Education et formation du 12 au 16 Février 2018



Veille Maraacid


Gastronomie : Des masterclass pour les filles du Haut Atlas

Un programme de soutien scolaire a été mis en place grâce aux bénévoles et des étudiants de l’étranger et du Maroc qui viennent donner un coup de main aux pensionnaires de l’ONG. C’est auprès du célèbre chef cuisinier Moha que 140 jeunes filles du Haut Atlas ont commencé hier, mercredi 14 février, leurs premières masterclass. Elles apprendront la cuisine marocaine revisitée par le grand chef, la cuisine internationale et plusieurs autres surprises, indique Moha Fédal. Une initiative que le chef entreprend en partenariat avec l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Thomas Reilly, et qui profite aux jeunes filles pensionnaires des foyers de l’association caritative Education for All Morocco (EFA). C’est aussi l’occasion de mettre en exergue ces pensions gratuites qui ont sauvé plusieurs filles du décrochage scolaire et qui fonctionnent uniquement avec les dons. Fondée en 2007, EFA gère cinq centres avec quelque 187 jeunes filles en pension.

10ème réunion du Conseil d’Administration de la Fondation Marocaine pour la Promotion de l’enseignement préScolaire (FMPS)

Le mardi 6 février 2018 à 10h00, le Conseil d’Administration de la Fondation Marocaine pour la Promotion de l’enseignement préScolaire (FMPS) s’est réuni en session ordinaire sous la présidence de M. Taieb CHKILI, au Centre d’accueil et de conférences de la Fondation Mohammed VI de Promotion des Œuvres Sociales de l’Education – Formation à Rabat. Lors de cette réunion, les rapports moral et financier de l’année 2017 ont été approuvés par les membres du Conseil d’Administration, qui ont exprimé leur satisfaction quant aux réalisations, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Les membres ont souligné le niveau d’expertise atteint par la Fondation à travers ses équipes, ainsi que les projets réalisés au niveau de l’extension du réseau et la diversification de l’offre consolidée autour de quatre piliers : FMPS-Label, FMPSGestion, FMPS-Takwin et FMPS-Abhat.

Le Parlement français donne son feu vert à la réforme de l'accès à l'université

Le Parlement français a donné jeudi son feu vert définitif au projet de loi modifiant les règles d'accès à l'université, une réforme dénoncée par la gauche qui y voit l'instauration d'une sélection. Dans la matinée, par 49 voix contre 13, l'Assemblée nationale a donné son ultime feu vert au projet de loi sur l'"orientation et la réussite des étudiants", qui vise notamment à supprimer le tirage au sort et à réduire le taux d'échec en première année à l'université. Dans l'après-midi, le Sénat a mis le point final à l'examen du texte en le votant par 250 voix contre 93.

Universités : Accord « espagnol » pour l’Euromed de Fès

Un mémorandum d’Entente a été signé entre l’Agence espagnole de coopération internationale et pour le développement (AECID) et l’Université Euro-méditerranéenne de Fès (UEMF), dans le but de promouvoir les langues et l’échange interculturel dans la région euro-méditerranéenne. Ce mémorandum d’entente porte sur la mise à disposition d’enseignants de la langue espagnole au sein de l’Université, indique un communiqué conjoint de l’AECID et de l’UEMF.

Enseignement préscolaire : Le bilan de la Fondation Marocaine

Le réseau de la Fondation Marocaine pour la Promotion de l’enseignement préscolaire (FMPS) est constitué aujourd’hui de 416 classes (259 classes en gestion directe et 157 en gestion indirecte), et accueille plus de 13 000 enfants, couvrant 10 régions et 28 provinces, dont 42% dans les zones rurales et 21% dans les zones urbaines défavorisées. Quant à l’offre de la Fondation présidée par Taib Chkili, elle couvre les différents aspects permettant d’avoir une offre préscolaire complète : collection pédagogique, formation initiale et continue, supervision pédagogique, système d’information et de reporting et montages financier et opérationnel.

