Conjoncture du 16 au 20 Avril 2018



Veille Maraacid


Commerce extérieur: Le déficit s’alourdit à fin mars

Selon les statistiques générées par l’Office des changes, les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués par une hausse du déficit de la balance commerciale de 10,6% par rapport à la même période l’année dernière. Le creusement du solde commercial est estimé à prés de 50 milliards de dirhams (MMDH) durant l’intervalle étudiée contre 44,02 MMDH lors de la même période un an auparavant. Dans le détail et concernant les importations, notamment, elles ont atteint 117,14 MMDH à fin mars 2018 contre 108,21 MMDH, une année auparavant. C'est une hausse de 8,2%. Parallèlement, les exportations ont également progressé de 6,6% pour se chiffrer à 68,45 MMDH contre 64,19 MMDH à fin mars 2017, précise l’établissement public doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière, et placé sous la tutelle du ministère chargé des Finances.

Produits artisanaux: Les exportations bien orientées

Les exportations de produits de artisanaux ont continué leur ascension au cours du 1er trimestre 2018. Comparés à la même période de l’année dernière, ils ont en effet enregistré un taux de croissance de 15,6%, ce qui a fait passer le chiffre d’affaires généré à l’export par le secteur de 154 à 178 MDH entre ces deux périodes. Par famille de produits, c’est le fer forgé qui a été le plus demandé sur les marchés extérieurs. Son chiffre d’affaires à l’export a été multiplié par 2,5. Celui-ci est en effet passé de près de 5 MDH à plus de 12,5 MDH entre le 1er trimestre 2017 et celui de l’année en cours.

Les effets du pétrole bon marché sur la croissance

Conjoncture mondiale favorable (le PIB mondial devrait accélérer à 3,9% en 2018 et en 2019, selon le FMI), remontée des cours du pétrole, politiques de stabilisation et les réformes…Les interruptions de l’offre, la prorogation de l’accord de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et une croissance mondiale plus forte que prévu sont autant de facteurs qui ont fait grimper les cours du pétrole. Comment évolueront les cours du pétrole?

Les pays africains veulent aller au-delà de l'exploitation brute des mines pour créer de la valeur ajoutée

Les pays africains veulent aller, aujourd’hui, au-delà de l’exploitation brute des mines pour créer de la valeur ajoutée, a affirmé le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, qui donnait, mardi à Casablanca, le coup d’envoi de la 5ème édition du Salon international des mines et carrières (SIMC 2018). Les pays africains ont adopté depuis quelques années des codes miniers, ce qui a insufflé une nouvelle dynamique au secteur, a-t-il déclaré à la MAP à l'issue d'une visite des différents pavillons du Salon, appelant à faire bénéficier les communautés locales de l’exploitation des mines tout en œuvrant pour favoriser un développement durable des pays africains.

La croissance du commerce mondial devrait rester dynamique cette année

Le volume du commerce mondial des marchandises devrait progresser de 4,4% en 2018, soit une hausse à peu près inchangée par rapport aux 4,7% enregistrés en 2017, a annoncé l’Organisation mondiale du commerce (OMC) soulignant qu’il devrait s'accompagner d'une croissance du PIB de 3,2% aux taux de change du marché. « La bonne santé du commerce est encouragée par une croissance économique plus forte dans toutes les régions, stimulée par l'accroissement des investissements et une politique budgétaire expansionniste », a expliqué l’organisation à l'occasion de la publication des prévisions annuelles pour 2018.

Des solutions sur mesure et une offre de crédits très diversifiée au Salon Auto-Expo

La 11ème édition du Salon de l’automobile “Auto-Expo”, qui se tient du 10 au 22 courant à Casablanca, est marquée par une forte présence des établissements de financement, qui proposent aux visiteurs des solutions sur mesure et une offre de crédits très diversifiée. Des offres de crédit allant du financement à 100%, en passant par le leasing ou la location longue durée avec option d’achat sont offertes par les établissements de financement qui rivalisent d’ingéniosité pour séduire d’éventuels et futurs acquéreurs, rapporte la MAP.

Aquaculture: L’objectif de 200.000 tonnes relégué aux calendes grecques!

