Conjoncture du 30 Avril au 04 Mai 2018



Veille Maraacid


Antidumping : Position de l’industrie nationale du cahier suite à l’audition publique

Dans le cadre de l’audition publique qui s’est tenue à Rabat ce 30 avril, la branche de production nationale de cahiers a eu l’occasion de rappeler qu’il était grand temps de faire cesser les pratiques très sévères de dumping des exportateurs tunisiens de cahiers sur le marché marocain et qu’elle userait de tous les moyens légaux pour restaurer les conditions d’une concurrence loyale sur son marché. Dans le respect du contradictoire et des standards de l’OMC, les différentes parties à cette procédure ont pu présenter leurs arguments et échanger sur tous les points qu’elles jugeaient pertinents.

Logement social : ce que propose Al Omrane pour redynamiser le secteur

Badr Kanouni, président du Directoire du holding Al Omrane, a livré hier ses propositions pour redynamiser le secteur immobilier, lors des «ateliers de réflexion sur la redynamisation du secteur de l'habitat», organisés par le ministère de tutelle. Le patron du bras immobilier de l'Etat s'est focalisé durant son intervention sur le segment du logement à faible valeur immobilière (FVI, 140.000 DH) et celui du logement social (250.000 DH). Il faut dire que le programme du logement à 140.000 dirhams lancé en 2008 a bien du mal à trouver son rythme de croisière. En effet, l'objectif initial de produire près de 130.000 unités à l'horizon 2020 affiche à ce jour un taux de réalisation d'à peine 22,1%.

Renforcer les flux commerciaux et d’investissement

Dans le cadre de la promotion du commerce et de l’investissement entre les pays arabes et africains du programme des Passerelles commerciales arabo-africaines (Arab-African Trade Bridge Program), la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC) et l’Unité technique de l’Accord d’Agadir (ATU), organisent sous l’égide du ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique du Royaume du Maroc un Forum d’affaires des pays de l’Accord d’Agadir et des pays d’Afrique de l’Ouest membres de l’OCI, et ce, les 10 et 11 mai 2018 à Casablanca, souligne un communiqué conjoint des organisateurs parvenu mardi à la MAP.

Logistique : Tanger Med, plateforme incontournable des exportations agroalimentaires marocaines

Durant la même période, les exportations agroalimentaires marocaines vers l’Afrique se sont élevées à 0,5 MT en volumes et 5,5 MMDH en valeur. En termes de valeur, les produits de pêche constituent environ 47% de la valeur des exportations marocaines vers l’Afrique. Elle permet une dématérialisation de la procédure d’export, une fluidité du traitement du trafic camions à l’export ainsi qu’un temps de transit à l’export en 2H. La zone franche logistique de Tanger Med comprend une unité frigorifique d’une surface de 5 500m² et d’une capacité de stockage de 35 000m3/5 500 SKU dédiée au stockage, la conservation, l’étiquetage, l’emballage, ainsi que la transformation légère de produits agroalimentaires.

Maroc: Les actifs chômeurs sont relativement plus diplômés que les actifs occupés

« La correspondance entre les catégories selon le diplôme et celle selon la profession exercée montrent que 45,7% de la population active occupée est en situation d’adéquation, 7,6% en situation de déclassement et 46,7% en situation de surclassement », explique le HCP soulignant que le taux de déclassement passe au double si l’on se limite aux diplômés seulement en écartant les sans diplômes (16,1%).S’agissant de l’adéquation par secteur d’activité économique, l’étude revèle que tous les secteurs embauchent des diplômés en situation de déclassement.

La dette belge en route vers les 100% du PIB

Fort de ses prévisions économiques de printemps, l'exécutif européen confirme la chute du déficit public belge et de sa dette.Le déficit public belge devrait fortement chuter d'ici 2019, confirme la Commission européenne dans ses prévisions économiques de printemps. Le déficit structurel remonterait légèrement autour de -1,7% l'an prochain. La dette devrait, elle, aussi poursuivre sa baisse, pour frôler les 100% du PIB en 2019, soit son plus bas depuis 2011.