Lycées français du Maroc : voici les nouvelles dates des examens

Dans un message adressé à la communauté française du Maroc, l’ambassadeur Jean-François Girault a annoncé « la modification du calendrier des épreuves du Baccalauréat et du Diplôme National du Brevet » dans les établissements scolaires au Maroc. Il s’agit d’une ancienne demande des parents d’élèves. Jusqu’en 2017, les épreuves se déroulaient quinze jours avant celles organisées en France, « ce qui revenait à abréger l’année scolaire pour les classes de plusieurs de nos établissements » explique Jean-François Girault. Compte tenu de tout cela et suivant ce qui ce fait en France, les épreuves écrites du Baccalauréat pour l’année 2018 débuteront le lundi 18 juin et les écrits du Diplôme National du Brevet se dérouleront les 28 et 29 juin. « Nos élèves bénéficieront ainsi d’un troisième trimestre identique à celui qu’ils auraient sur le territoire français », note l’ambassadeur.

Le plan d’El Othmani pour le surpeuplement des classes

Le chef de gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a appuyé là où cela fait mal en matière d’enseignement. Il a promis de trouver une solution, dans les deux prochaines années, au surpeuplement des classes dans les écoles publiques. Trente élèves maximum par classe au primaire et quarante par classe au secondaire, c’est le plan du chef de gouvernement qui souhaiterait offrir aux élèves les conditions adéquates pour un apprentissage adapté.

Education nationale : La réforme top priorité du Roi  

Intervenant à la Chambre des représentants sur les stratégie du gouvernement en matière de réforme du système national de l’éducation, la formation et la recherche scientifique, le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, a souligné que le Roi Mohammed VI accorde un intérêt particulier à la réforme du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, placée au 2ème rang des priorités après l’intégrité territoriale du Royaume, vu son rôle dans la formation des citoyens de demain et la réalisation d’un développement global et durable.

La promotion de l’enseignement préscolaire nécessite un cadre juridique global

Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, a indiqué, mercredi à Rabat, que la promotion de l’enseignement préscolaire nécessite la mise en place d’un cadre juridique normalisé et global et la coordination des efforts des intervenants dans le secteur, en vue de créer une véritable dynamique autour du préscolaire et le généraliser. Lors d’une rencontre d’information autour de son avis intitulé « L’enseignement préscolaire, pilier de la nouvelle école marocaine », le Conseil a noté que l’enseignement préscolaire constitue un chantier national qui appelle à une volonté politique et un engagement collectif, surtout que sur les 1.342.385 enfants en âge du préscolaire (4 et 5 ans), seulement quelque 588.000 fréquentent actuellement un établissement d’enseignement de cette catégorie, soit 43.80%.

Préscolaire : La recette du Conseil supérieur

La mise en œuvre du nouveau modèle de formation dans le préscolaire sera chapeautée par le ministère de l’Education, afin de garantir la cohérence des actions des différentes parties prenantes. Les établissements feront l’objet d’un suivi et d’une évaluation. Les plus performants seront dotés d’un label de qualité. «C’est un levier essentiel pour la réussite de la réforme du système éducatif». Le constat de Noureddine Afaya, membre du Conseil supérieur de l’éducation et de la formation est sans appel. La mise à niveau du secteur de l’enseignement au Maroc doit commencer par la base. Aujourd’hui, un avis du Conseil présidé par Omar Azzimane, réalisé dans le cadre d’une auto-saisine, appelle à «la généralisation progressive de l’accès obligatoire à l’enseignement préscolaire, dans un délai de 10 ans».

Le public plus attractif pour les enseignants

Mauvaise surprise pour certaines écoles privées le jour de la rentrée des vacances, lundi 5 février. Certains enseignants n’ont pas rejoint leurs classes. Ils avaient été reçus au concours de recrutement des enseignants contractuels organisé par l’Education nationale. Ils ont commencé leur formation dans les Centres régionaux des métiers de l’éducation, le même jour. Des centaines d’élèves se sont retrouvés sans professeur. Les écoles étant dans l’impossibilité de trouver des remplaçants en milieu d’année scolaire. Si bien qu’elles ont protestés, auprès du ministère de l’Education, accusé de «concurrence déloyale».

Enseignement : Comment mieux évaluer les performances

Avec 60 milliards de DH en 2018, soit 6,5% du PIB, le Maroc dépense plus dans le secteur d’enseignement par rapport à la France (5,5%) et la moyenne mondiale (4,2%), comme l’a souligné Mohamed Boussaid, ministre des Finances. Pourtant, les résultats restent encore loin de répondre aux exigences de qualité et d’égalité des chances. D’où «l’intérêt grandissant pour l’évaluation de l’effectivité et de la performance des politiques publiques, à tel point que le problème n’est plus aujourd’hui de planifier et de financer, mais de mettre en place les dispositifs de suivi, pour mesurer les résultats sur le développement socioéconomique et les impacts sur les attentes de la société». C’est ce qu’a expliqué Omar Azziman, président du Conseil supérieur de l’éducation et de la formation, qui a organisé, hier, à Rabat, un séminaire sur l’évaluation des politiques publiques en éducation.

