Conjoncture du 05 au 09 Mars 2018



Veille Maraacid


Zone UEMOA : La croissance économique estimée à 6,7% en 2017

La croissance économique de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), est estimée à 6,7% en 2017, après un taux de 6,6% enregistré en 2016. Selon le Comité de politique monétaire de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, "l'activité économique dans l'Union est demeurée bien orientée au quatrième trimestre 2017". L'UEMOA regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Moody’s note le Maroc: Un «Ba1» assortie d’une perspective positive

L’agence de notation américaine Moody’s vient d’annoncer le maintien de la note souveraine du Maroc, Ba1, avec une perspective positive. L’agence anticipe ainsi un ralentissement de la croissance du PIB réel du Maroc cette année à 3,2% contre 4,0% en 2017, partiellement compensée par une nouvelle accélération de la croissance non agricole à 3 % contre 2,7% en 2017. Pour les analystes de l’agence américaine les principales contraintes pesant sur la notation du Maroc sont un PIB par habitant relativement faible, une structure de croissance volatile et un ratio dette / PIB relativement élevé mais soutenu.

Un déficit commercial de 2,215 milliards de dinars à fin février

Les exportations du secteur de l’énergie ont progressé de 259,9% en raison de la hausse des ventes de pétrole brut (393 MDT contre 69,8 MDT).Les exportations du secteur de l’agriculture et des industries agro-alimentaires ont, aussi, enregistré un accroissement de 99,5% suite à la hausse des ventes d’huile d’olive (544,8 MDT contre 143,3MDT) et des dattes (169,4 MDT contre 127,5 MDT).S’agissant de l’augmentation des importations de 23,7%, elle est due principalement à la hausse enregistrée dans tous les secteurs.

Les crédits à court terme ne décollent toujours pas

Après un coup de frein constaté fin 2017, la production de crédits bancaires a repris des couleurs en ce début d’année. L’encours à fin janvier 2018 s’élève à 825 milliards de DH, soit une progression de 3,2% par rapport à l’année passée. Les banquiers sont unanimes à dire que le crédit bancaire repart, bien que cette reprise ne soit pas encore très vigoureuse. Cette évolution du rythme de croissance du crédit bancaire recouvre cependant quelques disparités. Si les crédits à l’équipement maintiennent une progression à deux chiffres (+10,2% à fin janvier en glissement annuel), la situation reste cependant particulièrement difficile pour les crédits de trésorerie et comptes débiteurs (facilité de caisse, découvert bancaire, crédit de campagne, etc.) qui n’arrivent toujours pas à décoller.

L’écosystème Renault a généré un milliard d'euros

Lors d'un point de presse consacré aux résultats de l'écosystème Renault, tenu à Casablanca ce mercredi, Moulay Hafid Elalamy a présenté les résultats "probants" du groupe et de ses fournisseurs, tablant sur une production de près d'un demi-million de véhicules Renault d'ici cinq ans pour un investissement attendu de plus de 800 millions d'euros. L'écosystème sourcing de Renault a généré 1 milliard d'euros de chiffres d'affaires (plus de 11,3 milliards de dirhams) en 2017. Un résultat conjugué à un taux d'intégration locale de plus de 50%, avec pas moins de 815 millions d'euros d'investissements (plus de 9 milliards de dirhams) et plus de 14.000 emplois créés par le groupe français et ses fournisseurs, a annoncé le ministre de l'Industrie Moulay Hafid Elalamy, lors d'une conférence de presse, ce mercredi à Casablanca.

Pêche côtière et artisanale : 40 villages de pêche et 12 halles de poisson livrés

La modernisation du réseau de commercialisation des produits de la pêche se poursuit. C’est ce qui ressort du bilan présenté par l’Office national de la pêche (ONP) à l’occasion de la tenue de son conseil d’administration, mercredi 21 février, à Agadir, sous la présidence du ministre de l’agriculture Aziz Akhannouch et en présence de la Secrétaire d’État à la pêche maritime Mbarka Bouaida.