Présentation de l'étude « formation et emploi au Maroc» par M. Ahmed Lahlimi, Haut-Commissaire au Plan

La question de l’emploi s’impose dans notre pays, avec acuité et d’une façon permanente, en tête de l’ordre du jour de la nécessaire valorisation de ses ressources humaines, de la résilience du progrès de son économie et de la préservation de la stabilité de sa société et du dynamisme de ses institutions démocratiques. C’est dans la population en chômage que se retrouvent les taux de diplômés d’enseignement général et de formation professionnelle les plus élevés, avec respectivement près de 48% et 17% environ. Le rendement externe de la formation professionnelle montre sans équivoque un niveau de performance problématique, aussi bien au plan qualitatif que quantitatif, comparé à celui de l’enseignement général.

Akhannouch annonce une campagne 2017-2018 « exceptionnelle »

La production céréalière au titre de la campagne agricole 2017-2018 devrait atteindre 98,2 millions de quintaux, selon les premières prévisions du ministère de l'Agriculture."La production prévisionnelle des trois céréales principales est estimée à 98,2 millions de quintaux, en hausse de 3% par rapport à la campagne précédente", a annoncé ce lundi 23 avril le ministre de l'Agriculture Aziz Akhannouch lors de la 10e édition des Assises de l'agriculture à Meknès."Le ministère a fait savoir que la campagne agricole 2017/2018 a connu un déroulement favorable, voire exceptionnel, grâce à l'abondance, à la régularité et à la bonne répartition dans l'espace et dans le temps de la pluviométrie observée pendant la période décembre – avril et ce, en dépit d'un démarrage difficile caractérisé par le retard des pluies d'automne," rapporte l'agence MAP.

Un climat des affaires « normal » au premier trimestre 2018, selon les entreprises sondées par BAM

Bank Al Maghrib vient de publier les résultats de son enquête de conjoncture pour le premier trimestre 2018, avec une perception d’économie stable pour les deux tiers des industriels.Le climat des affaires au premier trimestre 2018 est qualifié de "normal" par les deux tiers des industriels interrogés par Bank Al Maghrib dans le cadre de son étude de conjoncture trimestrielle."Il est à noter que le problème des délais de paiement clients a été également évoqué par les enquêtés comme frein au développement de l’activité," relève Bank Al Maghrib.

Indemnité pour perte d’emploi: Améliorer l’accès, c’est cotiser plus

A titre d’exemple, exiger 208 jours de déclaration sur les 12 mois précédant la perte d’emploi et 624 jours sur les 36 derniers mois se traduirait par un déficit technique dès l’année prochaine et un déficit financier dès 2021. De même si les conditions d’accès à l’indemnité pour perte d’emploi passent à 182 jours de déclarations sur les 12 mois avant la perte d’emploi et 546 jours sur 36 mois, les déficits technique et financier apparaîtraient rapidement. Actuellement, deux conditions sont nécessaires pour prétendre à l’indemnité pour perte d’emploi: cumuler 780 jours de déclarations pendant les 3 années précédant la date de perte d’emploi dont 260 jours, continus ou discontinus, durant les 12 derniers mois.

Emploi: Un plan «trop ambitieux»

Pour Miriem Bensalah Chaqroun, ici avec Saâdeddine El Othmani, la promotion de l’employabilité des jeunes passe par l’activation d’une série de leviers, particulièrement l’adéquation du système éducatif avec les besoins des nouveaux métiers, en plus d’une réforme profonde de la formation professionnelle (Ph. L’Economiste)Comment Saâdeddine El Othmani compte-t-il s’y prendre pour atteindre les objectifs annoncés dans le Plan national d’emploi? Globalement, le plan de promotion d’emploi annoncé par le gouvernement a été baptisé «Moumk’in».

Flexibilisation du dirham: Le grand public désorienté

La moitié des personnes sondées ne comprennent pas la réforme du mécanisme de cotation du dirham. Le niveau d’éducation a une influence importante sur la compréhension du sujet. 78% des personnes sans qualification ignorent la réforme alors que ce taux chute à 36% chez les universitaires. La question divise les hommes alors que les femmes qui ont émis un avis sont plus nombreuses à être contre la réforme.

Le marché des changes interbancaire en ébullition

Dans l’ensemble, les entreprises ont très bien intégré le nouveau mécanisme de change du dirham. Il faut dire qu’il n’y a pas eu de rupture au-delà de certains aspects techniques qui concernent, entre autres, le mode d’intervention de la Banque centrale sur le marché des changes. Pour le client, l’impact le plus important concerne l’élargissement des bandes de fluctuation fixées à +/-2,5% au lieu de +/-0,6% avant le 15 janvier 2018. Ce qui induit une volatilité potentielle plus importante par rapport aux devises internationales et donc, un risque de change potentiel tout aussi élevé. Plus de trois mois après, le dirham est resté plutôt stable. Au-delà de la variation euro/dollar qui impacte sa parité, l’incidence sur le risque intrinsèque adossé au dirham est relativement limité.