81 établissements soupçonnés d'être de fausses universités et de décerner de faux diplômes en Belgique

Quatre-vingt-un établissements privés belges d'enseignement font l'objet d'une enquête car ils sont soupçonnés de mentir sur leur qualité d'université ou de haute école, rapportent jeudi De Morgen et La Libre Belgique. Alors que le problème avait déjà été évoqué à plusieurs reprises ces derniers mois, la Fédération des étudiants francophones (FEF) lance un appel au ministre francophone de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt afin de faire preuve d'intransigeance face à ces institutions peu scrupuleuses.

News : Whats’Up Doc, un cours gratuit en ligne de formation documentaire pour tous

Whats'Up Doc Formation documentaire ouverte à tous s'adresse à tout qui est confronté à une recherche documentaire de niveau académique (pour ses études, ses recherches, son travail) et ne peut se satisfaire des résultats offerts par son moteur de recherche préféré... En effet, apparemment, rien n’est plus facile que de trouver de l’information : quelques clics et on trouve (de) tout grâce à Google.

Université : toute l’Europe sélectionne

Lorsque l’Éducation nationale veut réformer l’accès à l’université pour la rentrée prochaine, elle prend des pincettes et préfère parler "d'orientation” que de sélection. Joue-t-elle sur les mots ? D’après le projet du gouvernement, les universités classeront désormais les candidats dans le but de les départager si elles manquent de places. Ailleurs en Europe, le mot “sélection” n’a rien d’un tabou… Pour des études supérieures qui ne sont pas forcément moins ouvertes.

Candidats au Bac marocain : ceci vous concerne!

Un portail va être dédié aux candidats à l’examen national unifié du baccalauréat, session de juin 2018, annonce un communiqué du ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Sous l’appellation « Tadkik » (littéralement « supervision »), ce service électronique (https://moudamadris.men.gov.ma) sera opérationnel à partir du lundi 12 février courant.

Education : Rabat accueille la 2ème école belge au Maroc

Une 2ème école belge au Maroc ouvrira ses portes en septembre prochain à Rabat, a annoncé la délégation générale Wallonie Bruxelles à Rabat dans un communiqué. L’établissement, situé à Hay Riad, viendra ainsi compléter le réseau des écoles belges à programme d’enseignement de la Fédération Wallonie Bruxelles au Maroc. Pour rappel, il existe déjà une école belge à Casablanca créée en 2014.

Education nationale : Amzazi veut-il brader l’école publique?

Les réseaux sociaux sont en ébullition depuis la nomination du nouveau ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ceci, selon les internautes, à cause des idées de Said Amzazi jugées « hostiles à l’école publique » marocaine.

Méthode de Singapour : le monde entier l'adopte

Singapour, 1965 : la cité-État obtient l'indépendance, et équipe ses écoles avec les manuels scolaires offerts par des pays occidentaux. Pour les mathématiques, les Singapouriens découvrent donc les recherches en didactique des pédagogues occidentaux : celles de Maria Montessori pour l'usage de matériel sensoriel, de Jérôme Bruner pour le passage du concret à l'abstrait ou de George Polya pour la méthodologie de résolution de problèmes. En 1980, dans la foulée de grandes décisions pour l'enseignement des sciences, les mathématiques deviennent une priorité nationale. Le gouvernement singapourien forme un comité d'experts qui, pendant cinq ans, recense tout ce qui fonctionne en didactique des mathématiques. Grâce à cette récolte mondiale de bonnes pratiques, ils conçoivent une méthode qui couvre l'enseignement de cette matière du CP à la 6e.

Ecole publique : Un «suicide social» à l’horizon

A l’école publique, les enfants issus de milieux difficiles se retrouvent désormais, dans la plupart des cas, entre eux. A ces élèves, le système sert une éducation au rabais, qui ne leur offre que très peu de chances de réussite. Leur avenir est scellé d’avance. L’école n’étant plus un ascenseur social, la probabilité pour eux d’améliorer leur rang social est très mince. Selon la Banque mondiale, les chances d’un fils d’ouvrier de devenir employeur non agricole au Maroc sont de seulement 1,9%.

