Conjoncture du 11 au 15 Juin 2018



Veille Maraacid


Conjoncture du 11 au 15 Juin 2018

L’indice de la production Industrielle, énergétique et minière. Base 100 : 2010. Premier trimestre 2018

L’indice de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole a enregistré une hausse de 3,0% au cours du premier trimestre 2018 par rapport à la même période de 2017. Cette évolution résulte notamment de la hausse de l’indice de la production des «industries chimiques» de 6,4%, de celui des «industries alimentaires» de 5,7%, de celui de l’«industrie automobile» de 14,6%, de celui des «articles d’habillement et fourrures» de 2,9%, de celui des «produits métalliques» de 9,8% et de celui des «autres matériels de transport » de 18,7%.

Banques off-shore : perspectives de croissance prometteuses pour 2028

Finances News Hebdo : En ce qui concerne la banque offshore de BMCI, quelles sont les performances en termes de produit net bancaire ? Tarik Raghib : BMCI Banque offshore est une banque de référence sur les zones franches d'exportation et leader sur le segment des multinationales. A ce titre, je tiens à noter que vu la spécificité du cadre réglementaire et légal des zones franches, la composante conseil est l'une des compétences distinctives, et l'équipe commerciale de BMCI Banque offshore dispose d'une excellente expertise qui se traduit sur le terrain par un accompagnement des clients dès les premières démarches de création de l'entreprise et tout au long de son cycle de croissance.

La Banque mondiale débloque 125 millions de dollars pour Noor Midelt I et II

La Banque mondiale a annoncé un appui additionnel de 125 millions de dollars en faveur du développement de technologies solaires innovantes au Maroc, qui s’inscrit plus largement dans l’objectif du pays de se doter d’infrastructures solaires et éoliennes de rang international afin de réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et de promouvoir sa transition énergétique vers un avenir propre et renouvelable.

L'Afrique sub-saharienne, prochain leader à l'importation de blé

Bientôt, ce serait l'Afrique sub-saharienne et l'Asie du Sud-Est qui seront les deux plus importantes régions au monde importatrices de blé, a annoncé hier le Département américain de l'Agriculture (USDA). Elles détrôneraient l'Afrique du Nord et le Proche Orient qui, depuis des décennies, occupent ce rang mais qui devraient, en 2018/19, engranger des récoltes record de blé, notamment en Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Turquie.Ceci dit, l'USDA souligne que ces dernières années, l'Argentine a exporté du blé vers l'Afrique faisant valoir son prix très compétitif durant ses mois de pic d'exportation, entre décembre et mars.

La Fed envisage deux hausses supplémentaires en 2018

Comme attendu, le Comité monétaire de la banque centrale américaine a relevé une nouvelle fois ses taux d'intérêt d'un quart de point de pourcentage (0,25%) pour les porter dans la fourchette de 1,75% à 2%. La banque centrale a ainsi abandonné sa promesse de laisser, pour un certain temps, ses taux en dessous de leur niveau de long terme.En conséquence, la banque centrale des Etats-Unis prévoit "de futures augmentations graduelles de la fourchette cible des taux des fonds fédéraux", son principal instrument de politique monétaire.

Récolte céréalière espérée: 100 millions de quintaux et plus, selon M. Akhannouch

La production céréalière devrait dépasser 100 millions quintaux au cours de l'actuelle saison agricole, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch. Répondant à une question centrale à la Chambre des conseillers, sur « l’actuelle saison agricole », M. Akhannouch a précisé que la production prévisionnelle des 3 céréales principales est estimée à 48,1 millions quintaux de blé tendre, 22,8 millions quintaux de blé dur, et 27,3 millions quintaux d'orge.

Cherté du poisson : La solution que proposent les professionnels

Un premier débat a été lancé, il y a une semaine, sur le projet d’amendement de la loi 14-08 organisant le circuit de commercialisation des produits de mer au Maroc. Le nouveau texte devrait être une solution au monopole qu’il y a actuellement dans le marché, a-t-on appris à la Confédération nationale de la pêche côtière (CNPC).

