Conjoncture du 29 Janvier au 02 Février 2018



Veille Maraacid


L'Adhésion du Maroc à la CEDEAO, un "choix stratégique"

L'adhésion du Maroc à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est "un choix stratégique" que le pays défendra jusqu'au bout, a estimé, récemment à Tanger, l'économiste et consultant en stratégie et risk management, El Mehdi Fakir. S'exprimant lors d'une conférence-débat organisée sous le thème "Adhésion du Maroc à la CEDEAO: Enjeux, défis et opportunités" à l'initiative conjointe du Rotary Tanger Doyen et du Club des finances du Nord, M. Fakir a indiqué que "le Maroc a déjà bien préparé le terrain et le report de l'adhésion n'est qu'une partie remise dans la mesure où le Royaume a toujours été coriace et prêt à aller jusqu'au bout", soulignant que ce choix est source d'opportunités mais pose également des défis, rapporte la MAP.

Légère baisse de l’IPPIEM hors raffinage en décembre dernier

A fin décembre 2017, l’activité industrielle manufacturière hors raffinage de pétrole a été marquée par une légère baisse des prix de production. C’est ce qu’a indiqué le Haut-commissariat au plan (HCP) dans une récente note d’information relative à l’IPPIEM du mois de décembre de l’année écoulée. En effet, l’Indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une baisse de 0,1% au cours du mois de décembre 2017 par rapport au mois de novembre 2017, a constaté le Haut-commissariat. Alain Bouithy

Maroc: Aggravation du déficit commercial de 2,8% à fin 2017

Les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués par une aggravation du déficit de la balance commerciale de 2,8% en 2017, atteignant 190,2 milliards de dirhams (MMDH) contre 185 MMDH un an auparavant, selon l’Office des changes. Les importations ont atteint 435,2 MMDH, soit une hausse de 6,4%, alors que les exportations ont progressé de 9,4% pour se situer à près de 245 MMDH, indique l’Office des changes dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs à fin 2017.

Banque mondiale: La richesse par habitant progresse au Maroc

La richesse totale par habitant au Maroc s’élevait à environ 40.000 dollars en 2014. C’est un niveau similaire à celui constaté en Egypte mais inférieur aux niveaux observés en Jordanie, au Liban et en Tunisie. L’Espagne est également incluse dans le tableau, avec une richesse par habitant qui est 8,5 fois plus élevée qu’au Maroc. Même si la richesse par habitant a diminué en Espagne au cours de la dernière décennie en raison de la crise financière de 2008-2009. Une grande partie de l’écart entre le Maroc et les autres pays de la région Mena est le résultat de niveaux inférieurs de capital humain par habitant

Larache lance son programme d’oliveraies

Un coup de pouce au secteur oléicole au Nord. Le département de l’Agriculture prévoit la plantation de 500 hectares d’oliviers dans la province de Larache. Ces unités seront localisées au niveau des communes rurales Ayacha, Bni Gorfet et Tazroute du cercle de Moulay Abdeslam, terrains relevant de la zone d’action de la Direction provinciale de l’Agriculture de Tanger. Ces plantations entrent dans le cadre du développement de la filière oléicole chez les petits agriculteurs, inscrite dans le Pilier II du plan Maroc Vert. Un appel d’offres vient d’ailleurs d’être lancé pour l’attribution des lots. Le coût prévisionnel est de 5,5 millions de DH financés par la Banque islamique de développement (BID).

Aéronautique : déjà 29% de taux d’intégration locale

Moulay Hafid Elalamy (ministre de l’Industrie, ndlr) a annoncé à cette occasion le lancement de nouveaux écosystèmes, qui viendront enrichir les 4 écosystèmes existants de notre base aéronautique marocaine.Les nouveaux métiers sur lesquels nous souhaitons nous développer, et dans lesquels le Maroc dispose de réels atouts, sont justement les nouveaux écosystèmes annoncés par le ministre de l’Industrie.Il est vrai que la croissance n’est pas linéaire sur les emplois, mais l’objectif de création de 23.000 est atteignable, avec une mise en opération rapide de l’ensemble des mesures visant à développer les compétences, principalement sur de nouveaux postes ou métiers.

