Conjoncture du 11 au 15 Février 2019



Veille Maraacid


Gros appétit pour les énergies renouvelables

D’ici à 2020, l’UE s’est fixé comme objectif d’atteindre 20% de la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie et à au moins 32% d’ici à 2030. C’est d’ailleurs l’un des indicateurs-clés de la stratégie «Europe 2020». Depuis 2004, la part de ces sources s’est considérablement accrue dans tous les Etats membres, d’après les récentes statistiques d’Eurostat (l'Office statistique de l'Union européenne). Par rapport à 2016, elle a augmenté dans 19 des 28 Etats membres.

Mohammed Maarouf-DG de BTI Bank* : « Le bilan de la banque participative est très encourageant » 

Le bilan des banques participatives au Maroc est très réjouissant et très encourageant puisque les données jusqu’à d’octobre 2018, il y a eu 95 agences et 52.000 comptes ouverts, avec des dépôts de 1.32 milliard de dirhams. C’est quand même une réalisation plus qu’honorable, sachant qu’au niveau du financement, le secteur a pu financer 3.61 milliards de dirhams avec la Mourabaha immobilière et auto. Et on n’a pas encore toute la panoplie de produits qui permet de répondre à la fois aux besoins des particuliers et des entreprises. C’est un bilan plus qu’honorable sachant que l’écosystème n’est pas encore définitivement créé, et que la panoplie des produits et services n’est pas encore mise en place dans son intégralité.

Téléphonie: Le marché en plein boom

Le business des télécommunications affiche une bonne santé. Pour preuve, les ventes ont totalisé 7,32 milliards de DH en 2018, en hausse de 12,4% par rapport aux écoulements de 2017. Elles représentent un peu plus de la moitié du chiffre d’affaires réalisé par le marché des biens d’équipement de la maison. En 2018, le volume global a atteint 14,52 milliards de DH, soit une croissance de 9,1% par rapport à 2017. C’est ce qui ressort des dernières statistiques publiées par le cabinet GfK Maroc. «Les bons résultats de 2018 ont été principalement générés par le secteur des télécommunications, qui reste une catégorie en pleine croissance», commentent les experts.

Investissement : plus de 11 milliards de dirhams d’engagements en 2018 dans le Souss Massa

C’est la préfecture d’Agadir Ida Outanane qui se taille la part du lion dans ce flux d’investissement. Durant l’année 2018, la localité a concentré 61% des dossiers de projets traités favorablement avec une enveloppe d’investissement qui dépasse les 4,7 milliards de Dhs. Ce qui représente près de 41% des investissements qui seront injectés dans la région du Souss Massa avec à la clé 54% des emplois programmés, soit 6401 postes, est-il indiqué dans une note du CRI. Sur le plan sectoriel, c’est l’industrie qui arrive au premier rang des secteurs porteurs de projets avec plus de 6,62 milliards de DH, soit plus de 56,25% du montant global des engagements 2018.

Le Maroc pourrait capter entre 2 et 4% de la demande mondiale en 2030

Le Maroc serait en mesure de produire suffisamment de carburants propres pour répondre aux besoins de son industrie, mais aussi de prendre une part comprise entre 2 et 4% de la demande mondiale. Ce sont là les résultats d'une étude des instituts allemands Fraunhofer IMWS, IGB et ISI effectuée afin de tracer une feuille de route pour la mise en œuvre du «Power to X», une technologie de stockage et de production de combustibles propres à partir d'énergies renouvelables. Pour cela, une nouvelle plateforme de recherche, dont le site reste à définir, avec un budget d’investissements de 150 millions de dirhams, sera bientôt lancée.

Tunisie : le déficit commercial se creuse en janvier 2019, à 524 millions $

Le déficit de la balance commerciale de la Tunisie a atteint 1,57 milliard de dinars (524 millions de dollars) en janvier 2019 contre 1,21 milliard de dinars durant le même mois de 2018, selon les données publiées par l’Institut national de la statistique (INS). Durant le mois de janvier de l’année en cours, les exportations se sont établies à 3,81 milliards de dinars, soit une hausse de 21,9 % comparativement au même mois de l’année écoulée.

