Conjoncture du 07 au 11 Mai 2018



Veille Maraacid


À quand une autosuffisance en céréales?

Il y a aura moins d’importations de céréales et notamment de blé cette année, mais l’on continuera à importer tout de même. Une importation conséquente en céréales et notamment en blé, en cette conjoncture économique actuelle, n’aurait pas été sans conséquences sur les équilibres macro-économiques et la balance des paiements surtout avec cette phase expérimentale du régime de change. C’est dire que la baisse de la quantité des importations sera tempérée par la hausse des cours internationaux du blé sachant que notre fournisseur principal, la France, connaît une baisse de production qui le poussera à revoir à la hausse ses prix.

Propriété industrielle: Un accélérateur de croissance pour le Maroc

ŒUVRER pour que le Maroc soit sur l’échiquier mondial de l’innovation industrielle. C’est le credo partagé par Adil El Maliki, DG de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), et Benoît Battistelli, président de l’Office européen des brevets (OEB). Les deux hommes sont venus rencontrer, lundi dernier, les industriels, chercheurs et universitaires de la ville de Fès. L’occasion pour eux de présenter les nouveaux enjeux de l’innovation industrielle.

La Cour des comptes préconise de limiter le volume du portefeuille public

Dans son rapport sur "le secteur des établissements et entreprises publics au Maroc :Ancrage stratégique et gouvernance" présenté, mardi, devant la commission de contrôle des finances publiques à la chambre des représentants, par Mohammed Bastaoui, président de la 2ème Chambre de la Cour des Comptes, en présence du président de la Cour, Driss Jettou, la Cour recommande de limiter le volume du portefeuille public selon une approche stratégique prédéfinie et de revoir les mécanismes de l'élargissement de son domaine tout en préservant l'indépendance de l'entreprise publique.

Le brent à 77 dollars le baril après l’annonce de Trump

Largement attendues par les marchés, les annonces faites mardi par le président américain ont surtout pour effet pour l'instant de faire grimper les cours du pétrole sur des anticipations d'impact sur la production iranienne et de montée des tensions au Moyen-Orient. Le Brent de la mer du Nord prend ainsi 2,9% pour atteindre un pic de trois ans et demi à 77 dollars le baril. Le brut léger américain bondit également (+2,8% à 71 dollars).

Impôt sur les sociétés : une baisse en trompe-l’œil lors du 1er trimestre

La croissance des sociétés marocaines s’est nettement améliorée en 2017. L’an dernier, les profits générés par les entreprises cotées à la bourse de Casablanca se sont élevés à 32 milliards de dirhams, contre 28 milliards en 2016, soit une hausse de 13,2%. En toute logique, le premier acompte payé en 2018 par les entreprises au trésor devrait normalement refléter cette hausse. Pourtant, les recettes au titre de l'IS sur le premier trimestre 2018 enregistrent une baisse de 16,9% par rapport à la même période en 2017.

Boycott/Filière laitière: En jeu, 470.000 emplois permanents

L’élevage participe pour le tiers du PIB agricole. Et sa composante laitière en est la principale locomotive, car elle constitue la source de trésorerie à longueur d’année pour l’éleveur. En particulier les très petits qui disposent de moins de 5 vaches. Leur part pèse pour 80% des exploitants. Il va sans dire qu’une déstabilisation du secteur, notamment au niveau de la consommation du lait, impacte d’abord l’éleveur. La réaction de la transformation peut s’avérer également catastrophique sur l’emploi. Dans le cas d’espèce, les gros opérateurs peuvent envisager des restructurations avec à la clé l’orientation vers l’import pour s’assurer une matière première, au demeurant bon marché.

Les métiers verts, véritable niche de création d’emplois au Maroc et en Afrique (responsable)

Les métiers verts, véritable niche de création d’emplois au Maroc et en Afrique (responsable)Rabat – Les métiers verts ou verdissants, qui contribuent à la préservation de l’environnement, représentent une véritable niche de création d’emplois au Maroc et en Afrique, a indiqué, mercredi à Rabat, le directeur du forum marocain des métiers verts, Sidi Mohammed Lamghari.Outre les avancées en matière d’emplois verts et les perspectives d’avenir de cette niche d’emploi au Maroc et en Afrique, d’autres thématiques ont été abordées lors de cette édition dont le Royaume et ses grands projets verts, l’économie circulaire, les métiers verdissants au Maroc, et l’entreprenariat vert.