A Casablanca, l’immobilier de bureau reprend des couleurs

Le marché de l’immobilier professionnel se redresse à Casablanca, après environ trois ans de déprime. Le secteur s’était inscrit dans une phase de ralentissement due à deux facteurs essentiels: une suroffre, tous segments confondus, et un manque de visibilité sur la situation économique du pays. Cette situation avait poussé des entreprises à décaler leur décision d’installation ou de déménagement. Toutefois, cette atonie n’était pas due à la seule conjoncture. Elle était aussi le résultat d’un marché qui ne répondait pas toujours aux besoins des clients.

Le Maroc est pionnier en Afrique en matière d’efficience énergétique (responsable onusienne)

Le Maroc dispose d’une expérience pionnière en Afrique en matière d’efficience énergétique lui permettant de s’ériger en modèle dans le continent, a souligné, mardi à Midrand (Afrique du Sud), la directrice du Bureau Afrique de l’Organisation des Nations Unies pour l’environnement (ONU-Environnement) et ancienne ministre de l’environnement en Guinée, Juliette Biao Koudenoukpo.

L’écosystème Renault Maroc réalise une forte montée en gamme des composants “Made in Morocco”

L’Ecosystème Renault tient ses promesses. Les premiers résultats positifs de cet important projet, fruit d’une convention signée en avril 2016 entre l’Etat marocain et le Groupe français, sous la Présidence effective de SM., le Roi Mohammed VI, sont là pour le confirmer. En effet, l’Ecosystème Renault a enregistré des avancées remarquables, a indiqué le ministre de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, lors de la présentation du bilan d’étape de ce partenariat.

80% de la production nationale de la filière des petits fruits rouges émane du périmètre du Loukkos

Le périmètre du bassin du Loukkos s'accapare 80% de la production nationale de la filière des petits fruits rouges, qui comprend les cultures de la fraise, de la framboise et la myrtille, indique un rapport de la Direction régionale de l'agriculture (DRA) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. La filière des petits fruits rouges a connu une croissance considérable depuis son introduction dans le périmètre du Loukkos, souligne le rapport, expliquant que cette croissance a été favorisée par la proximité géographique avec l’Europe, les conditions pédoclimatiques propices, la disponibilité des ressources hydriques, la main-d’œuvre qualifiée, la maîtrise des techniques de production et la délocalisation de la production de certaines entreprises européennes vers le Maroc, outre les incitations accordées par l’Etat à l’investissement, rapporte la MAP.

Guerre commerciale : Pékin durcit le ton, son excédent gonfle encore

Flambée des exportations, excédent toujours colossal avec les Etats-Unis: le commerce extérieur chinois affiche une santé insolente au moment où Pékin agite la menace de représailles face aux velléités protectionnistes de Donald Trump. La Chine adoptera « certainement » une « réponse appropriée et nécessaire » face à d’éventuelles sanctions commerciales américaines, a averti jeudi son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi.

Fraude aux importations chinoises : L’UE réclame à Londres 2,7 milliards d’euros

« Bien que le Royaume-Uni ait été informé des risques de fraude liés à l’importation de textiles et de chaussures originaires de la République populaire de Chine dès 2007 et qu’il lui ait été demandé de prendre des mesures de contrôle des risques appropriées, il a négligé d’intervenir pour empêcher la fraude », explique la Commission. « Le Royaume-Uni doit assumer les conséquences financières de ses violations de la réglementation de l’Union, a-t-elle ajouté.

La BCE fait un pas vers l’abandon de son vaste soutien à l’économie

La Banque centrale européenne a maintenu jeudi ses taux directeurs au plus bas mais renonce désormais à renforcer son programme de rachats de dette, amorçant ainsi un prudent retrait de son vaste soutien à l’économie. Le principal taux de refinancement a été maintenu jeudi à zéro tandis que les banques vont continuer à payer auprès de la BCE un intérêt négatif de 0,40% pour les liquidités dont elles n’ont pas l’utilité immédiate.

Quel modèle industriel pour l’Afrique ?

Berceau de richesses naturelles aussi stratégiques que le pétrole, les phosphates ou les métaux précieux et industriels, le continent africain veut prendre sa place légitime dans les diverses chaînes de valeurs économiques mondiales. À cet effet, plusieurs pays, dont le Maroc, le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont mis en place des stratégies industrielles sectorielles afin de valoriser leurs ressources à travers une transformation créatrice de valeur ajoutée.