L’épargne, nouveau champ de bataille des compagnies d’assurance

L’annonce, la semaine dernière, par l'assureur Allianz d'un nouveau produit d'épargne, avec une promesse de rendement de 4,5% par an, relance la course sur le circuit très disputé de l'épargne. Le timing de ce produit surprend, après une année où la rémunération est restée faible, aussi bien sur les bons du Trésor et sur la dette privée, fonds de portefeuille des compagnies, que sur les actions qui ont offert un rendement de 4%, mais ont perdu 8% de leur valeur en 2018.

Télécoms : la mutation passera par la Data

Si la tendance est connue, son ampleur n'en reste pas moins impressionnante. Au cours des dernières années, le trafic des données mobiles a véritablement explosé. Sur la période 2011-2017, le parc Internet mobile a été multiplié par 8. Il est passé de 2,6 à 20,8 millions d’utilisateurs, soit un taux de pénétration de près de 60%. En même temps, celui d’Internet ADSL a plus que doublé, passant de 0,59 à 1,33 million d’utilisateurs.

Maroc-Australie : d’énormes atouts à exploiter

Avec un commerce bilatéral qui n'a pas dépassé les 97 millions de dollars en 2018, le potentiel est bien au-delà de cette performance et il y'a tant à faire. C’est dans cette perspective qu'intervient la visite d'une importante délégation des institutionnels et des professionnels économiques marocains, conduite par le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, M. Aziz Akhannouch, au pays-continent du 4 au 13 février.

Industrie: Des avancées et des ratés

Des avancées mais beaucoup de chemin reste à faire. Le secteur de l’industrie manufacturière affiche certes quelques performances, mais ce n’est pas encore la vitesse de croisière. Sur la période 2008-2017, sa contribution à l’ensemble des valeurs ajoutées s’est établie à 17,5% (aux prix courants) et plus de 60% à celles des activités secondaires. Mais la croissance de cette valeur ajoutée stagne aux alentours de 2,2% depuis 2015 et la contribution à la croissance du PIB reste limitée à moins de 1%.

Produits du terroir: Pari sur les produits bio et la labellisation

Le développement des produits du terroir est considéré comme une innovation dans le Plan Maroc Vert. Il s'agit d'une alternative très prometteuse pour le développement local, viable et durable, particulièrement dans les zones marginalisées, dotée d'un budget de 34,35 millions de DH sur la période 2010-2018. Cette enveloppe a été mobilisée pour l’aménagement et la réhabilitation des centres et unités de valorisation des produits du terroir ainsi que l’acquisition de matériel de valorisation et d’emballage. Elle a également été utilisée pour la formation et la participation aux foires locales, régionales, nationales et internationales.

Produits du terroir: 500 millions de DH

Depuis 2014, l’ADA a organisé 3 éditions du concours marocain des produits du terroir. Cette manifestation bisannuelle permet de mettre en valeur les meilleurs produits du terroir marocain et de promouvoir leur notoriété au niveau des marchés nationaux et internationaux. On constate une nette évolution des coopératives participantes et aussi celle de leurs produits. Les produits du terroir, véritable levier d’intégration et de développement du monde rural, sont en train de se structurer. Avec une stratégie, lancée en 2012 par le Plan Maroc Vert pour le développement de la commercialisation des produits du terroir et dont le pilotage a été confié à l’Agence pour le développement agricole (ADA), le secteur commence à voir les premiers résultats.

Télécoms, Banques, Mines, Agroalimentaire portent le Masi

L’indice vedette de la Place casablancaise a signé une hausse convaincante de 1,02% à 11.501,53 points. Le baromètre des valeurs les plus liquides a de son côté glané 1,06% à 9.345,24 points. Les indices Ftse ont progressé dans les mêmes proportions. Les secteurs Télécommunication, Banques, Mines, Agroalimentaire et Immobilier ont soutenu la hausse du marché. Les performances annuelles se sont renforcées à 1,21% pour le Masi et 1,22% pour le Madex. La capitalisation boursière s’est fixée à 593 milliards de DH.