Logement social : L’évaluation qui préfigure le plan de relance

Si les programmes de logements sociaux à 250.000 DH et de logements à faible valeur immobilière de 140.000 DH ont permis à environ 500.000 personnes d'accéder à la propriété, l'évaluation de ce Plan s'impose aujourd'hui. C'est dans ce contexte que s'est tenue récemment à Rabat, la présentation des résultats de l'évaluation des programmes de logements sociaux à 250.000 DH et de logements à faible valeur immobilière de 140.000 DH.Au regard des résultats issus de l'étude, le programme de logements sociaux de 250.000 DH a généré plus de 579.000 unités de logements mises en chantier (dont plus de 366.000 achevées) depuis 2010.

Immobilier : les promoteurs déclarent la guerre aux «Amicales d’habitat»

Les Amicales d'habitat sont dans le collimateur des promoteurs immobiliers. Dans un mémorandum adressé au ministère de l'Habitat, contenant les doléances des professionnels pour relancer le secteur, la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a demandé formellement aux autorités de tutelle de mettre de l'ordre dans le business des «Amicales». «Certaines amicales sont devenues des promoteurs immobiliers déguisés et défiscalisés», affirme Mohamed Benjelloun, vice-président de la FNPI, qui s'exprimait à l'occasion de l'ouverture ce matin à Rabat des «ateliers de réflexion sur la redynamisation du secteur de l'Habitat», organisés par le ministère de tutelle.

Reprise de la croissance en Afrique du Nord et au Moyen-Orient (FMI)

La croissance économique en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, qui avait chuté l'an dernier, devrait se redresser en 2018, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI). La croissance de cette région, qui comprend tous les pays arabes et l'Iran, devrait être de 3,2% cette année, contre +2,2% en 2017, a indiqué mercredi le FMI dans ses perspectives économiques régionales pour mai.

Automobile: Une usine pour l’outillage à Tanger

Le Maroc améliore son savoir-faire dans le secteur automobile avec un nouveau métier, l’outillage. Le groupe FSD (déjà présent via Snop, emboutisseur travaillant pour les constructeurs automobiles) vient d’inaugurer l’usine de son outilleur en chef, Smom. Cette société fabrique les outils servant à l’emboutissage, des sortes d’empreintes qui donnent leur forme aux feuilles d’acier pour former la carrosserie et le reste du châssis du véhicule. Il s’agit d’un travail de haute facture à cheval entre l’artisanat et la mécanique de précision avec des tolérances se mesurant au centième de millimètre, soit le dixième de l’épaisseur d’un cheveu.

Automobile : les ventes devraient progresser de 3 à 5% en 2018

Les professionnels de l’automobile sont en général un peu circonspects sur les retombées de la 11è édition du Salon Auto Expo 2018 qui s’est tenue du 10 au 22 avril. Et pour cause, la moisson était au mieux «correcte» ou «moyenne», mais clairement «moins bonne qu’il y a deux ans». Une autre partie des concessionnaires - qui n’ont pas voulu donner plus de détails avant l’annonce du bilan définitif officiellement par l’Aivam - se disent, sans trop insister là-dessus, «satisfaits» du niveau de ventes. Un professionnel estime que le niveau des ventes sera, au meilleur des cas, égal à celui de l’édition 2016. Pourtant, ce n’est pas l’affluence qui a manqué.

Afrique : La bonne gouvernance, pilier du développement

Alors que les analyses précédentes donnaient un poids égal à ces trois facteurs, l’analyse du PNUD montre que les paramètres de gouvernance tels que les transitions démocratiques, la gestion financière publique et la stabilité ont un impact beaucoup plus important sur la croissance que les prix des matières premières ou l’augmentation des revenus de la classe moyenne. En fait, la profondeur et l'ampleur de la participation ainsi que la qualité de la gestion publique (y compris la gestion budgétaire, la politique budgétaire, la mobilisation des recettes et la transparence), et une administration publique plus solide ont un fort impact sur la croissance. Pour les 31 pays de notre échantillon, ceux ayant un score plus élevé dans la gestion publique (Indice Mo Ibrahim) avaient des taux beaucoup plus élevés de croissance du PIB réel. Et les pays leaders ont également une part plus faible de matières premières dans le PIB.