Lancement du jumelage Maroc-UE consacré à l'appui au renforcement du secteur de l’énergie

D'une durée de 24 mois (2018-2020), le jumelage financé par l'UE à hauteur de 1.150.000 euros, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme «Réussir le statut avancé entre le Maroc et l'UE», indique un communiqué du ministère de l'énergie, des mines et du développement durable.Ce jumelage qui prévoit la mobilisation d'experts européens à Rabat ainsi que plusieurs visites d'étude de cadres marocains à l'Europe vise le renforcement des capacités du ministère de l'énergie, des mines et du développement durable pour rédiger des textes réglementaires, notamment en matière de régulation du marché de l'électricité, en référence au processus de convergence, d'élaboration d'un diapositif du suivi de la mise en œuvre de la stratégie énergétique au niveau national et régional et d'amélioration des méthodes du ministère pour l'analyse prospective énergétique à long terme.

Chômage : Une baisse en trompe l’œil

Sur une année, ce taux est passé de 10,7% à 10,5% au niveau national (de 15,7% à 15,6% en milieu urbain et de 4,1% à 3,5% en milieu rural). Entre le premier trimestre de 2017 et la même période de 2018, l'économie marocaine a créé 116.000 postes d'emplois nets, 77.000 en milieu urbain et 39.000 en milieu rural, contre une création de 109.000 une année auparavant.Selon les données du HCP montrent que la branche «industrie y compris l'artisanat», après une création de 16.000 postes d'emploi l'année dernière, a perdu 9.000 postes cette année (6.000 emplois en milieu urbain et 3.000 en milieu rural), ce qui correspond à une baisse de 0,6% du volume d'emploi.

BAM : Les taux débiteurs en baisse de 15 pbs au premier trimestre 2018

Les données du premier trimestre indiquent une baisse trimestrielle du taux moyen pondéré global de 15 points de base. Dans le détail, les taux ont reculé de 21 pbs à 5,64% pour les prêts de trésorerie et de 26 pbs à 5,16% pour les prêts immobiliers. Les taux appliqués par les banques aux acquéreurs de logements sont donc repartis à la baisse, après forte hausse lors du trimestre précédent.

Hausse du déficit commercial de 11,2% au T1 2018

Les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués par une hausse du déficit de la balance commerciale de 11,2% à 30,5 milliards de dirhams (MMDH) à fin mars 2018 contre 27,4 MMDH un an auparavant, selon l'Office des changes.Les importations ont atteint 126,9 MMDH, en hausse de 8,4%, alors que les exportations ont progressé de 7,6% pour se chiffrer à 96,4 MMDH, précise l'Office des changes dans ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de mars 2018.Le taux de couverture des importations par les exportations s'est ainsi établi à 75,9% au 1er trimestre 2018 contre 76,5% un an auparavant, selon la même source.

Le risque de change au Maroc globalement mesuré

Le risque de change reste toujours d’actualité sur le continent africain. C’est le constat établi par Coface dans son étude «Risque de change en Afrique», qui s’appuie sur l’évolution de l’indice de pression des changes EMPI, utilisé pour quantifier les pressions sur une devise. Un indice plus élevé, reflétant la dépréciation et/ou la déplétion des réserves, témoigne de tensions accrues sur le marché des changes. Mehdi Arifi, Commercial Director Maghreb chez Coface, revient dans cet entretien sur la situation au Maroc

Le Masi ramène ses gains en dessous de 5%

Le Masi a cédé 0,67% à 12.935,46 points dans une séance sans relief. Le baromètre des valeurs les plus liquides a reculé de son côté de 0,64% à 10.516,18 points. Les transactions au cours de la séance se sont limitées à 72 millions de DH. Wafa Assurance a été la valeur la plus liquide avec un flux de 12,4 millions de DH. Le cours de la compagnie d’assurance est restée quasi stable (+0,02%) par rapport à la séance de la veille à 4.900 DH. Résidences Dar Saada s’est appréciée de 1,50% à 122 DH sur un volume de 12 millions de DH. En revanche, LafargeHolcim Maroc a cédé 1,39% à 1.985 DH sur un volume d’affaires de 8,9 millions de DH.