S’affranchir de la mesure du PIB pour analyser l’évolution de la richesse dans le monde

Le capital naturel représentant près de la moitié de la richesse des pays à faible revenu, le développement durable passe par une gestion plus efficace et plus durable de ces ressources.Plus d’une vingtaine de pays à faible revenu, dont la richesse provient essentiellement de leur capital naturel, sont devenus des pays à revenu intermédiaire — en partie parce qu’ils ont prudemment investi ces gains dans les infrastructures et dans l’éducation. La diminution de la part du capital naturel dans la richesse totale des pays à revenu élevé signifie que ces pays n’ont pas besoin de liquider leurs actifs pour progresser — bien au contraire : cela prouve qu’il faut gérer ce capital de manière à en accroître la valeur pour les générations à venir, ce qui transparaît clairement dans la composition de la richesse des pays à revenu élevé, où la valeur du capital naturel est trois fois supérieure à celle des pays à faible revenu.

La richesse mondiale augmente, mais les inégalités persistent, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale

The Changing Wealth of Nations 2018 (a) étudie l’évolution de la richesse de 141 pays entre 1995 et 2014, en prenant en compte le capital naturel (forêts et ressources minières, par exemple), le capital humain (revenus d’une personne sur toute sa vie), le capital produit (bâtiments, infrastructures, etc.) et les actifs étrangers nets. Il révèle que le capital humain constitue globalement la composante la plus importante de la richesse, tandis que le capital naturel en représente près de la moitié dans les pays à faible revenu.

L’indice des prix à la consommation (IPC) de l’année 2017

L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de décembre 2017, une hausse de 0,5% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la hausse de 1,1% de l’indice des produits alimentaires et de la baisse de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires. Les hausse des produits alimentaires observées entre novembre et décembre 2017, concernent principalement les « légumes » avec 5,4%, la « viande » avec 1,3% et les « huiles et graisses » avec 0,5%. En revanche, les prix ont baissé de 2,4% pour les « fruits» et de 0,4% pour le « café, thé et cacao ».

Transition énergétique: Le Maroc s’engage en faveur d’un modèle économique respectueux de l’environnement

Le Maroc s’engage en faveur d’un modèle économique durable respectueux de l’environnement de sorte à accomplir sa transition énergétique dans les meilleures conditions, a affirmé jeudi à Genève Mustapha Bakkoury, président du directoire de l’agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN). « Nous avons développé un ambitieux projet énergétique bénéficiant d’un soutien fort au plus haut niveau de l’Etat et de la stabilité politique dont jouit le Royaume », a-t-il déclaré au cours d’un débat dans le cadre des 19èmes Assises européennes de la transition énergétique.

Indice de complexité du recouvrement: Euler Hermes note les bons et mauvais payeurs

Euler Hermes vient de publier son indice de complexité du recouvrement, un classement qui vise à aiguiller les entreprises dans le choix de leurs destinations d’export. Dans le cadre d’une relation commerciale internationale, et pour répondre à la question relative au pays qui offre aux entreprises les meilleures chances en matière de recouvrement des créances impayées, les experts de l’assureur-crédit ont analysé la complexité du recouvrement dans 50 pays, à travers de 3 facteurs : les pratiques locales de paiement, l’efficacité des procédures de recouvrement avant insolvabilité du débiteur, et l’existence d’un dispositif efficace de procédures collectives.

2017, année fiscale exemplaire avec 200,5 milliards de dirhams de recettes

Les recettes ordinaires se sont en effet établies à 222,7 milliards de dirhams (MMDH), contre 210,8 milliards à fin décembre 2016, en augmentation de 5,6%.Les recettes fiscales se sont quant à elles établies à 200,5 MMDH, contre 189 MMDH à fin décembre 2016, en augmentation de 6,1%. Les recettes douanières (droits de douane, TVA à l’importation et taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) ont connu une augmentation de 4,3%, s'établissant à 60,3 MMDH à fin décembre 2017 contre 57,8 MMDH en 2016, et la fiscalité domestique a permis de récolter 128,6 MMDH à fin décembre 2017 contre 120,2 MMDH en 2016, soit une augmentation de 6,9%.

A Marrakech, Christine Lagarde plaide pour "plus d'infrastructures, plus de dépenses sociales..."