L’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois de Mars 2018 (Base 100 : 2010)

L’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une hausse de 0,1% au cours du mois de mars 2018 par rapport au mois de février 2018. la hausse des prix de la «Métallurgie» de 0,7%, de la «Fabrication d’équipements électriques» de 1,1%,de l’«Industrie du papier et du carton» de 1,0% et dans l’«Industrie d’habillement», la «Fabrication de textiles» et le «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» de 0,4%;

Conjoncture industrielle : Un trimestre normal

Un trimestre plutôt normal pour les industriels. Le climat des affaires semble rester inchangé les trois premiers mois de l’année. C’est d’ailleurs ce qu’ont confirmé les deux tiers des chefs d’entreprises interviewés par Bank Al- Maghrib dans le cadre de son enquête trimestrielle de conjoncture. Ce constat a été confirmé par 61% des répondants tandis que 23% ont qualifié le climat général des affaires de défavorable. La situation a été normale pour 92% des patrons opérant dans l’agroalimentaire, 71% des chefs d’entreprises de textile et cuir, 52% des industriels opérant dans la mécanique et métallurgie et pour 41% des patrons de la chimie et parachimie.

Défis du développement : La recette de la DEPF

Des institutions fortes et l’ancrage aux principes de la bonne gouvernance sont «deux paramètres clés pour impulser durablement le processus de développement économique d’un pays». La direction des études et des prévisions financières (DEPF) qui relève du ministère de l’économie et des finances a récemment dévoilé une étude baptisée «Gouvernance, qualité institutionnelle et développement économique : quels enseignements pour le Maroc ?» où elle analyse le profil économique du Maroc et passe au peigne fin les facteurs de gouvernance nécessaires pour le développement économique durable.

Renforcer les flux commerciaux et d’investissement

Le Forum d’affaires des pays de l’Accord d’Agadir et des pays d’Afrique de l’Ouest membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) se tiendra les 10 et 11 mai à Casablanca, indiquent les organisateurs. Dans le cadre de la promotion du commerce et de l’investissement entre les pays arabes et africains du programme des Passerelles commerciales arabo-africaines (Arab-African Trade Bridge Program), la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC) et l’Unité technique de l’Accord d’Agadir (ATU), organisent sous l’égide du ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique du Royaume du Maroc un Forum d’affaires des pays de l’Accord d’Agadir et des pays d’Afrique de l’Ouest membres de l’OCI, et ce, les 10 et 11 mai 2018 à Casablanca, souligne un communiqué conjoint des organisateurs parvenu mardi à la MAP.

Amélioration de l'activité industrielle en mars

L'activité industrielle aurait connu une progression dans l'ensemble des branches d'activité au cours du mois de mars 2018, estime Bank Al-Maghrib (BAM). Les résultats de l'enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie du mois de mars font ressortir une hausse, d’un mois à l’autre, de la production et des ventes, ainsi qu'une amélioration des commandes avec un carnet de commandes qui serait resté toutefois à un niveau inférieur à la normale, rapporte la MAP.

Une vraie dynamique de progrès est en marche

Le secteur agricole marocain enregistre “une vraie dynamique de progrès”, a affirmé, vendredi à Meknès, Emmanuel Le Clerc, chargé de programmes Agriculture et Environnement à la Délégation de l’UE au Maroc. “On voit très nettement une progression généralisée de la production agricole et qui se traduit quasi-systématiquement par l’augmentation du revenu agricole”, a indiqué M. Le Clerc dans une déclaration à la MAP, en marge de la participation de la Délégation de l’UE à Rabat au SIAM 2018.

La pérennisation des projets agricoles requiert une gouvernance de la chaîne de valeur sur la base du partenariat public-privé

La gouvernance de la chaîne de valeur agricole sur la base du partenariat public-privé (PPP) est l’un des facteurs clés pour pérenniser les projets, a affirmé, vendredi à Meknès, le secrétaire général au ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki. “L’un des principes importants pour pérenniser les actions et travailler sur la durabilité en termes de projets, est la gouvernance de la chaîne de valeur sur la base du PPP”, a souligné M. Sadiki qui s’exprimait lors de la séance inaugurale d’un panel sur “La logistique, enjeu majeur pour les industries agroalimentaires”, organisé dans le cadre du 13è Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM).