Hydrocarbures : les partis de la majorité s’accordent sur le plafonnement des prix

Les chefs des partis de la majorité gouvernementale ont tenu une réunion, le mercredi 6 juin 2018, au domicile du chef de gouvernement, Saad-Eddine El Othmani, au cours de laquelle ils ont tranché sur le projet de plafonnement des prix des hydrocarbures au Maroc.Rappelons que le ministre démissionnaire, Lahcen Daoudi, avait tenu deux réunions à ce sujet avec l’association des sociétés de distribution des carburants et avec la fédération des stations d’essence. Les dirigeants de cette dernière avaient refusé de revenir au système de fixation des prix des carburants en vigueur depuis 1997.

Les PME marocaines peu armées pour affronter les risques

Les entreprises marocaines prennent la mesure du risque cyber, mais n'intègrent pas encore cet enjeu au cœur de leur stratégie. Ce sont en majorité les grandes entreprises qui se montrent proactives et qui prennent la mesure du risque cyber.Les PME restent globalement réactives et ne prennent la mesure du risque cyber qu'à la suite d'un incident ou des recommandations d'un audit.

Accord agricole : Les produits du Sahara inclus

Une nouvelle victoire diplomatique pointe à l’horizon. En effet, un pas important dans le futur des relations entre le Maroc et l’Union européenne a été franchi, suite à l’adoption à l’unanimité aujourd’hui au Collège des commissaires de la décision du Conseil relative à la signature de l’Accord agricole sous forme d’échange de lettres entre les deux parties. Cette décision qui vient d’être rendue publique sera partagée avec les Etats membres et le Parlement européen, avant l’échéance de vote en vue de l’adoption de l’accord. Dans les détails, la nouvelle décision confirme que l’ensemble des produits originaires du Maroc, y compris ceux originaires du Sahara, bénéficie des préférences tarifaires convenues dans le cadre de l’Accord d’association conclu entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne.

La Banque centrale européenne se prépare à réduire ses rachats de dette

Début juin, à peine arrivés au pouvoir en Italie, les populistes de la Ligue et surtout du Mouvement 5 étoiles ont accusé la Banque centrale européenne (BCE) de se mêler de politique. Depuis le lancement du QE, en mars 2015, l’institut de Francfort a racheté pour près de 2 500 milliards d’euros de dettes, afin de soutenir la croissance et les prix. De 80 milliards d’euros au départ, les rachats sont aujourd’hui de 30 milliards d’euros par mois.

OPCI : publication au BO des modalités d’agrément des évaluateurs d’actifs immobilier

- Le décret précise également la composition de la commission consultative chargée de statuer sur les demandes d'agréments des évaluateurs immobiliers.Ce texte d'application porte, d'une part, sur la composition de la Commission consultative chargée de statuer sur les demandes d'agréments des évaluateurs immobiliers, le retrait d'agrément ainsi que son mode de fonctionnement.Après réception du dossier de la demande d'agrément, le ministère de l'Economie et des Finances (MEF) statue sur la demande dans un délai de deux mois.

Caisse de compensation : la charge du butane en baisse, celle du sucre stable

Selon les données publiées par la Caisse de compensation, la charge de la subvention du gaz butane relative aux quatre premiers mois de l'année 2018 s'est élevée à 3,64 milliards de DH, contre 3,76 milliards de dirhams à la même période de l'année 2017, soit une diminution de 3%.Toutefois, la moyenne des cours du gaz butane a connu au cours des quatre premiers mois de l'année 2018 une hausse de 3% par rapport à la même période de l'année 2017, signale la Caisse de compensation.Ainsi, la moyenne des cours de sucre a connu une baisse de 13% pour les quatre premiers mois de l'année 2018 comparé à la même période de l'année 2017.

Réformes du marché du crédit et croissance

Les réformes du système bancaire mises en œuvre au Maroc s’assignent l’objectif d’accroitre l’intensité concurrentielle, de faciliter les impulsions monétaires par le canal du crédit et de soutenir, par conséquent, la croissance. Si le coût des financements enregistre une baisse, la prise de garantie reste déterminante du fait de l’attitude des banques vis-à-vis de la qualité des candidats au crédit consécutive à l’asymétrie informationnelle.Comme tels, ils contrastent avec les effets attendus de la réforme des institutions du marché du crédit dont la visée est l’amélioration de l’efficience du système bancaire par la baisse des coûts d’intermédiation, à accroitre les opportunités de financement externe des entreprises et à accroitre l’offre effective.