Potentiel de diversification de l’économie : La recette de Lahlimi

Au-delà du potentiel de diversification de l’économie marocaine qui se chiffre à 90%, le reliquat de celui-ci est à rechercher dans de nouveaux produits. Ceux-ci sont, selon une étude présentée mardi à Rabat par Ahmed Lahlimi Alami, au nombre de 180. Ce reste serait de moyenne et haute technologie avec le tiers, soit 66 produits, à concrétiser dans le long terme. Pour mieux exploiter l’ensemble de ce potentiel, le haut-commissaire au Plan propose une recette.

La cible d’inflation, base d’un régime de change flexible …

La flexibilité du dirham signifie la fin de cette époque, une cible d’inflation devenant sa nouvelle « ancre ». La responsabilité de déterminer un régime de ciblage d’inflation revient, bien sûr, à Bank Al-Maghrib. Mais que signifie donc le ciblage d’inflation ? Il consiste à engager la Banque Centrale, par sa politique monétaire, à atteindre une cible d’inflation à un taux futur, mais déterminé à l’avance.

La BCE devrait temporiser face aux craintes de guerre commerciale

L’Union européenne s’est dite prête mercredi à riposter aux menaces du président américain Donald Trump de frapper de fortes taxes les importations d’acier, d’aluminium voire d’automobiles aux Etats-Unis. De son côté, la BCE ne devrait pas pouvoir aller au-delà d’une intervention verbale de son président Mario Draghi, qui s’exprimera devant la presse à compter de 13H30 GMT, après le statu quo attendu de sa politique monétaire.

L’inflation orientée à la hausse en ce début d’année

L’inflation, appréhendée par l’indice des prix à la consommation (IPC), paraît, en ce début d’année, quelque peu orientée à la hausse. Alors que l’exercice 2017 s’est achevé sur une hausse moyenne des prix de 0,7%, celui de 2018 démarre avec une inflation, en janvier, de 1,8% par rapport au même mois de l’année précédente (glissement annuel). C’est le deuxième mois consécutif où l’inflation s’est emballée, puisqu’en décembre 2017, l’IPC s’était établi à 1,9%.

HCP: le Maroc peut diversifier 90% de ses produits

Le potentiel de diversification dont dispose l'économie nationale s’élève à 90%, dans les produits de nature brute, primaire et à faible contenu technologique, selon une étude du Haut-commissariat au plan (HCP), rendue publique lors d'une rencontre mardi à Rabat. Cette étude portant sur le potentiel de diversification de l’économie marocaine et les nouvelles opportunités de sa croissance indique que le reste du potentiel de diversification nouveaux produits, au nombre de 180, serait de moyenne et haute technologie avec le tiers (66 produits) à concrétiser dans le long terme.

Un important potentiel de diversification de l’économie marocaine demeure inexploité

C’est un fait indéniable et constant: la pertinence des études réalisées par le Haut-commissariat au plan (HCP) sur les questions touchant à l’économie nationale réside dans le fait qu’elles apportent plus de visibilité dans la compréhension des thématiques abordées. Ce qui sert de base au renforcement des choix et stratégies du Maroc dans le domaine étudié. On en a eu la preuve encore avec la récente étude réalisée par l’organisme public qui a choisi, cette fois-ci, de scruter le potentiel de diversification de l’économie marocaine et les nouvelles opportunités de sa croissance.

Excédent de 4,4 MMDH des budgets des collectivités territoriales

La situation provisoire des charges et ressources des collectivités territoriales dégage un excédent budgétaire de 4,4 milliards de dirhams (MMDH) à fin décembre 2017, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR), relevant du ministère de l'Économie et des Finances. Dans son bulletin mensuel de statistiques des finances locales de décembre 2017, la TGR indique que les recettes ordinaires au titre de l'exercice 2017 ont affiché une hausse de 5% à 39 MMDH, tandis que les dépenses ordinaires ont augmenté de 5,9% à 23,7 MMDH, rapporte la MAP.

