi été multipliées par deux dans le primaire et le secondaire, et triplé dans l’accès au supérieur. C’est l’un des vrais succès des Objectifs du millénaire mis en place par l’ONU au début du siècle. Malgré une forte croissance démographique (lire ci-dessous), l’Afrique est le continent au monde où l’accès au primaire a le plus rapidement progressé. «Par exemple, il a fallu quarante ans aux Etats-Unis - de 1870 à 1910 - pour faire passer le taux d’inscription des filles de 57 % à 88 %, alors que le Maroc a réalisé une progression semblable en dix années à peine», rappelle le rapport sur le développement 2018 de la Banque mondiale, consacré à l’éducation.

Inwi Days 2018 : and the winner is...

La sixième édition des Inwi Days s’est clôturée jeudi 25 janvier avec la traditionnelle cérémonie de remise des prix aux projets les plus innovants. Le numérique au service de l’éducation. Tel était le thème choisi pour la sixième édition des Inwi Days, l’événement phare de l’opérateur Inwi, pour la promotion de l’écosystème digital marocain. La journée d'échange et de débat qui s'est déroulée jeudi 25 janvier à Casablanca faisait cette année la part belle aux jeunes entrepreneurs, porteurs de projets en matière d'enseignement et de pédagogie.

Investir dans l'éducation : une priorité pour la jeunesse africaine

Une révolution silencieuse s'accomplit sous nos yeux. L'Afrique est en passe de réussir le défi de l'accès à l'éducation pour tous. L'analphabétisme recule. Le taux d'alphabétisation des 15-24 ans a progressé de 68 % en 2000 à 76 % en 2016. Le rythme est inédit dans l'Histoire. Il a fallu quarante ans aux États-Unis pour que le taux net de scolarisation des filles au primaire passe de 57 à 88 %. Le Maroc est allé quatre fois plus vite et a atteint ce niveau en onze ans seulement.

Un record des utilisateurs du e-service «Massar» durant ce mois de janvier

Le nombre d'utilisateurs du Système de gestion scolaire «Massar» au cours de la période allant du 1er au 21 janvier a atteint 943.584 utilisateurs, enregistrant un taux d'accès important à ce service, apprend-on auprès d’un communiqué de ministère de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Selon le ministère, l'accès à cet e-service est réparti entre «l'espace élève», qui compte environ 686.139 élèves et «l’espace parents», qui atteint environ 257.445 utilisateurs, enregistrant un total de 3.108.047 opérations de navigation.

Cadi Ayyad Marrakech planche sur l’accès universel à l’éducation

Diversier les canaux et les moyens d'apprendre. Ouvrir le système éducatif au Maroc, en accroître l'accès, la qualité et l'équité. A l’occasion des Open Education Days, l’université Cadi Ayyad (UCA) à Marrakech planche sur la question des ressources éducatives libres (REL) dans les pays du sud de la Méditerranée. L’heure est donc à l’implication des cadres supérieurs de l'éducation, des décideurs, des politiques, des éducateurs et autres membres des personnels des universités pour établir un agenda national (et plus tard régional) qui viendrait définir les priorités nécessaires pour ouvrir le système éducatif dans le Royaume.

Les diplômes des grandes écoles mieux cotés sur le marché de l’emploi

A quelques mois des épreuves du baccalauréat, les futurs bacheliers et leurs parents savent que décrocher le fameux diplôme ne suffit pas pour s’assurer d’un parcours académique de qualité, clé d’accès aux grandes possibilités d’embauche et aux meilleures offres de salaire. Quelle grande école ou université choisir après le baccalauréat ? La réponse n’est souvent pas évidente pour les futurs bacheliers à la recherche d’une qualité synonyme d’une bonne réputation, d’un taux d’encadrement raisonnable et d’insertion élevée sur le marché de l’emploi. En dehors de ceux qui ont déjà les yeux rivés sur les établissements étrangers et qui se préparent actuellement à s’assurer une place dans les meilleures universités et écoles, notamment françaises et belges, il faut se battre pour décrocher une place dans les grandes écoles publiques ou privées marocaines. Si les premières exigent des notes élevées et la réussite de concours écrits et oraux très rigoureux, pour les secondes, les moyens financiers sont placés au plus haut du sommet des soucis des parents.