Intervenant lors de la Conférence régionale de croissance globale, qui se tient à Marrakech sous le thème "Opportunités pour tous: croissance, emploi et inclusion dans le monde arabe", la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a évoqué la réforme du régime de change récemment entrée en vigueur. "C'est une très bonne décision. Les marchés internationaux et les investisseurs étrangers apprécieront cette décision des autorités publiques marocaines", a-t-elle précisé

Le Maroc, 3e plus forte croissance dans la région MENA selon la Banque mondiale

La Banque mondiale relève également les progrès substantiels dans les réformes structurelles réalisées dans la région et souligne, pour le cas du Maroc, "les programmes d'éducation de la petite enfance qui devraient contribuer à améliorer le niveau d'éducation". La Banque mondiale relève aussi que depuis 2014, de nombreux pays, dont le Maroc, ont profité de la baisse des prix pour réduire les subventions à l'énergie "qui profitent généralement aux hauts revenus".Mais pour la Banque mondiale, ce fut un rendez-vous raté, car "contrairement aux attentes l'effondrement des prix mondiaux du pétrole n'a pas stimulé l'activité des pays importateurs de pétrole, dont la plupart ont connu un ralentissement de la croissance en 2015-2016".

Les prix ont faiblement augmenté en 2017 malgré la hausse du cours du pétrole

L’inflation, appréhendée par l’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC), a été de 0,7% en 2017, selon la dernière note d’information du HCP sur cet indicateur. Par rapport à 2016, son rythme de progression a été divisé par 2,3. Ce ralentissement peut s’expliquer par une hausse très modérée des prix des produits alimentaires : +0,1% en moyenne sur l’année. Habituellement, c’est plutôt ce groupe de produits qui tire l’inflation vers le haut.

Les taux des crédits aux particuliers devraient encore baisser en 2018

Le crédit bancaire coûtera moins cher aux particuliers cette année ! Les taux des crédits à la consommation et à l’habitat devraient poursuivre la tendance baissière amorcée début 2016. C’est ce qui ressort d’une revue sommaire des conditions appliquées par les banques sur le terrain, corroborée par les témoignages de responsables de réseaux particuliers des banques.

Couverture du risque de change : la marge de manœuvre des banques est limitée

Le passage à un régime de change plus flexible s’est fait sans perturbation. En effet, les séances de cotation du dirham ayant suivi l’entrée en vigueur de cette réforme (le 15 janvier) se sont déroulées dans des conditions normales, sans écart apparent, et sans fluctuation majeure de la demande sur les instruments de couvertures de change. C’est ce que rapportent des banquiers. «Le Dirham traite toujours dans les mêmes niveaux qu’avant son écartement», explique Khalid Aabid, responsable vente corporate à la direction des marchés des capitaux de Société Générale Maroc.

L'Oriental, un potentiel en or qui a du mal à se libérer

La région de l’Oriental recèle un potentiel de croissance indéniable. Avec une agriculture performante et des infrastructures agro-industrielles modernes, elle pourrait faire de belles surprises économiques. Sauf que ce potentiel a du mal à éclore. La région souffre encore de la cherté du foncier, du manque de marchés garantis à l’extérieur et de l’absence d’incitations fiscales. Elle a l'ambition de devenir un pôle d’investissement avec l'émergence d'un tissu de PME soutenu par une initiative privée forte et dynamique créant de la richesse et de l’emploi.

Industries manufacturières: Légère régression de l’IP en décembre 2017

L'indice de la production (IP) du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une baisse de 0,1% au cours du mois de décembre 2017 par rapport à un mois plus tôt, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP). Cette évolution résulte notamment de la baisse des prix des «Industries alimentaires» de 0,3%, de l'«Industrie d’habillement» de 1,3%, de la «Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques» (- 1,1%) et de la «Fabrication d’équipements électriques» (- 0,1%), explique le HCP dans une note d'information relative à l'indice de la production industrielle, énergétique et minière (IPPIEM) de décembre 2017.