Pauvreté: 4 enfants sur 10 victimes de privations

Après le HCP, c’est au tour de l’Observatoire national du développement humain (ONDH) de se pencher sur la question de la pauvreté multidimensionnelle. Contrairement à la première institution qui s’est penchée sur la pauvreté des ménages, le rapport de l’ONDH est focalisé sur les multiples privations chez les enfants jusqu’à 17 ans. Au-delà de la pauvreté monétaire, celle multidimensionnelle est liée à la privation d’une série de dimensions essentielles pour le bien-être. C’est le cas de la santé, de la nutrition, de l’éducation, de l’accès à l’eau, au logement… Il ressort de ce document que 4 enfants sur 10 sont considérés comme pauvres d’un point de vue multidimensionnel.

Immobilier d’entreprise: Gros déficit d’espaces de qualité

Imane Kabbaj, présidente de Statimmo et DG du cabinet immobilier CBRE, décrypte les tendances du marché de l’immobilier professionnel à Casablanca. - Parmi les principales tendances de ce marché, aussi bien au Maroc qu’à l’international, l’on note l’intégration dans les stratégies immobilières des entreprises de la qualité des espaces de travail en tant que vecteur de performance et d’attractivité. Casa Anfa fait aussi partie des nouvelles zones bureaux «prime» qui émergent et qui vont tirer le marché vers le haut aussi bien par la qualité des infrastructures (connectivité, parkings, espaces verts…) que la qualité de l’offre bureaux qui s’y est développée.

Automobile: 67% de croissance des ventes en un mois!

Le segment premium n’a pas été en reste. Le salon Auto Expo a été l’occasion de faire de bonnes affaires, notamment pour Alfa Roméo et Land Rover, qui réalisent les deux meilleures croissances, avec respectivement 434,78 et 290,59%. Alfa Roméo a écoulé 123 unités, contre 23 à la même période l’an dernier. Chez Land Rover, 332 unités ont été cédées cette année contre 85 en avril 2017. Jaguar a également fait de bonnes affaires avec 134,62% de croissance, pour 61 unités vendues. Volvo a écoulé 116 véhicules. Ce qui lui fait une croissance de 107,14%.

Port de Casablanca: 270.000 tonnes de céréales en rade

La situation au port de Casablanca ne s’est guère améliorée. En fin de la semaine dernière, environ 270.000 tonnes de céréales flottaient en rade du port, soit plus d’une dizaine de céréaliers qui attendaient d’être déchargés. Ceci, bien que le concessionnaire principal ait ouvert deux quais en plus du déchargement dans les silos dédiés. Le forcing à l’import se justifiait par la révision du droit d’importation du blé tendre qui devrait prendre effet à partir du 15 du mois en cours.

Maroc : 47 % des actifs en emploi ont un poste surclassé

Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a présenté très récemment une étude sur la formation et l’emploi au Maroc. Cette livraison arrive à un moment où plusieurs observateurs et économistes critiquent l’inadéquation entre les deux. L’étude réalisée par les équipe d’Ahmed Lahlimi, le haut-commissaire au plan, s’est basée sur les données recueillies lors du recensement général effectué en 2014. Et le verdict est étonnant : près de 47 % des actifs marocains occupent un poste pour lequel ils n’ont pas toutes les compétences.

Les pays africains qui ont reçu le plus de transferts de fonds de leurs diasporas en 2017

Le Nigeria est le pays d’Afrique subsaharienne qui a reçu le plus de fonds envoyés par les migrants en 2017, selon un rapport publié le 22 avril par la Banque mondiale. Le rapport publié en marge des Assemblées de printemps du groupe de la Banque mondiale et du FMI souligne d’autre part que les transferts des migrants représentent une part particulièrement importante du PIB du Libéria (27%), des Comores (21%), de la Gambie (21%), du Lesotho (15%), du Sénégal (14%) et du Cap-Vert (13%).Globalement, les transferts des fonds des migrants vers l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne sont passés de 34 milliards de dollars en 2016 à 38 milliards de dollars en 2017, grâce notamment à la reprise de l’économie mondiale et à la remontée progressive des prix du pétrole.