La transformation numérique de l'économie des services peut entraîner une croissance dans la région Mena

L'investissement dans la transformation numérique dans les principales villes du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord peut débloquer un énorme potentiel pour que les économies de services favorisent la croissance et la création d'emplois dans toute la région, a affirmé récemment à Alger, Rabah Arezki, économiste en chef pour la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) à la Banque mondiale. S'exprimant lors du Sommet «Smart City», qui s’est tenu vendredi et samedi derniers dans la capitale algérienne, M. Arezki a déclaré que l'industrie des services, y compris la transformation numérique, constitue une nouvelle source de croissance pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, rapporte la MAP. Et de noter que «ces régions se sont trop longtemps appuyées sur les dépenses publiques comme principal moteur de croissance».

La performance hebdomadaire de la Bourse de Casablanca dans le vert

La place boursière casablancaise a clôturé la période allant du 23 au 27 avril 2018 sur une note positive, ses deux principaux indices, Masi et Madex, s’appréciant de 0,64% et de 0,62% respectivement. Au terme de la semaine en considération, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, gagne 82,63 points à 13.056,86 points, et le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, avance de 65,3 points à 10.606,82 points, rapporte la MAP.

Note de conjoncture de la DTFE (Avril 2018)

D’après la dernière mise { jour des perspectives économiques établie par le Fonds Monétaire International (FMI) en avril, l’économie mondiale devrait progresser de 3,9% en 2018 contre +3,8% en 2017. Cette légère amélioration est attribuable essentiellement à la reprise des investissements dans les économies avancées, { la poursuite d’une bonne dynamique de croissance dans les pays émergents d'Asie ainsi qu’{ la confirmation de signes de reprisechez plusieurs pays exportateurs de matières premières.Au niveau des économies avancées, l’activité économique devrait s’accroître de 0,2 point par rapport à 2017 pour atteindre +2,5% en 2018. Par pays, la croissance économique américaine devrait s’accélérer de 0,6 point pour ressortir { +2,9%, sous l’effet notamment de la relance de la demande extérieure et des retombées positives attendues de la réforme fiscale.

Automobile : les ventes devraient progresser de 3 à 5% en 2018

Les professionnels de l’automobile sont en général un peu circonspects sur les retombées de la 11è édition du Salon Auto Expo 2018 qui s’est tenue du 10 au 22 avril. Et pour cause, la moisson était au mieux «correcte» ou «moyenne», mais clairement «moins bonne qu’il y a deux ans». Une autre partie des concessionnaires – qui n’ont pas voulu donner plus de détails avant l’annonce du bilan définitif officiellement par l’Aivam – se disent, sans trop insister là-dessus, «satisfaits» du niveau de ventes. Un professionnel estime que le niveau des ventes sera, au meilleur des cas, égal à celui de l’édition 2016. Pourtant, ce n’est pas l’affluence qui a manqué. Des dizaines de milliers de visiteurs ont fait le déplacement : même un peu plus que l’édition dernière.

Textile : une année prometteuse, malgré un premier trimestre poussif

Les exportations de textile sont en quasi-stagnation au 1er trimestre. D’après les chiffres provisoires de l’Office des changes arrêtés à fin mars 2018, les exportations d’articles de bonneterie se sont améliorées de 0,4% et les vêtements confectionnés de 0,3%. «Cela fait quelques années que les exportations de textile marocaines sont en hausse. Mais aujourd’hui, nous assistons à un ralentissement à cause notamment de la concurrence acharnée des pays de la région. En effet, la Tunisie et la Turquie ont activé le levier de la monnaie pour gagner en compétitivité à l’export. La livre turque a perdu 30% de sa valeur entre mai 2017 et avril 2018. Le dinar tunisien a lui perdu près de 13% de sa valeur sur la même période», explique Mohamed Tazi, directeur général de l’Association marocaine des industries de textile et de l’habillement (AMITH).

Energies renouvelables : le Roi satisfait de l’état d’avancement des différents projets

Le Roi Mohammed VI a présidé, jeudi au Palais Royal de Rabat, une séance de travail dédiée à l'examen de l'avancement des projets d'énergies renouvelables portés par Masen, indique un communiqué du Cabinet Royal. Cette séance de travail s'inscrit dans le cadre du suivi périodique et régulier par le Souverain de la mise en œuvre des différents jalons de la stratégie énergétique nationale en matière d'énergies renouvelables.