La concurrence se corse

Ils sont de plus en plus nombreux à choisir le Maroc pour s’implanter. En effet, les laboratoires étrangers de renom international ont jeté leur dévolu sur le Maroc et nourrissent de grandes ambitions pour le marché local. Le groupe égyptien Chemipharm a, par exemple, mis en marche son usine de Bouskoura en décembre. Cette nouvelle unité industrielle, dont la construction a duré plus de trois ans, vient renforcer la présence du groupe égyptien dans le Royaume. Avec un investissement de plus 100 millions de DH, Kemipharm, filiale marocaine du groupe, entend élargir ses horizons. Pour le moment, l’entreprise se concentre sur la fabrication des médicaments génériques, un segment porteur sur lequel se positionnent déjà des laboratoires comme Cooper Pharma ou encore Afric Maphar.

Taux inchangés de la Fed, qui anticipe une hausse de l'inflation

La Réserve fédérale américaine a, sans surprise, laissé ses taux inchangés mercredi à l'issue de la première réunion de son comité de politique monétaire de l'année, tout en ajoutant qu'elle anticipait un renchérissement de l'inflation en 2018, laissant ainsi la porte ouverte à un tour de vis en mars. Evoquant des améliorations notables en matière d'emploi, de dépenses des ménages et d'investissements, la banque centrale des Etats-Unis a ajouté s'attendre à une croissance modérée de l'économie du pays.

BAM : Décélération du rythme de progression du crédit bancaire à fin décembre 2017

L'analyse par objet économique du crédit fait ressortir une décélération de 14,6% à 11,4% de la progression des prêts à l'équipement et de 4,4% à 4,3% de celle des crédits à la consommation. Ainsi, l'accroissement des crédits au secteur privé a ralenti à 3,6% après 4,3%, avec une décélération à 2,5% après 4,7% des prêts alloués aux sociétés non financières privées et une hausse de 4,6% après 3,9% des crédits aux ménages. Les données trimestrielles par branche d'activité montrent une décélération du crédit de 4,5% au troisième trimestre à 2,9% au quatrième trimestre 2017, résultat notamment des baisses de 7,3% et de 1,5% après des hausses de 3,6% et de 0,8% des crédits alloués respectivement aux branches « électricité, gaz et eau » et « hôtels », relève BAM.

Flexibilité du dirham : «Le Maroc n'a pas été soumis aux diktats d'aucune partie»

En adoptant un régime de change flexible, le gouvernement a pris une décision souveraine qui n'a pas été dictée par une institution régionale ou internationale, a affirmé, mardi à Marrakech, le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani. Il a, par ailleurs, mis en avant l'expérience marocaine en termes de réformes économiques, appelant les participants à cette conférence à œuvrer pour trouver des réponses adéquates aux défis majeurs auxquels font face les pays, dont la problématique de l'emploi des jeunes, la justice sociale, le développement d'une économie forte et l'adoption des réformes économiques structurantes continues, tout en répondant aux attentes sociales de la population.

Le nombre de personnes sans emploi se maintient à un niveau élevé à l’échelle mondiale

«Alors que l’économie mondiale se redresse, l’accroissement de la main-d’œuvre fait qu’en 2018 le chômage devrait rester au même niveau que l’année précédente, selon un nouveau rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT)», a indiqué l’OIT. Selon les auteurs du rapport, le taux du chômage mondial se serait stabilisé après une hausse en 2016, atteignant ainsi 5,6% en 2017, pour un nombre total de chômeurs dépassant les 192 millions.

La Suisse de plus en plus tentée par le marché marocain de l’énergie

La Suisse est disposée à mener des initiatives communes avec le Maroc en matière énergétique et à inciter ses entreprises afin de saisir les opportunités offertes sur ce marché, a affirmé mardi à Genève la ministre suisse de l'environnement, des transports et de l'énergie, Doris Leuthard.

Textile turc, régime de change et comptes publics : les précisions de Boussaid

- Les mesures restrictives appliquées aux importations de textiles turcs n'ont rien de politique selon le ministre des FinancesSur les mesures restrictives appliquées aux importations de textiles turcs, le ministre a tenu à tirer les choses au clair : «Il n'y a rien de politique sur ce sujet. Sur la chute drastique des réserves de change intervenue entre mai et juin 2017, et qui avait suscité à l'époque l'ire du gouverneur de Bank Al-Maghrib, Boussaid nuance et affirme que ce qui s'est passé est dû au comportement des opérateurs économiques qui n'avaient pas de «visibilité», réfutant ainsi la thèse de la spéculation des banques marocaines.