Meknès : Remise de plus de 1.200 titres à des établissements d’enseignement

Quelque 1.280 ouvrages ont été remis récemment à des bibliothèques des établissements d’enseignement de la préfecture de Meknès. Ces publications, répartis sur 12 établissements d’enseignement qualifiant, concerne les diverses branches et filières enseignées. Selon l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de la région Fès-Meknès, la remise de ce lot d’ouvrages s’inscrit dans la cadre des mesures relatives à l’évaluation des performances des établissements éducatifs, en prenant en compte les résultats du baccalauréat au titre de l’année scolaire précédente 2016-2017. L’objectif majeur consiste à améliorer les performances scolaires et renforcer l’esprit d’émulation parmi les élèves.

Coup d’envoi à Salé de la semaine provinciale pour la lutte contre la violence en milieu scolaire

Le coup d’envoi de la semaine provinciale pour la lutte contre la violence en milieu scolaire, a été donné lundi au lycée Lissane Eddine Ibn Al-Khatib à Salé en présence d’élèves, d’enseignants et de cadres pédagogiques. Cette semaine s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale élaborée par le département de tutelle visant à renforcer les mesures prises pour lutter contre la violence en milieu scolaire dans la perceptive d’éradiquer ce fléau. Cet événement a été célébré par des tableaux représentatifs créés par les élèves, la projection du long métrage « les choristes » qui traite les différents aspects de ce fléau, ainsi que des conférences animées par des agents de sûreté nationale sur ce sujet.

Ecole publique : «A terme, il faut s’attendre à des bouleversements»

Pour les sociologues, cette situation d’injustice sociale et d’inégalité des chances ne peut tenir longtemps. «Toutes les études le montrent, elle tiendra uniquement tant qu’une masse critique de jeunes issus de milieux défavorisés n’atteint pas le niveau universitaire», avance Mohamed Sghir Janjar. «Aucun système n’a pu résister avec une population de 1,5 ou 2 millions d’étudiants. A un certain moment, il faudra s’attendre à des dérèglements politiques. Cela peut passer par une grande pression sociale obligeant le pouvoir à revoir ce qu’il offre à tout un chacun, ou par de la violence», poursuit-il. Actuellement, le Maroc en est à près de 850.000 étudiants dans le supérieur. Le taux de scolarisation n’y est encore que de 33%. Cependant, il progresse d’année en année (18,9% en 2011-2012).

Universités espagnoles : Un Salon dans 3 villes marocaines

La 2ème édition du Salon des universités espagnoles se tiendra du 19 au 22 février dans 3 villes du Maroc (Casablanca, Rabat et Tanger) à l’initiative du département de l’éducation de l’Ambassade d’Espagne au Maroc et le service espagnol pour l’internationalisation de l’éducation (SEPIE). Ce forum, qui réunira les représentants de 19 universités espagnoles publiques et privées, répond à l’intérêt croissant des étudiants marocains pour l’Espagne comme destination possible pour suivre leurs études universitaires.

Maroc : L’UE dynamise l’entrepreneuriat innovant dans les universités

Le projet Yabda, intitulé «Renforcement des relations entre l’enseignement supérieur et le monde socio-économique», a été lancé mardi 13 février 2018 à Casablanca pour promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat auprès des étudiants des universités marocaines. Selon les données publiées par le site marocain Yabiladi, cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme Erasmus, financé par l’Union européenne (UE), et dont la coordination est assurée par l’université Hassan II de Casablanca.

Universités : Le projet « Yabda » lancé au Maroc

Le projet ‘‘Yabda’’, intitulé ‘‘Renforcement des relations entre l’enseignement supérieur et le monde socio-économique’’, a été lancé ce mardi à Casablanca dans le but de promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat auprès des étudiants des universités marocaines. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme Erasmus, financé par l’Union européenne (UE), et dont la coordination est assurée par l’université Hassan II de Casablanca. Le consortium de ce projet se compose de 14 universités, dont 4 nationales et 10 étrangères (Algérie, Tunisie, France, Belgique et Grèce).

Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas investir dans l’éducation des filles

Pour le GPE, il est prioritaire de veiller à ce que les ressources soient identifiées, allouées et utilisées efficacement pour assurer un apprentissage équitable – chaque dollar sortant du système est un dollar de moins pour l’éducation, de l’argent détourné qui aurait pu faire la différence pour une fille supplémentaire en lui permettant d’aller à l’école et de changer sa vie, et d’avoir un impact positif sur sa famille, sa communauté et son pays.