Etude DEPF : Echanges commerciaux Maroc-Espagne, un essor impressionnant - La Nouvelle Tribune

En 2017, le commerce bilatéral a affiché une hausse de 13,2% par rapport à 2016, sous l’effet conjugué de la hausse des exportations marocaines vers l’Espagne de 11,3% (58,9 milliards de dirhams) et de celle des importations du Maroc en provenance de ce pays de 14,9% (73,8 milliards de dirhams).Les importations marocaines en provenance de l’Espagne ont atteint 73,8 milliards de dirhams en 2017, en hausse de 14,9% par rapport à 2016 (9,5 MMD).Les importations marocaines en provenance de l’Espagne ont poursuivi une tendance haussière pour atteindre 73,8 milliards de dirhams en 2017 (en hausse de 14,9% par rapport à 2016), faisant de ce pays le premier fournisseur du Maroc avec une part de 16,8% du total des achats de notre pays.

Au secours, la Sidérurgie nationale menacée par les lobbies du Dumping !

La politique industrielle du Maroc est incontestablement aujourd’hui l’une des questions les plus importantes adressées aux pouvoirs publics du fait de ses impacts économiques, financiers, mais aussi sociaux. S’interroger sur son avenir, les menaces qui la fragilisent, les lacunes graves qui la caractérisent, et son devenir même à la lumière de plusieurs événements récents, est donc un impératif qui exige d’être rapidement réglé et dans des conditions optimales de réussite.

Maroc-Espagne : Le Partenariat Stratégique multidimensionnel vise la consolidation du dialogue permanent et de la coopération bilatérale

Le Partenariat Stratégique multidimensionnel entre les Royaumes du Maroc et d’Espagne, qui a fait l’objet d’un mémorandum d’Entente signé mercredi, lors d’une cérémonie présidée par SM le Roi Mohammed VI et SM le Roi Felipe VI au Palais des Hôtes à Rabat, s’assigne pour objectif principal la consolidation du dialogue permanent et de la coopération concrète et mutuellement avantageuse entre les deux pays. Les principes devant guider ce partenariat sont la souveraineté, l’unité nationale et l’intégrité territoriale, le règlement pacifique des différends, l’amitié et le bon voisinage, l’égalité, le respect mutuel, le dialogue et la coopération d’égal à égal, ainsi que le respect de la légalité internationale.

Création d’entreprises : Plus de 90.000 nouvelles immatriculations en 2018

Une grande dynamique de création d’entreprises a été observée au cours de l’année 2018. On note dans ce sens plus de 15.000 nouvelles entités par rapport à l’année d’avant. C’est ce que l’on peut tirer des derniers indicateurs relevés dans le tableau de bord général de l’Office marocain de propriété industrielle et commerciale (Ompic). Le baromètre de création d’entreprise est dans le vert confirmant ainsi le trend haussier observé depuis 2010.

Libéralisme économique au Maroc : Quelle lecture du rapport de l’Heritage Foundation 2019 ?

Chaque année, la fondation Américaine "The Heritage Foundation" publie son enquête annuelle "Index of Economic Freedom". Faut-il rappeler que cet indice a été créé en 1995, selon une approche inspirée de la fameuse métaphore " La Main Invisible" du prophète du libéralisme Adam Smith, dans son fameux ouvrage "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations", à savoir que "l'existence d'institutions élémentaires préservant la liberté des individus à se consacrer à leurs propres intérêts économiques garantit une prospérité plus importante de toute la société dans son ensemble" Elle est mesurée à travers des indicateurs répartis en quatre catégories, qui sont eux-mêmes subdivisées en douze sous-catégories équi-pondérées qui sont : Autorité de la loi, Taille du gouvernement, efficacité réglementaire et l'ouverture des marchés.

Tunisie: la dépréciation du dinar fait perdre le pouvoir d'achat 88% de son potentiel en huit ans

A cause d'une flagrante dépréciation du dinar face aux deux principales devises étrangères, euro et dollar, le pouvoir d'achat du Tunisien a perdu 88% de son potentiel entre 2010 et 2018, selon Ridha Skandali, expert économique et universitaire tunisien. Évoquant les principales raisons expliquant cette dépréciation, M. Skandali a tenu à pointé du doigt, entres autres, l'aggravation du déficit commercial passant de 4,8% du PIB en 2010 à 12,3% en 2018. D'autres facteur expliquent cette allure alarmante de la monnaie nationale tunisienne à savoir l'injection d'une liquidité abondante sur le marché local soit 15 milliards de dinars en 2018 contre seulement un milliard de dinars huit ans auparavant; d'après l'expert tunisien.