Tunisie: « les réformes doivent s’accélérer », estime Christine Lagarde

La directrice du FMI a estimé mardi que les réformes en Tunisie devaient « s’accélérer », alors que le pays est en proie à une vague de contestation sociale, la population étant exaspérée par l’absence d’améliorations des conditions économiques. La Tunisie, en difficulté financière après plusieurs années de marasme économique, notamment dû à la chute du tourisme après une série d’attentats en 2015, a obtenu en 2016 un prêt de 2,4 milliards d’euros sur quatre ans du Fonds monétaire international (FMI). En échange, elle s’est engagée à une réduction de son déficit public et à des réformes économiques.

Maroc- UE: Signature à Bruxelles d’un document renforçant l’accord agricole

Le Maroc et l’Union européenne ont paraphé, mercredi à Bruxelles, un document qui renforce leur partenariat sur la base de l’accord agricole entre les deux parties.«Le paraphe de ce document s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat agricole entre le Maroc et l’Union européenne sur la base de l’accord agricole entre les deux parties», a indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale à l’issue de la signature de ce document, Nasser Bourita.Nasser Bourita a souligné qu’il s’agit d’«une étape importante dans un processus qui va se poursuivre dans les prochaines semaines en vue de renforcer ce pilier important de la relation entre le Maroc et l’Union européenne».

Carte : quels risques pour les investissements en Afrique ?

L'expert en assurance-crédit Coface publie chaque année un guide Risques pays et sectoriels, dans lequel il évalue les économies mondiales et leur attribue deux notes : l'une sur le risque-pays, basée sur les perspectives macroéconomiques et la probabilité de défaut des entreprises, et la seconde sur l'environnement des affaires, en fonction de la disponibilité et de la fiabilité des bilans des entreprises, de la performance des institutions et de la facilité d'accès au marché domestique.

Déclaration du Fonds monétaire international, du Fonds arabe pour le développement économique et social et du Fonds monétaire arabe à l’issue de la conférence sur la promotion de la croissance, de l’emploi et de l’inclusion dans le monde arabe

Le Fonds monétaire international (FMI), le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) et le Fonds monétaire arabe (FMA) ont fait aujourd’hui la déclaration suivante à Marrakech à l’issue de la conférence sur le thème « Opportunités pour tous : croissance, emploi et inclusion dans le monde arabe », coorganisée par le gouvernement du Maroc, le FMI, le FADES et le FMA : « Les pays arabes et les autres pays de la région offrent d’énormes perspectives, grâce notamment à une population jeune et talentueuse, une histoire et une culture d’une grande richesse et des ressources abondantes. Or cette région reste confrontée à des défis considérables.

Le Maroc n’a plus besoin de la Ligne de précaution et de liquidité du FMI

Le Maroc ne compte pas renouveler la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) de 3,47 milliards de dollars accordée par le FMI qui devrait prendre fin dès juillet prochain. Rabat dispose de cette ligne depuis 2011 qui a été renouvelée deux fois sans que l’exécutif n’y ait jamais recours. Le ministère des Finances comme la Banque centrale, forts du démarrage sans encombre de nouveau système de change, pourraient solliciter une ligne flexible au lieu de la LPL.

Economie verte : la recette du CESE

Allier un modèle économique performant avec le souci environnemental figure depuis des années au cœur des préoccupations publiques. C’est ce qui a poussé d’ailleurs le Conseil économique, social et environnemental (CESE) à se pencher sur la question. Dans ce sens, le Conseil a élaboré un rapport baptisé «Economie verte : Opportunités de création de richesses et d’emplois». Le concept de l’économie verte a été défini par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement dans son rapport publié en 2011 comme étant «Une économie qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources».

Doit-on s’inquiéter de la baisse drastique de la consommation de ciment?

Le marché du ciment se meurt. La consommation à fin 2017 a à peine atteint les 13.8 millions tonnes contre 14.15 millions tonnes en 2016, soit un recul de 2.54%. En effet, c’est la deuxième année consécutive que le secteur subit une dépréciation de la consommation. En 2016, celle-ci était déjà en régression par rapport à 2015 (14.25 millions tonnes).