Dieppe : l’association Gref Maroc œuvre pour l’enseignement

L’association Gref Maroc s’est réunie mercredi au domaine des Roches. Au programme, les projets de la nouvelle campagne. Le débat est animé. Chacun partage son expérience et son ressenti. Autour de la table, une vingtaine de membres du groupement des enseignants sans frontière (Gref) Maroc. Ils sont venus de toute la France pour partager leurs expériences lors de la dernière campagne qui s’est déroulée en octobre-novembre. «Quatre n’ont pas pu venir à cause des intempéries», se désole Éric Tavernier, coordonnateur pays pour le Maroc. Ces bénévoles sont tous d’anciens salariés du monde éducatif. Ils consacrent leur retraite à aider les institutions marocaines dans le domaine du préscolaire et de l’éducation non formelle. «L’éducation non formelle regroupe tous les enfants qui ne sont pas scolarisés.»

Dubai Investments effectue un investissement stratégique dans Africa Crest Education («ACE»), la plateforme d'éducation africaine K-12 SABIS®

Investbridge Capital (IBC), une société indépendante de conseil et de gestion d'actifs alternatifs, basée au Dubai International Financial Centre (DIFC), a annoncé aujourd'hui avoir conseillé et organisé un investissement direct de 20 millions USD par Dubai Investments PJSC (DI) dans Africa Crest Education Holdings (ACE). ACE a été créée en 2016 en tant que société d'investissement promouvant une éducation de qualité à travers le continent africain, par le biais d'écoles gérées par SABIS®, avec un objectif initial de projets au Kenya, en Égypte, en Afrique du Sud, en Ouganda et au Maroc.

Environnement : Les écoles marocaines planchent sur le climat

Les Objectifs de développement durable des Nations Unies sont une parfaite feuille de route. Du coup, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement (FM6e) pense ses programmes en fonction de ses 17 préceptes, pour «transformer notre monde». Parmi ses plus importants programmes, figurent Éco-Écoles (pour les écoles du préscolaire et du primaire) et Jeunes Reporters pour l’environnement (pour les collèges et lycées). Jusqu’au 20 janvier 2018, la Fondation organise, dans le cadre de ces deux programmes, un cycle d’ateliers de présentation et d’animation, avec l’appui du ministère de l’Éducation nationale.

Signature d’un mémorandum d’entente entre l’ISESCO et la Ligue mondiale de l’enseignement de la langue arabe aux non arabophones

Il a été procédé ce matin à la signature d'un mémorandum d'entente entre l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) et la Ligue mondiale de l'enseignement de la langue arabe aux non arabophones, et ce, à l'issue de la séance d'ouverture du colloque international sur « L'enseignement de la langue arabe aux enfants non arabophones : réalité et perspectives » abrité par le siège de l'ISESCO à Rabat, capitale du Royaume du Maroc. Le mémorandum a été signé par Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, Directeur général de l'ISESCO, et par Dr Abdullah bin Saleh Al-Obaid, Président de la Ligue.

La mixité sociale en disparition dans les écoles

L’enquête Pirls confirme ce que L’Economiste a relevé à plusieurs reprises dans ses articles, et que la Banque mondiale a également récemment souligné. La mixité sociale est en train de disparaître des écoles marocaines. Les établissements publics se vident des classes moyennes et riches, qui délaissent un système naufragé pour se réfugier dans une offre privée, jugée de meilleure qualité. Les chiffres le prouvent. La part du secteur privé à doublé en 10 ans dans le primaire et secondaire. Elle est passée de 7,4% en 2007-2008 à 13,1% en 2016-2017 (913.209 enfants). 29% des effectifs du primaire à Casablanca sont inscrits dans le privé. Les enfants issus de milieux difficiles disposent ainsi de moins en moins de modèles de réussite, tandis que ceux évoluant dans des milieux aisés s’éloignent des réalités sociales.

« On assiste à la fin d’une politique de démocratisation du savoir »

Pour la sociologue Annabelle Allouch, le concours transforme le rapport à la connaissance, qui devient purement utilitariste. Annabelle Allouch est maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Picardie-Jules-Verne et auteure de La Société du concours. L’empire ­­­des classements scolaires (Seuil, 2017). Elle regrette « l’esprit de concours » qui souffle sur l’université française. Prévue pour la rentrée 2018, la sélection à l’entrée à l’université fait-elle basculer l’université dans une logique de concours propre aux grandes écoles ?