DEPF: Tableau de bord sectoriel de l'économie marocaine (Janvier 2019)

Le Maroc s’est engagé dans une stratégie de transformation profonde de son économie moyennant des stratégies sectorielles visant la modernisation de son appareil productif et le renforcement de ses performances et de sa résilience.Ainsi, l’intérêt porté par notre paysà la modernisation accélérée des activités relevant du secteur primaire obéit autant à une logique de consolidation des ressorts sectoriels de la croissance de l’économie nationale et à la mobilisation de gisements additionnels d’emplois qu’à l’impératif d’assurer une meilleure valorisation des ressources naturelles et le renforcement de leur durabilité.

Finances publiques : la voie de la perdition

Dans son exposé des grandes lignes de la Loi de finances 2019, le ministre de l’économie et des finances a tracé les grandes priorités du gouvernement, à savoir éducation, santé, emploi et réduction des inégalités. En d’autres termes, on comprend que le gouvernement veut réaliser une politique de relance économique, tant les secteurs identifiés sont très consommateurs de dépenses publiques. Cela signifie, en l’absence d’augmentation d’impôts, une aggravation du déficit budgétaire et donc de l’endettement déjà à des seuils inquiétants, à moins que le ministre n’ait trouvé le moyen d’améliorer les prestations des secteurs visés à budget constant (et dans ce cas, il faut qu’il nous montre comment) ou qu’il compte prioriser ces secteurs au détriment d’autres (et dans ce cas, il faut qu’il nous les désigne).

Décrocher un premier emploi reste la difficulté principale pour les chômeurs

Sur les 1,216 million de chômeurs recensés en 2018, près de 60% (57,9% exactement) sont des primo demandeurs d’emploi, selon la dernière enquête du HCP sur le marché du travail. Dans cette catégorie, les femmes sont plus nombreuses (69,1%) que les hommes (5,8%), précise l’enquête. Deuxième caractéristique du chômage au Maroc, les personnes concernées sont un peu plus de deux tiers (67,6%) à être à la recherche d’un emploi depuis une année ou plus. Là encore, la proportion des femmes est plus importante (75,4%) que celle des hommes (63,5%).

Maroc-Espagne : IDE, le parent pauvre de la coopération bilatérale

Les derniers chiffres publiés par la DEPF montrent que l’Espagne se positionne comme premier client du Maroc et ce, depuis 2014 après avoir été historiquement le deuxième client du Maroc avec une part moyenne de plus de 17,7% entre 2000 et 2010 (contre 26,2 % pour la France). Pour l’Espagne, le Maroc est le 11ème fournisseur. Le Maroc représente 2,8% des importations de l’Espagne en provenance du monde en 2017 contre 1,9% en 2010.

« L’Espagne, premier partenaire commercial du Maroc depuis 2013 »

Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Espagne se sont développés d’une façon remarquable durant ces dernières années. C’est ainsi que l’Espagne est devenue depuis 2013 le premier partenaire commercial du Maroc, devançant la France. En 2017, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 132 milliards de dirhams avec 58,8 milliards à l’export et 73,7 milliards à l’import, soit un taux de couverture de 80%. D’ailleurs les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Espagne ont progressé de 10% par an depuis 2011. L’Espagne est aussi un partenaire privilégié, puisqu’elle absorbe 33% des exportations du Maroc sur l’Europe, et 26% des importations du Maroc en provenance d’Europe viennent de l’Espagne.

Parole de Modi : L’Inde deuxième plus grande économie du monde d’ici 2030

« Des instances de premier plan telles que le FMI et la Banque mondiale prévoient que la même tendance de croissance économique se poursuivra au cours des prochaines années. Dans un environnement économique mondial incertain, l’Inde a fait preuve d’une formidable résilience en tant qu’acteur majeur de l’économie mondiale », a déclaré Modi lors du discours inaugural de la Conférence internationale sur le pétrole et le gaz (Petrotech-2019) à Noida.

Les performances du secteur halieutique demeurent insuffisantes

L’intérêt porté par le Maroc à la modernisation accélérée des activités relevant du secteur primaire obéit à une logique de consolidation des ressorts sectoriels de la croissance de l’économie nationale et à la mobilisation de gisements additionnels d’emplois, relève la Direction des études et prévisions financières (DEPF). Cet intérêt obéit également «à l’impératif d’assurer une meilleure valorisation des ressources naturelles et le renforcement de leur durabilité», assure ce département relevant du ministère de l’Economie et des Finances dans le «Tableau de bord sectoriel de l’économie marocaine» du mois de janvier 2019.