Miftah Souk/produits du terroir: La Chine, nouveau territoire d'export

Le programme Miftah Souk vise à renforcer les capacités de marketing chez les coopératives à travers la mise à niveau et la digitalisation, afin d’accéder au marché chinois, très demandeur des produits du terroir marocains (Ph. L'Economiste)Ceci dans la perspective de développer une réelle opportunité d’exporter les produits du terroir marocains vers le marché chinois.L’approche de Miftah Souk consiste à faire une cartographie des produits du terroir marocains demandés par le marché chinois, identifier les coopératives bénéficiaires et mettre en place le plan d’action.

Le plan d’accélération industrielle en marche!

L’implémentation régionale du PAI (Plan d’Accélération Industrielle) dont le coup d’envoi a été récemment donné par le Souverain, constitue, en fait, un levier de haute vitalité pour impulser le secteur industriel de transformation au niveau de la déclinaison régionale de la stratégie industrielle nationale.

Les diplômes des grandes écoles mieux cotés sur le marché de l'emploi

Côté salaires, le cabinet de recrutement LMS ORH a établi un classement des meilleures écoles en se basant sur le critère de la rémunération. Il en ressort que les diplômés de HEC Paris, Centrale Paris, Polytechnique ont les meilleurs salaires, avec des rémunérations annuelles brutes qui avoisinent les 280.000 dirhams par an.Des chiffres qui donnent à réfléchir sur la supériorité accordée, à tort ou à raison, aux diplômés des universités et écoles étrangères en termes de rémunération.

Energies renouvelables : Appel royal à l’accélération de la stratégie nationale

Le Maroc va accélérer sa stratégie nationale pour le développement des énergies renouvelables. Objectif: consolider la position de leader du Royaume à l’échelle continentale et régionale. Mais pas seulement. En effet, l’état d’avancement des plans de développement des énergies renouvelables du Royaume était au centre d’une séance de travail présidée par le Souverain. «Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé vendredi au Palais Royal de Casablanca une séance de travail consacrée à l’examen de l’état d’avancement de la mise en œuvre par Masen des plans de développement des énergies renouvelables du Royaume, ainsi qu’à l’évaluation de leurs différentes phases de réalisation.

OCP : La durabilité au coeur des préoccupations

Sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’extraction de la roche à son transport et sa transformation en engrais, cette stratégie vise à favoriser une agriculture durable en doublant la capacité minière d’OCP et en triplant sa capacité de transformation à l’horizon 2025, tout en atténuant son empreinte carbone. «Colonne vertébrale de cette stratégie industrielle, le Slurry Pipeline révolutionne le mode de transport du phosphate au Maroc. Il a été lancé en 2014 et relie sur 235 km le site minier de Khouribga à la plate-forme de transformationde Jorf Lasfar, ce qui en fait le plus long pipeline de transport du phosphate au monde.

La BERD et le ministère de l’économie et des finances ensemble pour l’économie verte

Pour promouvoir l’économie verte, la BERD et le ministère de l’économie et des finances veulent avancer la main dans la main. Les deux parties vont collaborer selon les termes du mémorandum d’entente signé récemment pour proposer aux entreprises de nouvelles opportunités de financement de leurs investissements verts. «Cette coopération fait suite à l’engagement pris par le ministère pendant la COP22, organisée à Marrakech en novembre 2016, d’inciter les entreprises marocaines à s’adapter à l’économie verte – objectif résolument soutenu par la BERD», apprend-on auprès de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.

Espoir Maroc offre de l’emploi aux handicapés

L’association Espoir Maroc vient de lancer un programme stratégique destiné à favoriser l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. Un programme ambitieux qui offrira un emploi au sein d’une grande entreprise à plusieurs dizaines de candidats aux capacités limitées mais aux atouts bien réels.Un projet financé par le gouvernement américain et qui s’étalera sur une durée de 12 mois au cours de laquelle plus d’une quinzaine de grands organismes, dont Lafarge ou encore Oulmes, recruteront plus de 55 candidats en situation de handicap (PSH).
Conjoncture du 29 Janvier au 02 Février 2018

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