Risque de change: L’Afrique fortement touchée

Les résultats confirment les importantes pressions subies par les devises africaines lors de l’année 2016, mais révèlent aussi une atténuation de celles-ci l’année suivante. Cette tendance est particulièrement marquée en Afrique australe (Afrique du Sud, Zambie, Mozambique), où les chocs ont d’abord été absorbés par le régime de change flottant en 2016. L’amélioration des balances commerciales en 2017, grâce notamment à une augmentation de la production et des prix des matières premières exportées, a ensuite permis une relative stabilisation du cours des devises. Le Maroc fait partie des pays où la situation n’est pas critique.

Chine : L’excédent commercial avec les États-Unis gonfle

La Chine a vu ses exportations rebondir plus vigoureusement qu’attendu en avril, tandis que l’excédent commercial du géant asiatique avec les Etats-Unis, au coeur d’un vif différend entre les deux pays, gonflait encore davantage. Après avoir enregistré en mars un déficit commercial inattendu de 5 milliards de dollars sur l’ensemble des échanges extérieurs, la Chine a renoué le mois dernier avec ses habituels excédents commerciaux colossaux avec le reste du monde.

Perspectives économiques régionales : Mobilisation des recettes fiscales et investissement privé

La croissance en Afrique subsaharienne devrait être marquée par une légère hausse, et des politiques fermes sont nécessaires à la fois pour réduire les vulnérabilités et pour améliorer les perspectives de croissance à moyen terme. On estime que la croissance moyenne de la région s’établira à 3,4 % en 2018—en hausse par rapport à 2017, où elle était de 2,8 %. Plus des deux tiers des pays de la région devraient profiter d’une accélération de leur croissance, soutenue par une croissance mondiale plus forte, les prix plus élevés des matières premières et un meilleur accès aux marchés de capitaux.

L’industrie perd encore des emplois, les autres secteurs recrutent

Le taux d’emploi, c’est-à-dire le rapport entre la population active occupée et la population en âge de travailler, est toujours sur une tendance baissière: il a reculé de 0,2 point à 42,2% contre plus de 48% en 2000! Ainsi, seule une femme sur quatre environ en âge de travailler participe au marché de l’emploi. L’étude du HCP sur les nouvelles dimensions de l’emploi relève que 10 millions de femmes sont en dehors du marché du travail: 34,9% ont moins de 30 ans, 76,6% sont des femmes au foyer et près des deux tiers ne disposent d’aucun diplôme.

La BAD veut accélérer l’industrialisation de l’Afrique

A travers sa stratégie, la BAD vise à tripler le PIB industriel du continent au cours de la prochaine décennie pour passer de 584 milliards de dollars (dollars constants de 2010) en 2016 à 1.728 milliards de dollars en 2025. La BAD envisage d’accroître le nombre de bénéficiaires de ses projets en matière d’industrialisation pour dépasser 20 millions de personnes en 2025 contre 2,2 millions de bénéficiaires en 2016.

Le marché peine à sortir de son sommeil

A en croire un dicton boursier, il faut vendre ses actions en mai. Si tel devait être le cas sur la place Casablancaise, il ne connaîtrait pas beaucoup de succès cette année puisque les investisseurs sont quasi absents. Après un net recul en avril, les transactions sur le marché ont encore sensiblement chuté après les premières séances de mai. Vendredi, le volume d’affaires s’est limité à 34 millions de DH. Addoha a été la valeur la plus recherchée de la séance. Elle a drainé 9,4 millions de DH.

Le secteur des travaux publics, un pilier du développement socio-économique au Maroc

Le secteur des travaux publics constitue un des piliers du développement du tissu socioéconomique au Maroc, compte tenu de sa contribution dans l’enrichissement et la diversification du patrimoine du Royaume en termes d’infrastructures en harmonie avec le développement technique et technologique, a souligné, samedi à Rabat, le ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara. Dans une déclaration à la MAP, en marge de la 1ère rencontre nationale sur la mémoire des travaux publics, organisée sous le thème “Des décennies de construction”, M. Amara a affirmé que le Maroc dispose aujourd’hui d’un réseau routier d’une longueur de 57.000 km, dont 42.000 km de routes goudronnées et 1.800 km d’autoroutes, en plus d’un réseau ferroviaire d’une longueur de 2.109 km.