Les opérateurs australiens intéressés par le marché marocain des céréales

Les opérateurs australiens sont très intéressés par le marché céréalier marocain à fort potentiel d’importation, a déclaré, lundi à Sydney, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch. “Les opérateurs australiens ont manifesté un grand intérêt pour le marché marocain”, réputé pour être un grand importateur de céréales, a indiqué M. Akhannouch dans une déclaration à la MAP en marge de la visite d’une délégation marocaine au siège de GrainCorp, leader australien d’exportation de céréales.

Le Maroc sur la bonne trajectoire

Le Maroc est sur une bonne trajectoire. Le constat est dressé par la dernière livraison de la Banque africaine de développement. Un rapport présenté au dernier sommet de l’Union africaine qui s’est déroulé les 10 et 11 février à Addis-Abeba (Ethiopie) avec la participation du chef du gouvernement. Pour l’institution bancaire, «l’économie marocaine demeure résiliente». La croissance du PIB réel reste positive, mais connaît une décélération, pour s’établir à 3,1% en 2018 contre 4,1% en 2017. Ceci, en lien avec une pluviométrie moins abondante en 2018 qu’en 2017. Le déficit budgétaire, estimé à 3,9% en 2018 contre 3,7% en 2017 devrait baisser graduellement, sous l’effet de la consolidation budgétaire et des réformes fiscales, avec à la clé la maîtrise des dépenses publiques. Et une mobilisation accrue pour accroître les recettes.

Quand le phosphate marocain rencontre le potassium éthiopien

Le groupe marocain OCP a obtenu l’autorisation du gouvernement marocain pour la création d’une joint-venture à 50/50 avec l’Ethiopian Chemical Industry Corporation, une entité publique sous l’égide du ministère éthiopien de l’Industrie. L’entreprise ainsi créée sous le nom de Dire Dawa Fertilizer Complex démarre avec un capital de 50 millions de dollars de capital social. L’investissement projeté est de 2,4 milliards de dollars et devrait permettre la production de 2,5 millions de tonnes d’engrais par an d’ici 2022. Un investissement supplémentaire de 1,3 milliard de dollars devrait suivre en 2025 pour porter la capacité totale à 3,8 millions de tonnes par an d’engrais.

Accès à l’emploi : Coup de pouce de 96,6 M$ de la BAD au Maroc

Le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé, mardi à Rabat, un accord de prêt pour le financement du programme axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi, portant sur un montant de 96,6 millions de dollars américains (soit environ 923 millions de dirhams). Paraphé par le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaaboun, et la représentante résidente de la Banque africaine de développement (BAD) au Maroc, Leila Farah Mokaddem, en présence du ministre du Travail et de l’Insertion Professionnelle, Mohamed Yatim, cet accord vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population à travers un accès inclusif à l’emploi et au développement des compétences.

Impôts: Exit les régimes à la carte

Les centres de coordination, des banques et holdings offshore passent au droit structures sont désormais soumises à l’IS progressifLe régime fiscal avantageux des centres de coordination aura vécu. Le régime fiscal de droit commun s’applique à l’exercice ouvert à partir du 1er janvier 2019.

Vers une géopolitique de l’énergie plus complexe ? Une analyse prospective tridimensionnelle de la transition énergétique

Le dernier rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP1) a enregistré une augmentation des investissements dans les énergies renouvelables (ENR) de 2 %, entre 2016 et 2017 (environ 280 milliards de dollars), soit des montants cumulés depuis 2010 d’environ 2 200 milliards de dollars. Près de 157 GW de nouvelles capacités de production électrique renouvelables ont ainsi été ajoutés en 2017, soit près de 70 % des nouvelles capacités de production électriques. Les technologies du solaire, de l’éolien, de la géothermie, de la biomasse, de la valorisation énergétique des déchets, des énergies marines et de l’hydraulique (inférieur à 50 MW) représentent 12,1 % de la génération électrique mondiale, contre 11 % en 2016. Le secteur du solaire (38 % des nouvelles capacités de production électrique) et la Chine (45 % des investissements dans les ENR) figurent au premier rang des bouleversements observés dans le mix électrique mondial.