L’UE reste en tête du commerce agroalimentaire mondial en 2017

L’Union européenne (UE) a maintenu en 2017 sa place de premier exportateur et importateur mondial de produits agroalimentaires avec 138 milliards d’euros d’exportations et 117 milliards d’euros d’importations, selon son rapport annuel sur le commerce agroalimentaire publié jeudi. Le rapport montre notamment que le secteur agroalimentaire européen a “une grande importance économique puisque la chaîne de production et de transformation alimentaire représente 7,5% de l’emploi total dans l’UE”, rapporte la MAP.

Alimentation: Hausse des prix mondiaux à cause des produits laitiers

La forte hausse des prix des produits laitiers au niveau mondial a fait grimper les tarifs des produits alimentaires en mai, selon l'indice de l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). L'indice des prix des produits alimentaires établi par l'agence onusienne affichait le mois dernier une moyenne de 176,2 points, soit une hausse de 1,2% par rapport à avril. Cet indice mondial mesure la variation mensuelle de plusieurs denrées alimentaires de base sur les marchés internationaux.

Développement économique régional : Casablanca -Settat revoit son offre d’investissement

Pour séduire les entrepreneurs, la région de Casablanca-Settat s’attelle à son offre d’investissement. En effet, l’Agence régionale d’exécution des projets (Arep) vient de lancer un appel d’offres pour la définition d’une offre régionale intégrée à destination des entrepreneurs et des investisseurs de la Région Casablanca-Settat. Pour l’Agence régionale d’exécution des projets, il s’agit essentiellement de renforcer le rôle moteur de croissance dans l’économie régionale et nationale de ces acteurs afin qu’ils puissent contribuer à l’attractivité et la compétitivité territoriale régionale.

2017, une année charnière pour la Bourse de Casablanca

2017 a marqué une nouvelle étape pour la place casablancaise. Un processus de refonte du marché des capitaux a été engagé visant à créer une infrastructure attractive, performante, intégrée et ouverte. Le but étant d’en faire un hub financier africain qui facilite l’accès au capital à travers la canalisation de l’épargne et par la satisfaction des besoins des émetteurs et investisseurs internationaux. C’est d’ailleurs ce que tient à rappeler le Board Exécutif de la Bourse de Casablanca dans son dernier rapport d’activité.

L’aquaculture à l’horizon 2020: Retard à l’allumage

A moins d’un miracle, le ministère de la Pêche n’atteindra pas les objectifs qu’il s’est fixés dans le domaine de l’aquaculture à l’horizon 2020. La stratégie sectorielle prévoit en effet une production de 200.000 tonnes de poissons. A ce jour, elle ne dépasse guère 500 tonnes. Ce chiffre n’inclut pas la production de poissons élevés en milieu continental qui relève des Eaux et Forêts, estimée à 16.000 tonnes en 2017. Ce qui représente à peine 0,1% de la production halieutique nationale. Soit le volume le plus faible de toute la Méditerranée. Or, le dernier rapport du ministère des Finances fait état d’un potentiel de 380.000 tonnes.

Les prix des produits alimentaires prennent l’ascenseur à l’échelle mondiale

Selon les dernières observations de l’organisation onusienne, l’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une moyenne de 176,2 points au cours du mois dernier. Ce qui correspondant à une hausse de 11 points et situe ainsi l’indice 11,5% au-dessus de son niveau de mai 2017 et 22% en dessous de son niveau record de février 2014. De son côté, l’Indice FAO des prix des produits céréaliers a augmenté de 2,4% depuis avril, marquant une hausse de 17% pendant l’année, pour finalement atteindre son plus haut niveau depuis janvier 2015.

Carburants: La réouverture de la Samir indispensable pour éteindre la polémique

Houcine El Yamani, secrétaire général du Syndicat national des industries du pétrole et gaz, relevant de la CDT, estime que le sauvetage de la raffinerie de Mohammedia aurait l’avantage d’imposer un référentiel des prix. L’économiste et expert-comptable, Mehdi El Fakir,estime que la privatisation de la raffinerie s’est faite dans l’opacité, puisqu’elle s’est passée dans le cadre d’une cession de gré à gré alors que la commission de transfert avait fixé une procédure d’appel d’offres. Or, «une vingtaine d’offres ont été proposées depuis la publication de l’appel à manifestation d’intérêt, mais nous n’arrivons toujours pas à conclure avec un repreneur», conclu Mehdi El Fakir.