L’Aquaculture n’accroche toujours pas. La production porte à peine sur 400 tonnes contre 200.000 projetées à l’horizon 2020. Et l’essentiel provient de la conchyculture et algues. Alors que la pisciculture (élevage de poissons) brille par son absence dans les fermes. Pourtant, l’activité a été hissée en tête des priorités de la stratégie Halieutis lancée en 2009. Avec à la clé, la mise en place d’un outil de pilotage dédié: l’Agence nationale de développement de l’aquaculture (ANDA). Visiblement, la volonté politique ne manque pas. Les atouts et potentialités sont également énormes. Les contraintes sont aussi légion.

L’industrie automobile accélère le TIR

L’industrie automobile est aujourd’hui le principal moteur de croissance des entreprises du transport international routier (TIR). Les commandes pleuvent, entraînant une explosion du nombre de voyages effectués par les poids lourds marocains entre le Royaume et la France en 2017: 25.812 alors que le contingent était fixé à 22.000. Chiffre correspondant au nombre d’autorisations délivrées par les autorités françaises. La dernière Commission mixte maroco-française sur les transports internationaux routiers de voyageurs et de marchandises a obtenu plus de 36.000 autorisations pour l’exercice 2019. Soit 50% de plus que le précédent quota. Les nationaux en avaient demandé 41.000. En 2018, le quota a été arrêté à 22.000.

Le FMI alerte sur le niveau élevé de la dette mondiale

Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué mercredi que la dette mondiale atteignait en 2016 un niveau record de 164.000 milliards de dollars, soit 225% du PIB mondial, dépassant même le sommet enregistré en 2009, en grande partie à cause de l'endettement croissant de la Chine. «La majorité de la dette appartient aux économies avancées, mais la Chine à elle seule a contribué avec 43% de l'augmentation depuis 2007», a déclaré le directeur des affaires fiscales du Fonds, le Portugais Vitor Gaspar, dans sa présentation du rapport financier dans le cadre des assemblées de printemps du FMI et de la Banque Mondiale, qui se tiennent cette semaine à Washington.

La force de l’Euro face au Dollar pénalise le Dirham

Pour l’Europe et ses marchés financiers, l’euro plafonne, après avoir bondi de 14% face au dollar ! Car, après avoir atteint un pic en janvier dernier, il a perdu 1,25%. Et ce, même si les marchés européens prévoient une nouvelle baisse du dollar, mais pas aussi forte qu’en 2017, qui ne manquerait pas de pénaliser l’indice Eurostock. En effet, depuis la dernière correction des marchés, les investisseurs considèrent que les valeurs européennes sont plus attractives, à cause de leur Price Earning Ratio, PER qui est en dessous de sa moyenne de 14,1 fois ses bénéfices à 12 mois.

Campagne agricole, tous les indicateurs sont au vert !

Le cumul pluviométrique moyen national a atteint 367,7 mm au 16 avril 2018, soit une hausse de 16% par rapport à la normale (316,7 mm), a annoncé mercredi le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, tout en rassurant sur la « bonne évolution » de la campagne agricole et le « bon état » phytosanitaire des cultures. En effet, le Maroc a enregistré durant la 1ère quinzaine de ce mois d’avril d’importantes précipitations à caractère généralisé sur la quasi-totalité du territoire, générant un volume moyen d’environ 36 mm, ayant atteint un maximum de 154 mm à Chefchaouen, précise le ministère dans un communiqué, notant qu’au démarrage de la période des semis le déficit était de 61%.

Viandes des poules pondeuses : La Fisa rassure les consommateurs

C’est ce que ne cesse de confirmer la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole répondant fermement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux. «Les viandes de poules pondeuses contrôlées et mises en vente sur le marché ne contiennent pas d’antibiotiques, sont salubres et ne présentent aucun danger pour la santé et la sécurité alimentaire à l’instar des pays à l’échelle internationale», déclare dans ce sens la Fisa. La sortie des professionnels de l’aviculture intervient en réaction à la vidéo en circulation portant de fausses informations sur la qualité des viandes des poules pondeuses communément appelées «Poulet croisé». Dans ce sens la fédération a tenu à apporter des éclaircissements nécessaires pour éviter toute confusion chez le consommateur.

Investissement en capital : 2017, année record des désinvestissements

L’Association marocaine des investisseurs en capitaux dévoile ses chiffres pour l’exercice 2017. Le bilan dressé démontre une nette progression des levées. Ces dernières se sont consolidées en une année de 305 millions de dirhams atteignant à fin 2017 un montant de 1,31 milliard de dirhams. Cette hausse est expliquée par l’activité cyclique du capital ainsi que par l’avènement d’une nouvelle génération de fonds. A cet effet, le cumul des montants levés s’élève à 18 milliards de dirhams. 12,44 milliards de dirhams sont destinés au capital investissement au moment où 5,5 milliards de dirhams vont aux fonds d’infrastructure.