La prospérité de l’Afrique passe par l’Afrique

Lorsque les pays africains sont évoqués dans la politique occidentale, c’est toujours à propos de l’aide et du commerce. En septembre 2016, Barack Obama a organisé à New York un forum destiné à promouvoir le commerce entre l’Amérique et l’Afrique. « Du Sénégal à l’Afrique du Sud, les Africains insistent sur le fait qu’ils ne veulent pas seulement de l’aide, ils veulent du commerce », a déclaré l’ancien président. En octobre 2016, la nouvelle secrétaire britannique du DFID, Priti Patel, a évoqué l’utilisation du budget d’aide de la Grande-Bretagne pour promouvoir les accords commerciaux post-Brexit. L’idée est que l’aide crée une dépendance, alors que le commerce crée des gains durables. C’est vrai mais encore faut-il définir quel genre de commerce!

Les impôts, ennemis des plus pauvres !

L’impôt fait partie de l’histoire de l’humanité depuis des millénaires. Il y a des traces qui remontent jusqu’aux fermiers de l’Egypte ancienne abandonnant une partie de leurs récoltes et des paysans devant offrir une partie de leur travail librement au pharaon. Au cours des siècles suivants, la fiscalité est devenue monnaie courante dans les sociétés mondiales, mais, au fil du temps, les dirigeants ont appris qu’il y avait des limites à la volonté des gens de s’y conformer. La révolution française a été alimentée par une révolte contre les taxes onéreuses.

Le marché du travail, un marché pas comme les autres

Un marché du travail est naturellement le lieu de rencontre entre des gens qui offrent leur force de travail et des entreprises qui en font la demande. Le marché du travail n’est pas un marché où se négocient mécaniquement les salaires et par conséquent se détermine le niveau de l’emploi, celui-ci est en dernier ressort le fruit de la relance de la demande des autres secteurs de l’économie. A l’heure actuelle, l’acteur privé n’est pas prêt à jouer le jeu, dans le domaine de l’éducation, par exemple, comparé à l’école publique des années soixante-dix ; la nouvelle tendance des écoles privées n’a pas apporté grand-chose en matière de développement du capital humain et d’incitation à l’invention qui, selon la vision schumpétrienne de la croissance économique endogène, sont des éléments décisifs pour une croissance à long terme, leurs faiblesses pénalisent la compétitivité des exportations marocaines.

Les secteurs tertiaires à la rescousse

Selon la note de conjoncture arrêtée au mois d’avril en cours, la croissance économique nationale se serait établie à 2,9%, au premier trimestre cette année, au lieu de +3,8% une année auparavant, pâtissant d’une baisse de 0,5% de la valeur ajoutée agricole.Au deuxième trimestre de cette année, la croissance de la valeur ajoutée non-agricole se poursuivrait au même rythme qu’au trimestre précédent.Ainsi, avec une baisse anticipée de 0,2% de la valeur ajoutée agricole, la croissance de l’économie nationale se situerait à +3%, au lieu de +4,2% une année plus tôt.

Formation et emploi : Le warning du HCP

Les actifs chômeurs sont relativement plus diplômés que les actifs occupés. 38 % des actifs occupés sont diplômés de l’enseignement général et uniquement 9,8% ont un diplôme de formation professionnelle. Le taux de chômage des diplômés de l’enseignement général est de 19,7% contre 25,5% pour les diplômés de la formation professionnelle et 11,2% pour les actifs occupés sans diplôme.Alors que les taux de chômage augmentent avec le diplôme de la formation professionnelle, les choses diffèrent pour l’enseignement général.

Timide amélioration de l’emploi

Dans ce contexte, avec une hausse de 6.000 personnes en milieu urbain et une baisse de 30.000 en milieu rural, le nombre total des chômeurs a baissé de 24.000 personnes au niveau national, atteignant 1,27 millions de chômeurs. Le taux de chômage passe donc de 10,7% à 10,5% au niveau national (de 15,7% à 15,6% en milieu urbain et de 4,1% à 3,5% en milieu rural). Les baisses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées parmi les adultes âgés de 35 à 44 ans (- 0,8 point) et les personnes n’ayant aucun diplôme (- 0,3 point).

Maroc : les 3 secteurs qui ont créé le plus d'emplois début 2018

Le chômage au Maroc a baissé de 0,2 % au cours des trois premiers mois de 2018, passant de 10,7 % fin 2017 à 10,5 % au premier trimestre 2018. Et parmi les secteurs qui ont le plus contribué à cette baisse, les services arrivent à la première place du podium. Selon les chiffres récemment publiés par le Haut commissariat au plan (HCP), le secteurs a créé 50 000 emplois pendant la période.