La clé des débouchés pour les produits marocains

L’agro-industrie se lance le défi de renforcer ses moyens logistiquesDepuis son lancement en 2008, le Plan Maroc Vert, stratégie nationale du secteur de l’Agriculture, s’est attelé à développer les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie, qui représentent environ 19% du PIB marocain et qui jouent un rôle important dans les équilibres macro-économiques du pays. Projets de recherche et développement, formation professionnelle, installation de nouvelles unités de transformation et modernisation des unités existantes…, tels sont les grands axes du premier contrat-programme dédié à l’agro-industrie.

Le groupe OCP tire profit de la baisse des prix des phosphates

Après un cru 2016 difficile, l’exercice écoulé a été plutôt clément pour le groupe OCP, même si les phosphates continuent d’afficher des prix à la baisse à l’international. L’année 2017 a, ainsi, vu le chiffre d’affaires du groupe monter de 42,471 milliards de dirhams (MMDH) à 48,503 MMDH. Sa hausse totale est de 14%. Autre chiffre éloquent, le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, dit EBIDTA, est resté stable, pour enregistrer un taux de 26%, contre 30% un an plus tôt. Il s’établit à 12,722 MMDH, contre 12,777 MMDH en 2016. La marge brute a, elle, été de 31,604 MMDH, contre 28,942 MMDH.

BAM : Amélioration de l'activité industrielle en mars 2018

La hausse de la production reste valable pour les principales sous branches à l'exception de l'"industrie textile" et de l'"industrie du cuir et de la chaussure", relevant de la branche "textile et cuir" où la production aurait plutôt reculé, relève BAM. S'agissant des ventes, leur hausse sur le marché local aurait concerné toutes les branches hormis le "textile et cuir" où elles auraient accusé une baisse, constate BAM, ajoutant que les expéditions à l'étranger auraient connu un accroissement pour toutes les branches d'activité. Quant aux carnets des commandes, ils seraient restés à un niveau inférieur à la normale dans l'ensemble des branches d'activité à l'exception du "textile et cuir" où ils se seraient situés à un niveau normal.

BAM : Quel lien entre finance et croissance ?

La corrélation entre finance et croissance est de plus en plus difficile à établir.La corrélation positive entre finance et croissance est une question qui préoccupe les chercheurs et les économistes depuis plus de cinquante ans, sans pour autant qu'une réponse définitive y soit apportée.En effet, si les travaux des économistes dans les années 50 concluaient à une forte corrélation empirique entre finance et croissance, ces conclusions sont de plus en plus contestées.

Oxford Business Group: Les investisseurs africains confiants

La confiance des investisseurs africains est élevée, selon le dernier sondage réalisé par Oxford Business Group (OBG). Une tendance soutenue par la reprise progressive des prix des matières premières et la performance du secteur tertiaire. Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon de 1.000 hauts cadres supérieurs issus de neuf pays africains, le plus grand nombre de réponses étant parvenu du Maroc.

Enquête BAM: Amélioration de l'activité industrielle en mars

L'activité industrielle aurait connu une progression dans l'ensemble des branches d'activité au cours du mois de mars 2018, estime Bank Al-Maghrib (BAM). Les résultats de l'enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie du mois de mars font ressortir une hausse, d’un mois à l’autre, de la production et des ventes, ainsi qu'une amélioration des commandes avec un carnet de commandes qui serait resté toutefois à un niveau inférieur à la normale.

Enquête du HCP : Les jeunes diplômés toujours en mal d’emploi

Le chômage augmente parallèlement à l’amélioration du niveau d’éducation. Ainsi, le taux de chômage passe de 3,8% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme à 15% parmi les diplômés de niveau moyen pour atteindre 23,3% parmi les diplômés de niveau supérieur. Les jeunes restent les plus touchés par le chômage. C’est ce qui ressort de l’enquête nationale sur l’emploi en 2017 qui avait été présentée le 28 mars dernier par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Les taux de chômage les plus élevés ont été enregistrés parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (26,5% au niveau national et 42,8% en milieu urbain) et parmi les détenteurs d’un diplôme de niveau supérieur (23,3%). Le chômage augmente parallèlement à l’amélioration du niveau d’éducation. Ainsi, le taux de chômage passe de 3,8% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme à 15% parmi les diplômés de niveau moyen pour atteindre 23,3% parmi les diplômés de niveau supérieur.
Conjoncture du 30 Avril au 04 Mai 2018

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