Agriculture : Les pluies d’avril dopent la campagne

La campagne agricole évolue dans de bonnes conditions. Un contexte satisfaisant qui impacte de façon positif l’ensemble du secteur aussi bien en termes de production végétale qu’animale. C’est ce que confirme le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Les dernières précipitations qui se sont abattues sur le Royaume durant la première quinzaine du mois d’avril ont généré un volume moyen d’environ 36 millimètres ayant atteint un maximum de 154 mm à Chefchaouen. «Au 16 avril 2018, le cumul pluviométrique moyen national a atteint 367,7 mm, soit une hausse de 16% par rapport à la normale (316,7 mm).

FMI : la croissance mondiale s'affiche au plus haut depuis 2010

- Le FMI prévoit un taux de croissance mondiale de près de 4 % cette année. « menacent de saper la confiance et de faire dérailler prématurément la croissance mondiale »Pour le FMI, cela se traduit par des mesures structurelles visant à renforcer la croissance tout en la rendant plus inclusive.

Crédit à la consommation: L’automobile, puissant moteur de croissance

La reprise est désormais tangible puisque les encours sains des sociétés de financement ont progressé de 7,3% par rapport à 2016. Pour l’ensemble du secteur comme pour Wafasalaf, c’est le crédit automobile qui constitue le principal moteur de la reprise. L’encours sain a enregistré une hausse de 16% en 2017. Il s’agit d’une tendance amorcée depuis 2014 et qui tient notamment à la performance des ventes de véhicules neufs. Ces dernières ont connu une croissance de 3% en 2017 après 24% en 2016.

Analyse de la concurrence bancaire au Maroc: Approche de Panzar et Rosse

La concurrence représente un facteur clé du bien-être social puisqu’elle permet de garantir de meilleures conditions de financement, d’améliorer la qualité des services financiers et de favoriser les innovations3 (Bikker et al., 2007). La concurrence dans le secteur bancaire revêt un intérêt particulier pour les banques centrales en raison de leur rôle dans la réglementation de ce secteur, étant donné son importance en tant que canal de financement de l’économie. En matière de politique monétaire, la concurrence bancaire permet une meilleure transmission des décisions du taux directeur aux taux d’intérêt appliqués par les banques (Leuvensteijn et al., 2008). Le lien entre concurrence bancaire et stabilité financière reste toujours un sujet de débat, particulièrement depuis la récente crise financière.

Estimation de la croissance potentielle de l’économie marocaine

La croissance potentielle peut être définie comme le niveau de croissance compatible avec le niveau maximal d’emploi soutenable, de telle sorte que l’offre et la demande de l’économie soient équilibrées et que, toutes choses étant égales par ailleurs, l’inflation gravite autour de sa valeur anticipée à long terme (Mishkin (2007)). Ce concept inspiré de la théorie économique occupe une place centrale dans la conduite des politiques monétaire et budgétaire. En effet, l’appréciation du niveau de la production potentielle permet à la fois de juger du positionnement de l’activité dans le cycle économique et des pressions qui en résultent, d’évaluer les marges de manœuvre et de soutenabilité des finances publiques et de diagnostiquer les dysfonctionnements structurels de l’économie par-delà les changements conjoncturels.

Crédit à la consommation: La reprise profite aux plus grands

Après cinq ans de baisse, la production de crédit à la consommation des sociétés spécialisées se redresse depuis 2015. Elle est essentiellement soutenue par la performance des ventes de véhicules neufs. Cependant, la conjoncture demeure difficile surtout pour les petites structures. En plein salon auto, les sociétés de financement rivalisent d’imagination pour attirer les futurs acquéreurs. En deux ans, les immatriculations de véhicules neufs ont augmenté de 28% et les prêteurs se livrent une lutte acharnée pour capter une bonne partie du gâteau. Les opérateurs historiques doivent composer avec la concurrence des banques participatives.