Finances participatives: «De nombreux challenges sont à relever l’année prochaine»

Après un an et demi du démarrage de l’activité des banques participatives au Maroc, les réalisations sont satisfaisantes et les perspectives prometteuses à plusieurs égards. Les banques participatives ont permis d’apporter les capitaux des partenaires étrangers de l’ensemble des banques participatives pour un montant total dépassant les 650 millions de DH. En termes de couverture, près d’une centaine de nouvelles agences bancaires ont été ouvertes à travers le Royaume. Ce démarrage a été accompagné de création de chartes marketing des différents opérateurs, d’actions de communication et de vulgarisation des concepts de la finance participative au public. Il a contribué au marché de l’emploi, avec le recrutement et la formation de plus de 600 personnes, et le lancement de cycles de master et certification.

Banques participatives: «Eclosion d’un marché porteur»

A l’issue du premier trimestre de l’année 2018, un dossier de financement immobilier sur dix a été traité par une banque participative. Au dernier salon de l’auto, occasion du lancement de la Mourabaha auto, les banques participatives ont été prises d’assaut par les visiteurs dont l’intérêt était plus que visible pour ces nouveaux produits. Ainsi, pour ces produits, l’encours qui est passé de 159 millions de DH à fin 2017 à 3,61 milliards de DH à fin octobre 2018 est révélateur de la forte demande pour les produits de financement offerts par les banques participatives.

Produits bio : Le Maroc ne couvre même pas ses besoins

Booster la part des produits bio dans les exportations marocaines est un défi pour l’Association marocaine des exportations marocaines. Face à une demande étrangère sans cesse croissante, il est nécessaire de mettre en place une structure de PPP. Une rencontre a ainsi été organisée récemment par l'ASMEX en partenariat avec le Club des Entrepreneurs Bio (CEBio) dans le but de passer au peigne fin les questions des exportations du secteur. Les opérateurs ont ainsi identifié différents constats.

Modèle de développement : Les préalables, les contraintes et les limites de la réforme  

Ces sont là des questions que le Professeur universitaire et Directeur de la Revue marocaine des sciences politiques et sociales, Abdelmoughit Benmessaoud Tredano, a abordé lors de la rencontre organisée par la Revue Marocaine des Sciences Politiques et Sociales, en partenariat avec la Fondation Hanns Seidel, sur le thème : Le modèle de développement, Quel modèle ?Le cas de l’Iran est également cité en exemple puisque depuis 1953, date de nationalisation du pétrole iranien et le coup d’Etat contre Mossadegh, même avec la présence d’une élite politique engagée en faveur de son peuple, l’ingérence des puissances occidentales empêche et rend difficile la réussite de toute politique de développement autonome, soutient Tredano.« Donc, une réforme profonde du politique, du judiciaire et de l’administration s’impose », selon Tredano.

Comment améliorer la consommation sans dégrader les finances extérieures

D’une moyenne de 5% par an entre 2006 et 2012, l’évolution de la consommation des ménages est tombée à une moyenne de 3,2% par an entre 2013 et 2018. Sans aucun doute, l’une des explications à l’atonie de l’activité de ces dernières années est à chercher dans ce fort repli de la consommation des ménages. Et ceci pour la simple raison que cette variable est le pilier central de la croissance économique au Maroc. Elle représente 57/58% du PIB. Encore en 2018, malgré son ralentissement, la consommation des ménages a participé pour plus de deux tiers (66,7%) à la hausse du PIB – estimée, pour rappel, à 3%. Le dernier tiers provient de l’investissement, tandis que la demande extérieure est venue, elle, atténuer de 1 point la croissance économique globale.

Marché boursier : 18,9 milliards de dirhams échangés au 4ème trimestre 2018

Net repli des échanges boursiers vers fin 2018. Le volume global a enregistré une baisse à deux chiffres au quatrième trimestre de l’année . 18,934 milliards de dirhams ont été réalisés sur cette période aussi bien sur le marché central que sur le marché des blocs. Cette valeur s’inscrit en régression de 30,71 % par rapport à la même période de l’année précédente. De ce fait, le volume global annuel est revenu à 46,91 milliards de dirhams contre 65,53 milliards de dirhams une année plus tôt.
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