Enseignement supérieur : «Pas d'excuse pour ne pas agir!»

L’Economiste: Moins de trois étudiants de votre université sur dix sont satisfaits. Qu’est-ce que cela vous évoque? - Driss Mansouri: C’est effectivement très bas. C’est la grande problématique des universités publiques, qui gèrent deux types d’établissements, à accès ouvert et à accès régulé. Ceux à accès ouvert n’imposent aucune sélection à l’entrée. Il suffit de présenter un baccalauréat pour y accéder. C’est ce qui a mené à une massification qui dépasse leur capacité d’accueil. 80% de nos 106.000 étudiants sont dans ces établissements. La faculté de droit, par exemple, accueille plus de 20.000 étudiants, bien plus qu’elle ne devrait. Cela joue automatiquement sur la satisfaction.

Nouveau plan d’action pour le Conseil supérieur de l’éducation

Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) a adopté un nouveau plan d’action qui s’étendra jusqu’au mois de juillet 2019. C’était lors de sa13e session ordinaire, tenue les 18 et 19 janvier, tel que présenté dans une conférence de presse organisée le 22 à Rabat. Ce plan d’action concerne, en priorité, les questions de la discrimination positive en faveur des milieux ruraux et périurbain et en faveur des enfants en situation de handicap ; la réforme de l’enseignement supérieur, l’enseignement religieux, l’enseignement professionnel et l’enseignement privé ; la bonne gouvernance du système éducatif, aussi bien au niveau de la gestion centralisée et décentralisée qu’au niveau des partenariats institutionnels ; ainsi que l’insertion professionnelle des diplômés.

Le modèle éducatif actuel génère de l’inégalité

Un débat de fond qui a été perturbé par l’intrusion d’une question sensible, à forte charge politique: celle de la gratuité. Gratuité de quoi, au juste? Déprimant, tout cela? Pas seulement cette histoire de flexibilité du dirham mal enclenchée, mal goupillée mais qui, pour l’heure, n’a pas encore fait sentir ses effets. Attendons donc pour voir, quoi que… Déprimant, c’est surtout ce qui se passe dans le secteur de l’éducation et dans le projet annoncé d’une profonde réforme du système actuel. Il en est question depuis pratiquement des lustres. C’était déjà l’une des priorités dès le début du nouveau règne. Et puis les choses ont traîné même si ce thème revenait régulièrement de manière lancinante dans le discours officiel et celui des partis. Tout le monde s’est échiné alors à revenir sur l’état des lieux. C’est utile sans doute, et après? Le diagnostic, on connaît, on sait –n’importe quelle famille l’a déjà fait, à ses dépens, c’est-à-dire parce que les enfants en sont globalement victimes.

Abdelkrim Madoun : « Notre enseignement supérieur est désagrégé »

Le Conseil supérieur de l’enseignement pointe du doigt la défaillance sociale de l’école publique. Pensez-vous la même chose pour l’université? En tant qu’universitaire, je crois que l’université, au même titre que l’école publique primaire et secondaire, souffre de graves disparités d’ordre social et académique qui rendent son rôle faible et inefficace dans la société. Au Maroc, on peut distinguer deux blocs totalement disparates de l’enseignement supérieur. D’un côté, il y a les universités, qui sont placées sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur. De l’autre, il y a les grandes écoles universitaires qui dépendent, elles, non pas du ministère de l’Enseignement, mais d’autres départements ministériels. Chez nous, 18 ministères ont leurs propres écoles universitaires.