Rapport de suivi de la situation économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (avril 2018) : la transformation économique

En 2018, plusieurs facteurs devraient contribuer à un rebond de la croissance économique dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) : une conjoncture mondiale favorable, la remontée des cours du pétrole, les politiques de stabilisation et les réformes, ainsi que les processus de relèvement et de reconstruction dans une perspective post-conflit. Les prévisions tablent ainsi sur une croissance régionale de 3,1 % en 2018, après la forte baisse enregistrée entre 2016 (4,3 %) et 2017 (2 %). Cette reprise est générale, et concernera la quasi-totalité des pays de la région. Les bonnes performances économiques des pays membres du Conseil de coopération du Golfe devraient se traduire chez les pays exportateurs de pétrole par un taux de croissance de 3 %, soit le double de 2017. La croissance globale des pays importateurs de pétrole devrait quant à elle bénéficier du net rebond enregistré par l’Égypte.

Analyse du CMC sur le marché du travail, une situation bien terne

Dans une conjoncture économique mondiale encore difficile et en dépit d’une croissance plus forte que prévue en 2017, il est attendu que la tendance au redressement, entre 2017 et 2018, selon le rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT) : « Emploi et questions sociales dans le monde », serait attribuable aux prouesses des marchés du travail dans les pays développés. Le taux de chômage devrait y reculer pour se situer en deçà de son niveau d’avant la dernière crise. En contrepartie l’évolution de l’emploi, bien qu’en progrès par rapport à 2016, ne permettra pas de répondre à l’accroissement de la demande dans les pays émergents et les pays en développement.

Le FMI prévoit une solide croissance mondiale, mais des risques pointent à l’horizon

L’économie mondiale va croître à un rythme soutenu cette année et l’an prochain, portée notamment par les Etats-Unis et l’Europe mais la croissance pourrait « dérailler » sous l’effet des tensions commerciales, a prévenu mardi le Fonds monétaire international. Après avoir progressé de 3,8% en 2017, le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait accélérer à 3,9% en 2018 et 2019, soit un rythme inchangé par rapport aux précédentes prévisions de janvier, indique le FMI dans son rapport semestriel sur la conjoncture mondiale.

Quel modèle économique pour le Maroc ?: Les recommandations de la Banque mondiale

Dans un nouveau rapport, la Banque mondiale recommande au Maroc de s’orienter vers un modèle économique basé dans une plus large mesure sur les exportations, et dans lequel le secteur privé jouera un rôle plus important en tant que promoteur de la croissance et de l’emploi. Malgré les dernières pluies et leur impact positif sur la campagne agricole, la Banque mondiale maintient inchangées ses prévisions de croissance pour le Maroc. En attendant de changement de modèle, l'économie marocaine n'a pas les capacités nécessaires pour générer une croissance inclusive, selon la Banque mondiale.

Déficit commercial : 48,70 milliards DH à fin mars

Les importations ont atteint 117,14 MMDH à fin mars 2018 contre 108,21 MMDH une année auparavant, soit une hausse de 8,2%, alors que les exportations ont progressé de 6,6% pour se chiffrer à 68,45 MMDH contre 64,19 MMDH à fin mars 2017, précise l’Office des changes dans sa note sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de mars 2018. Le taux de couverture des importations par les exportations se situe à 58,4% à fin mars 2018 contre 59,3% un an auparavant, selon la même source.

Agriculture : Le Maroc devient le premier fournisseur des légumes et fruits à l’Espagne

Les importations espagnoles de fruits et légumes marocain ont augmenté de 31% en 2017 par rapport a 2016, rapporte la Fédération Espagnole des Associations de Producteurs Exportateurs de Fruits, Légumes, Fleurs et Plantes Vivantes. un total de plus que 555 millions d’euro et un volume de 367.239 tonnes, soit une augmentation de 26%. Ces dernières années, l’augmentation de la valeur et du volume des importations espagnoles de fruits et légumes en provenance du Maroc a été constante, la croissance a été de 188% en valeur, passant de 192,5 millions d’euros en 2013, à 250,3 millions d’euros en 2014, à 337,2 millions d’euros en 2015, 424,4 millions d’euros en 2016 et 555,5 millions en 2017.

La géographie des échanges commerciaux du Maroc

Les transactions sur marchandises du Maroc avec le reste du monde ont enregistré un saut important en 2016. L’Office des changes est revenu sur la performance du Maroc durant cette année en brossant un tableau détaillé des échanges commerciaux aussi bien par produit que par destination. Le bilan relevé dans une récente publication de l’Office démontre une hausse de 7,2% portant la valeur de ces transactions à 632,9 milliards DH contre 590,3 milliards DH en 2015.