Sociétés financières : un taux de rentabilité de 25%

Le secteur financier marocain, et particulièrement sa composante bancaire, se porte très bien, et c’est tant mieux. Il joue un rôle fondamental dans la collecte de l’épargne et le financement de l’économie, et sa santé n’intéresse pas que les épargnants, les déposants et, dans le cas des assurances, ceux qui se couvrent contre les risques en tous genres, mais aussi l’ensemble des autres secteurs. Pour autant, la relation entre système financier et croissance économique est toujours sujet de discussions, voire de controverses. Ici comme ailleurs ; mais surtout ailleurs.

The sophistication of the economy: source of growth, inclusiveness and employment

"A country that has an advantage in terms of innovation and export of high-tech products is at the top of the economic complexity index," says Femise as a prelude to its latest study. The performance of neighboring countries is just as important as the economic complexity index, the export diversification and quality index and the manufacturing value added. In order to help the Mediterranean countries to make their production system more complex, Femise recommends supporting the development of new and highly sophisticated products and targeting activities with training effects.

Le Maroc va lancer ses premiers Sukuk souverains

Le Ministre marocain de l'Économie et des Finances, Mohamed Boussaid dévoile, jeudi 7 juin 2018, que la première émission souveraine de Sukuk sera lancée dans quelques semaines. Cette première émission est rendue possible par l'octroi, voici un an par le gouvernement marocain, de cinq licences à des banques les autorisant à créer des filiales de finance islamique. Contrairement à la finance conventionnelle, il n'est pas fondé sur une émission de dette mais entre dans un fonds commun de créances qui gèrera le Sukuk, recueillera les revenus des placements puis les transférera aux investisseurs.

BAD: Prêt de 200 millions d’euros au Maroc en appui au PMV

La Banque Africaine de Développement (BAD) a accordé au Maroc un prêt de 2,2 milliards de dirhams (200 millions d’euros), destiné au financement d’un programme de développement des filières agricoles qui vient en appui au Plan Maroc Vert (PMV), a annoncé vendredi le ministère de l’Economie et des Finances.Il s’agit du Programme d’Appui au Développement Inclusif et Durable des Filières Agricoles (PADIDFA), qui s’inscrit dans le cadre d’une approche multi-sectorielle en soutien à la stratégie de développement agricole du PMV.Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des Finances a présidé la cérémonie de signature de l’accord de prêt, en présence de Mme Leila Mokadem Farah, représentante résidente du Bureau National de la BAD au Maroc et de Mme Nezha El Ouafi, secrétaire d’État chargée du développement durable.

Maroc- Nigeria: Signature de trois accords, dont celui du projet stratégique du gazoduc

Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan et du Prince Moulay Rachid, et le président de la République Fédérale du Nigeria, M. Muhammadu Buhari ont présidé, dimanche au Palais Royal à Rabat, la cérémonie de signature de trois accords de coopération bilatérale, dont un relatif au projet stratégique du Gazoduc Nigeria-Maroc.Ainsi, ils ont souligné que le projet du gazoduc Nigeria-Maroc a été conçu durant la visite d’Etat de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Nigeria, en décembre 2016, notant qu’un accord de coopération du gazoduc a été signé à Rabat le 15 mai 2017 et qui engage les deux parties, NNPC et ONHYM, à parrainer conjointement une étude de faisabilité et une FEED pour le projet de gazoduc Nigeria Maroc.Le premier accord est une déclaration conjointe entre le Royaume du Maroc et la République Fédérale du Nigeria relative à la réalisation de la phase suivante du projet stratégique du Gazoduc régional connectant les ressources gazières du Nigéria aux pays de l’Afrique de l’Ouest et au Maroc.

L'Italie compte respecter ses objectifs budgétaires

Le nouveau gouvernement italien n'a aucune intention de quitter la zone euro et va se focaliser sur la réduction de la dette par une relance de la croissance via l'investissement et les réformes structurelles, et non par une politique de déficit budgétaire, déclare dimanche le nouveau ministre de l'Economie, Giovanni Tria.Dans sa première interview depuis sa prise de fonction, il y a une semaine, Giovanni Tria a déclaré au Corriere della Sera que l'Italie entendait respecter ses objectifs de dette pour 2018 et 2019."Notre objectif, c'est la croissance et l'emploi.

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