France/Enseignement des maths : peut mieux faire

Un rapport contenant 21 propositions a été présenté au ministère de l’Education nationale, lundi. Méthode de Singapour, formation continue… Il vise à inverser la tendance, alors que le niveau moyen des élèves français serait au plus bas par rapport à leurs voisins.

Maroc – Mauvaises conditions climatiques : Reprise des cours dans 865 établissements d’enseignement

Les cours ont repris d’une manière normale dans 865 établissements d’enseignement après une rupture due aux mauvaises conditions climatiques, soit plus de 95% des établissements concernés, a annoncé, lundi, le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. La suspension des cours a été décidée dans ces établissement en vue de protéger les élèves et les cadres pédagogiques et administratifs des risques résultant des mauvaises conditions climatiques et des chutes de neige exceptionnelles qu’ont connues certaines régions du Royaume, indique le ministère dans un communiqué.

Lecture et compréhension : Les élèves marocains toujours parmi les derniers

319.000 élèves de 4e année du primaire issus de 50 pays ont été évalués par la célèbre enquête internationale Pirls en lecture et compréhension. Parmi eux, 11.000 écoliers marocains (360 écoles) ont été testés. Certes, les résultats publiés la semaine dernière font état d’une amélioration des performances des enfants marocains en lecture et compréhension en arabe. Leur score est passé de 310 en 2011 à 358 en 2016, soit un gain de 48 points. Néanmoins, il s’agit d’un effet de rattrapage. En 2001, le score du Maroc était de 350. Cela signifie qu’en 16 ans, le pays n’a véritablement gagné que 8 points. Les filles se distinguent. Leur score est de 372 points (326 en 2011), contre 344 (296 en 2011) pour leurs camarades garçons. C’est aussi le cas dans 48 pays sur 50.

« L’enseignement des mathématiques ne doit pas avoir vocation à former une élite »

Le directeur de recherche Etienne Ghys regrette que les maths souffrent d’un « déficit d’image ». Sans contester le manque d’appétence des élèves français pour les mathématiques, Etienne Ghys, directeur de recherche (CNRS) à l’Ecole normale supérieure de Lyon, plaide pour que l’on fasse confiance aux enseignants pour y remédier. Il partage certaines des pistes identifiées par la mission « Villani-Torossian » pour redonner de l’élan à l’enseignement de cette discipline perçue comme élitiste en France, ce qu’il explique regretter.

DigiGirlz National Camp : trois projets récompensés

Le Camp a regroupé quarante filles ayant travaillé sur une quinzaine de projets IT, autour de la thématique «Education». Les quinze projets portent sur le développement d’applications mobiles, la création des sites web et le développement des jeux électroniques. L’ambassade des Etats-Unis a organisé, le 22 janvier à Rabat, en partenariat avec l’association Anoual et Microsoft Maroc, la cérémonie de clôture du National Camp DigiGirlz, au cours de laquelle ont été récompensées les porteuses des meilleurs projets, sélectionnées suite au Camp qui a eu lieu du 20 au 22 janvier. Le Camp a regroupé quarante filles ayant travaillé sur une quinzaine de projets IT, autour de la thématique «Education», lors des trois éditions du programme DigiGirlz 2017, tenues à Kénitra, Errachidia et Tiznit.

Baccalauréat 2018 : Lancement du portail "Tadkik"

Le ministère de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé le lancement sur son portail électronique du service "Tadkik" au profit des candidats à l'examen du baccalauréat au titre de la session de juin 2018. Ce service, qui sera opérationnel lundi 12 février, vise à mettre en place une base de données fiables et actualisées, dont les renseignements sont identiques à ceux fournis dans les documents officiels de candidatures au niveau de chaque établissement scolaire, a souligné le ministère dans un communiqué précisant que le but est d’éviter toute erreur qui, par le passé, risquait d’altérer les données personnelles des candidats au baccalauréat et dont la rectification s’avérait compliquée, tant pour le candidat que pour la structure pédagogique.
Education et formation du 12 au 16 Février 2018

Inscription à la newsletter







CND en photos
cnd
20150226_100815
20150226_100556
maraacid
20150226_095904
20150226_101251






PageRank Actuel

Choisir votre langue