Ramadan 2018: Tous les produits alimentaires seront disponibles sur le marché national

« Les marchés marocains seront approvisionnés de tous les produits nécessaires et avec des prix raisonnables lors du mois de Ramadan, grâce notamment à une bonne année pluvieuse », a dit M. Daoudi qui présidait une réunion de la Commission interministérielle chargée du suivi de la situation des marchés et des opérations de contrôle.

Banques cotées : un pactole de 11,6 milliards de DH à fin 2017

Leader du secteur, le Groupe Attijariwafa bank affiche un produit net bancaire consolidé de 21,6 Mds de DH, en accroissement de 10%, avec la marge d'intérêt et la marge sur commissions qui évoluent respectivement de 11,2 et 8,3%. Par ailleurs, il faut relever que seule la BMCI affiche un PNB consolidé en léger retrait de 1,3% à 3 Mds de DH. A périmètre constant (hors effet exceptionnel en 2016 de la démutualisation de la Bourse de Casablanca), il serait cependant en stagnation (-0,2%) par rapport à 2016.De son côté, CIH Bank affiche la meilleure progression du PNB consolidé, lequel s'apprécie de 10,2% à 2 Mds de DH grâce, entre autres, à la croissance de la marge nette d'intermédiation de 4,1% à 1,5 Md de DH.

Bank Al-Maghrib veut crédibiliser le chèque (entretien)

Dans le but de renforcer la lutte contre l'émission de chèques impayés, Bank Al-Maghrib (BAM) a signé une convention de gestion déléguée avec CreditInfo Checks, pour la gestion du Service de centralisation des chèques irréguliers (SCCI), jusqu'à présent assuré en interne par la Banque centrale mais sans possibilité de consultation en ligne via la Centrale des incidents de paiement (CIP). Ce nouveau dispositif a pour vocation de permettre aux entreprises abonnées de s'assurer directement de la régularité des chèques qui leur sont remis avant leur acceptation. Mais sur ce point BAM nuance : «la consultation de ce service n'assure pas la garantie des paiements. C'est plutôt un outil d'aide à la décision pour les commerçants», ont longuement insisté les superviseurs du projet.

Maarouf (BTI Bank) : "On a apporté une bouffée d'air au secteur immobilier"

Autrefois bénéficiaire des délocalisations, longtemps décrié pour ses conditions de travail, le secteur des centres d'appels téléphoniques au Maroc se trouve désormais dans l'obligation d'évoluer face à la concurrence de destinations moins chères.Faute d'offre intéressante dans sa branche, elle travaille comme téléconseillère chez Outsourcia depuis trois ans : "comparé aux deux autres centres d'appels où je suis passée, il y a une bonne ambiance".Pour beaucoup de jeunes Marocains diplômés du supérieur, les centres d'appels représentent une porte d'entrée sur le marché du travail, alors qu'en ville, quatre jeunes sur dix sont au chômage.

Grands équilibres macroéconomiques : les mauvais chiffres de Mars

Les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués par une hausse du déficit de la balance commerciale de 10,6% à 48,70 milliards de dirhams (MMDH) à fin mars 2018 contre 44,02 MMDH lors de la même période un an auparavant, selon l’Office des changes. Les importations ont atteint 117,14 MMDH à fin mars 2018 contre 108,21 MMDH une année auparavant soit une hausse de 8,2%, alors que les exportations ont progressé de 6,6% pour se chiffrer à 68,45 MMDH contre 64,19 MMDH à fin mars 2017, précise l’Office des changes dans sa note sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de mars 2018.

Marché des capitaux : La Bourse de Casablanca et la SFI facilitent l’accès aux entreprises marocaines

La Bourse de Casablanca élargit le spectre de ses partenariats et réitère son engagement en faveur des entreprises marocaines. Pour renforcer son action dans ce sens, la Place casablancaise, deuxième plus importante Bourse dans le continent africain en termes de capitalisation, s’est associée récemment avec la Société financière internationale, membre du Groupe de la Banque mondiale. Ce partenariat tend à développer l’attractivité des entreprises marocaines vis-à-vis des investisseurs. Il s’inscrit, selon une dernière communication de la Bourse de Casablanca, dans le cadre des efforts déployés par la SFI pour soutenir la création d’emplois et la croissance économique au Maroc.