Échec du système éducatif, Nos enfants en péril

Les parents devront payer pour un enseignement public défaillant, malade de ses apprentis réformateurs. La question de l’enseignement n’est plus ce marronnier qui n’accapare notre attention qu’à la rentrée des classes. On y plonge en immersion temporaire, puis on passe à autre chose. La grosse machine de l’Éducation nationale continue à tourner dans le vide, en roue libre. Désormais, la problématique de l’enseignement, dans ses manifestations multiples et catastrophiques, habite les familles, du moment qu’il y va de l’avenir brumeux de leurs progénitures.

La formation repensée grâce aux technologies appliquées à l'apprentissage

Le salon Learning Technologies France, dédié aux technologies appliquées à l’apprentissage individuel et organisationnel, s’est tenu les 23 et 24 janvier à l’Espace Champerret, à Paris. Il était placé sous le haut patronage de Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du Numérique. Experte du digital dans la formation, Sandrine Baslé, de Qualiview conseil, présente les raisons pour lesquelles les technologies de l’apprentissage vont bouleverser, positivement, la formation.

Formation continue : Le MBA, ce diplôme qui fait rêver les cadres

Un large choix de MBA est proposé sur le marché et de plus en plus de spécialisations apparaissent dans plusieurs domaines. Toutefois, l’adoption de normes est nécessaire en vue de protéger le label. Le marché de la formation continue au Maroc a connu des débuts timides mais s’est rapidement développé au fur et à mesure de l’accroissement de la demande. Qu’elle émane des entreprises au profit de leurs salariés ou des employés eux-mêmes, cette demande est aujourd’hui soutenue, de l’avis des patrons des différents établissements sondés. En face, l’offre s’est nettement développée. Reste à savoir si les formations sont de qualité et apportent une réelle valeur ajoutée aux deux parties (entreprise et employé). Pour ce faire, une formation doit intégrer une vision stratégique globale et répondre à un véritable besoin en compétences. C’est à ce moment-là que le retour sur investissement s’avère être intéressant.

Digitalisation de l’éducation : Un pari lointain

Tout le monde s’accorde à dire que les futurs entrepreneurs et porteurs de projets devront bien tirer profit de l’ère de la digitalisation. Dans le domaine de l’éducation, le Maroc n’arrive toujours pas à prendre le cap du e-learning. L’enseignement classique prime encore et les écoles publiques sont les moins dotées en nouvelles technologies. Le gap demeure important entre les établissements scolaires étatiques et ceux du privé. D’ailleurs, les statistiques annoncées, lors de la sixième édition d’Inwi Days par Ilham Laaziz, directrice du programme Genie (Généralisation des technologies d'information et de communication dans l'enseignement), laissent perplexe.

Scolarisation des migrants : Un chemin pavé d’embûches

Manque de volonté de certains parents migrants quant à la scolarisation de leurs enfants, mobilité récurrente des migrants, complexité des procédures d’inscription... Autant de freins à l’accès des enfants de migrants et de réfugiés à la scolarisation. Des actions sont prévues pour rectifier le tir. La réussite de toute stratégie migratoire est tributaire de la mise en place d’un véritable programme d’intégration des migrants. À ce titre, tout le monde s’accorde sur la nécessité de garantir aux enfants de migrants et de réfugiés le droit d’accès à l’école. Depuis le lancement de la stratégie marocaine de migration, le Maroc déploie des efforts pour inscrire les enfants dans le système scolaire national.

« L’université d’Oxford, une magnifique machine mémorielle »

Au sein de la prestigieuse institution britannique, singularités et traditions ont une fonction essentielle, témoigne dans sa chronique Noé Michalon, étudiant en master. Chronique d’Oxford. Diplômé de Sciences Po, Noé Michalon tient une chronique pour Le Monde Campus, afin de raconter son année à l’université d’Oxford, où il suit un master en études africaines. Janvier 2018, dans la nuit de dimanche à lundi. Les rues sont aussi vides que glaciales. Même les cyclistes, si nombreux d’ordinaire dans la ville, ne se risquent pas à chevaucher leur monture à la selle craquelée par le gel. C’est la veille de la rentrée, et en rejoignant à une heure pourtant bien tardive la bibliothèque de mon collège, je constate que plusieurs salles de lecture sont encore peuplées d’étudiants.