Légère baisse du taux de chômage à 10,5% au 1er trimestre de 2018 (HCP)

Avec une baisse de 24.000 chômeurs, résultant d'une hausse de 6.000 en milieu urbain et d'une baisse de 30.000 en milieu rural, la population active en chômage est passée, entre le premier trimestre de l'année 2017 et celui de 2018, de 1.296.000 à 1.272.000 chômeurs, enregistrant une baisse de 1,9% dans le volume global du chômage au niveau national, relève le HCP qui vient de rendre publique une note sur la situation du marché de travail au 1er trimestre 2018.Si le taux de chômage enregistre 4% parmi les personnes n'ayant aucun diplôme, il passe à 14,5% parmi ceux ayant un diplôme de niveau moyen, au niveau desquels il enregistre 22,7% parmi les actifs ayant un certificat de spécialisation professionnelle et à 25,4% parmi les détenteurs d'un diplôme de niveau supérieur, avec en particulier un taux de 27,8% pour les lauréats des facultés, précise la même source.

Délais de paiement: La situation toujours critique au Maroc

Les délais de paiement continuent de s'allonger au Maroc. Technologie, transports, industrie pharmaceutique et BTP sont les secteurs où les délais sont les plus longs. Dans les secteurs plus orientés vers le consommateur final, comme la distribution et l’alimentation, les délais se raccourcissent. Selon le spécialiste mondial de l’assurance-crédit, le délai moyen a atteint en 2017 son plus haut niveau depuis 2007, à 66 jours (+2 jours).

Logement : La demande des ménages décortiquée

Villas, appartements, maisons individuelles et lots de terrains. Les Marocains expriment une demande variée en logement. Ce besoin est estimé à environ 1.572.893 unités à l’échelle nationale dont 1.359.788 unités en milieu urbain. C’est ce qui ressort de la dernière enquête nationale sur la demande en habitat du ministère de tutelle. Cette étude a donné un diagnostic détaillé des attentes des Marocains en termes d’habitat. Le premier constat relevé est l’engouement pour la propriété. En effet, l’achat d’un bien immobilier reste la préoccupation majeure des personnes ayant répondu à l’enquête et qui constituent un échantillon représentatif de la population marocaine. Rares sont les demandeurs ayant manifesté la volonté d’acquérir un lot de terrain, notamment des terrains viabilisés destinés à la construction.

Actifs immobiliers : un pâle bilan en 2017

L’immobilier au Maroc coûte de plus en plus cher. Les prix des actifs ont nettement flambé au titre de l’année 2017 impactant considérablement la vente dans le secteur. C’est ce que l’on peut tirer de Bank Al-Maghrib qui vient de publier l’indice des actifs immobiliers de l’année 2017. La tendance globale du secteur semble morose du fait que les transactions immobilières ont reculé de 7,6% après une hausse de 8,4% en 2016. Ce fléchissement est porté principalement par le repli de 8,7% des ventes des biens résidentiels. La baisse a également impacté la commercialisation des terrains. Ces actifs sont passés d’une hausse de 9,4% à 4,8% en 2017.

Finance : la Bourse de Casablanca patine

« La mise en place de ce marché a pris plus de quatre ans. Une lenteur qui a marqué aussi la préparation de la feuille de route de la Bourse pour les cinq prochaines années, dévoilée à la fin du mois de mars, qui fait suite à l’ouverture du capital de la société de gestion de la place actée en novembre 2015.Immorente Invest sera la 75e société cotée à la Bourse de Casablanca après le feu vert donné par l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).

Les droits de douane sur l'importation du blé tendre montent au firmament

Dans la perspective d’éviter que les importations de blé tendre ne perturbent la commercialisation de la récolte nationale, les autorités publiques ont décidé de relever les droits de douane sur la production étrangère de cet aliment. Ainsi que l’a relevé le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, le Conseil de gouvernement a adopté le projet de décret n°2.18.346 visant à augmenter desdits droits. Selon le ministre, qui s’exprimait à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil, ceux-ci ont été fixés à 135% au lieu des 30%, actuellement en vigueur. A noter que la décision de modifier la quotité du droit d'importation applicable au blé tendre et ses dérivés entrera en vigueur à partir de la date de publication de ce décret au Bulletin officiel.
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