Maroc : l’économie informelle évaluée à 170 milliards de dirhams

La Confédération patronale marocaine, qui publie un rapport choc sur l’ampleur du secteur informel dans le royaume, présente plusieurs pistes pour intégrer ce secteur à l’économie formelle. Ces chiffres choc ont été révélés par une étude réalisée par le cabinet Roland-Berger pour le compte de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Consciente du glissement des entreprises vers le secteur informel, le patronat a proposé à travers cette étude des mesures d’intégration en vue de rendre le secteur formel plus attractif et de s’attaquer à l’origine des produits vendus sans être soumis ni aux impôts, ni aux charges sociales et ne respectant pas les normes de conformité.

Vision 2020 du tourisme: La déception persiste

Au moment où les assises du tourisme sont en stand-by depuis quatre ans, le symposium organisé par le Conseil du développement et de la solidarité (CDS), hier à Rabat, a permis aux professionnels et responsables publics de relancer le débat sur les actions à même de booster la destination Maroc. Les avis sont partagés sur les défaillances de la vision 2020, surtout en matière de gouvernance du secteur. Miriem Bensaleh-Chaqroun, présidente de la CGEM, a relevé plusieurs incohérences, bien que le Marc se positionne comme la première destination touristique en Afrique.

Le Maroc vise un taux intégration locale de 65% dans le secteur automobile en 2020

Les besoins de la sous-traitance dans le secteur automobile sont actuellement estimés à 600 millions d'euros. Avec les nouveaux arrivants sur le marché, ils devraient atteindre en 2020 plus d'un milliard d'euros. Avec un taux d'intégration locale estimé à 50% environ et la création de 80.000 emplois en 2017, en avance par rapport aux objectifs fixés dans le plan stratégique 2020 qui ciblait 70.000 emplois, il est possible de dire que la structuration en écosystème est sur la bonne voie.

Problèmes sanitaires, fiscalité... comment mettre à niveau la filière avicole?

Le ministre de l'Agriculture, Aziz Akhannouch, a répondu, en début de semaine, aux diverses revendications des professionnels du secteur avicole. Youssef Alaoui, président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), nous donne les détails de cette rencontre. Transports insalubres, augmentation des abattages traditionnels dans les quartiers, aberrations fiscales... Autant de revendications des représentants de la filière avicole auxquelles le ministre de l'Agriculture, Aziz Akhannouch, a répondu lors de la réunion qui s'est tenue le 10 avril à Casablanca en présence, également, des représentants du ministère de l'Agriculture, de l'Office National de sécurité sanitaire et alimentaire (ONSSA) et de la Mutuelle agricole marocaine d'assurance (MAMDA).

Quels sont les engagements du gouvernement Saâdeddine El Othmani pour l’emploi ?

Devant ses collègues de la Commission interministérielle de l'emploi, Mohamed Yatim a énoncé ce lundi 9 avril les grandes lignes du programme d'application du Plan national de promotion de l'emploi (PNPE). Présidée par le Chef du gouvernement, Saâdeddine El Othmani, cette commission a fixé les mesures "à même d'améliorer la relation entre l'emploi et les conditions de travail" soulignait le ministre de tutelle dans l'exposé dont TelQuel détient une copie. Si les objectifs généraux sont connus, aucun détail sur les moyens de leur mise en oeuvre n'a filtré.

OPCI: les évaluateurs indépendants doivent désormais être agrées par l’Etat

Bonne nouvelle pour les gestionnaires d'actifs et les investisseurs. Le Conseil du gouvernement réuni ce jeudi 12 avril a adopté deux projets de décrets relatifs aux Organismes de placement collectif immobilier (OPCI). Le décret n° 2.18.32, portant application des articles 31 et 33 de la loi 70-14 relative aux OPCI, détermine les modalités de délivrance, de retrait, de vérification des conditions de délivrance d'agréments aux évaluateurs immobiliers d'actifs d'OPCI. Il fixe également la composition et le mode de fonctionnement de la commission consultative chargée d'émettre un avis sur les demandes d'agréments.

Les chiffres choc de l’économie informelle

L’informel gangrène l’économie nationale. Et inquiète les opérateurs économiques. La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) en particulier, qui vient de présenter les résultats d’une étude relative aux impacts de l’économie informelle sur la compétitivité des entreprises. Cette démarche du patronat est motivée par deux choses essentielles : d’une part, la CGEM a une responsabilité par rapport aux grands dossiers économiques du Royaume et, d’autre part, il s’agit de libérer la compétitivité du secteur privé.
Conjoncture du 16 au 20 Avril 2018

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