Le PJD veut des écoles coraniques uniquement pour les filles

Lors de la session parlementaire tenue cette semaine, le PJD (Parti de la justice et du développement) a avancé l’idée d’établir des écoles coraniques réservée strictement à la gente féminine. Cette proposition a été avancée par deux députés du parti islamique, à savoir Fatima Ahl Takrour et Mohamed Toufela, qui jugent que cette idée devrait s’appliquer dans les régions reculées et montagneuses du pays, plus exactement « la région du Souss et les alentours de Tanger et Tétouan, là où les familles souhaiteraient que leurs filles aillent à l’école afin de combattre l’analphabétisme ».

Education : Amzazi interdit les portables en classe, même pour les professeurs

À peine nommé à la tête du ministère de l'Éducation nationale, Said Amzazi a décidé d'interdire les téléphones portables dans les salles de classe. Dans une note ministérielle publiée le 25 janvier, le successeur de Mohamed Hassad exhorte les inspecteurs généraux chargés des affaires éducatives et administratives, les directeurs des académies régionales, des centres de formation, des établissements scolaires, les inspecteurs et les enseignants à "interdire définitivement aux élèves et aux fonctionnaires des établissements d'utiliser les téléphones portables dans les classes".

Coopération éducative : CSEFRS : Convention tripartite sur l'échange des données

Trois conventions relatives à l'échange de données, d'information et de documents ont été signées, jeudi à Rabat, entre le Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique «CSEFRS», d'une part, et le ministère de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère des Habous et des Affaires islamiques et l'Agence nationale de lutte contre l'analphabétisme, d'autre part.

Ce qu'il faut retenir des recommandations du Conseil supérieur de l'éducation pour "une école plus juste socialement"

Pour le Conseil supérieur de l'éducation, une école juste socialement passe, entre autres, par la réduction des disparités sociales, la rationalisation du système d'orientation et l'égalité linguistique. Dans son rapport intitulé "Une école de la justice sociale, une contribution à la réflexion autour du modèle de développement", le Conseil supérieur de l'Education, de la Formation et de la Recherche scientifique pointe les tares du modèle éducatif marocain, plaçant les disparités sociales au centre de la "crise de l'éducation". Il y livre également ses recommandations pour "une école plus juste socialement".

Éducation – Au Maroc, plus de 279 mille élèves ont abandonné l’école en 2017 (Étude)

Une étude du Conseil supérieur de l’Éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) intitulée «Une école de la justice sociale», a dévoilé que le nombre d’élèves ayant abandonné l’école au cours de l’année académique 2016/2017 a dépassé les 279 mille personnes. L’étude a confirmé que l’abandon scolaire a commencé à partir de la première année du cycle primaire, avec un taux de 17% pour les filles et 0,8% pour les garçons, ce qui contribue à augmenter le taux d’analphabétisme dans le Royaume, selon les chiffres de l’étude publiée par le journal « Akhbar Al Yaoum ».

A peine un enseignant pour 60 étudiants : Les universités font appel à 400 profs de lycée

Face à la pénurie des enseignants-chercheurs et faute de pouvoir décrocher plus de postes budgétaires (400), le ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a fait appel cette année à 400 enseignants de lycée, titulaires d’un doctorat. Ces derniers dont le statut demeura inchangé seront affectés à des universités pour une période de 3 ans renouvelable. Les besoins en enseignants se chiffrent à 1.500. Selon les derniers chiffres du ministère, les universités comptent 836.810 étudiants durant l’année 2017-2018.
Education et formation du 29 Janvier au 02 Février 2018

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