Emploi: Le tableau noir de l’insertion professionnelle des jeunes

Les jeunes bénéficient, par ailleurs, moins de contrats de travail. Ils ont, en outre, plus de chances d’occuper un poste non rémunéré. 39,7% (15-29 ans) travaillent sans être payés, contre 22,1% au niveau national Parmi cette population en âge d’activité, on retrouve une frange importante de jeunes de 15-29 ans, même si sa part recule légèrement dans le temps.

Textile & habillement: Les commandes sont de retour!

Pour développer davantage la filière amont, l’Amith s’est résolue à attirer des donneurs d’ordre mondiaux (indiens, chinois, turcs…) pour créer des joint-ventures avec des opérateurs locaux afin de développer des investissements dans la fabrication de la matière première (tissage et filature). «Le segment de l’industrie textile et habillement dont la production est destinée au marché domestique connaît depuis quelques années des perturbations importantes dues à l’accroissement de plus en plus important des importations à prix compétitif originaires de la Turquie», avait expliqué le Département du Commerce extérieur.Selon le département du Commerce et de l’Industrie, cette progression continue des produits turcs a fragilisé plusieurs unités industrielles orientées vers le marché domestique.

Offre exportable: Le HCP met en lumière le potentiel de diversification

Face à l’essoufflement du modèle de développement dont le moteur de la croissance économique n’est autre que la demande intérieure, l’impératif d’une diversification du tissu productif de l’économie du pays semble la voie du salut pour améliorer, dans la durée, l’épargne intérieure par une plus grande distribution d’emplois et de revenus, et l’épargne nationale par une offre exportable plus forte et plus compétitive. Dans ce sillage, le Haut-commissariat au plan vient de publier une analyse sur cette problématique à la lumière, d’une approche développée par des chercheurs de l’Université de Harvard dans une étude récente sur les transformations structurelles des économies et dans laquelle le HCP analyse la réalité de l’offre exportable nationale, pour évaluer les opportunités dont elle peut tirer profit, compte tenu du potentiel de diversification que recèle le tissu productif national.

Chômage des jeunes: La Banque mondiale offre son expertise

«Le pays n’a pas eu de processus d’industrialisation qui génère de l’emploi pour que les jeunes se sentent épanouis», affirme Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations pour le Maghreb à la Banque mondiale lors d’une réunion organisée lundi avec un groupe restreint de journalistes.Nous allons nous concentrer sur des activités concrètes sans perdre de vue les grandes réformes importantes au niveau de l’environnement des affaires», soutient Marie Françoise Marie-Nelly.«Des pays qui ont le même niveau d’urbanisation ont réussi beaucoup plus à capter l’effet de l’agglomération et donc de la compétitivité», souligne Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations pour le Maghreb à la Banque mondiale.

L’Ecosystème Renault tient ses promesses

Le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique, Moulay Hafid Elalamy, a tenu ce mercredi, aux côtés de Fabrice Cambolive, Directeur des opérations de la région Afrique, Moyen-Orient et Inde, et Marc Nassif, Directeur Général du Groupe Renault Maroc, une conférence de presse pour présenter le bilan d’étape de l’Ecosystème Renault qui a fait l’objet, en avril 2016, d’une convention entre l’Etat marocain et le Groupe français.

Plan d’accélération industrielle du Souss-Massa 2014-2020 : Place à l’opérationnalisation

Présenté devant Sa Majesté le Roi en janvier dernier, le Plan régional d’accélération industrielle du Souss-Massa marque le début de la déclinaison régionale de la stratégie industrielle nationale, et s’inscrit dans la politique royale visant un développement territorial équilibré, intégré et adapté aux spécificités de chaque région, dans le cadre du processus de la régionalisation avancée et qui fera de chaque région un pôle économique capable de créer des emplois et de valoriser ses ressources et soutenir ses secteurs productifs pour assurer un développement intégré au service du citoyen, et s’inscrit aussi dans le cadre du Programme de développement régional (PDR).

Etude du HCP: L’économie marocaine dispose d’un potentiel de diversification de 90% de ses produits

Le potentiel de diversification dont dispose l'économie nationale s’élève à 90%, dans les produits de nature brute, primaire et à faible contenu technologique, selon une étude du Haut-commissariat au Plan (HCP), rendue publique lors d'une rencontre mardi à Rabat. Cette étude portant sur le potentiel de diversification de l’économie marocaine et les nouvelles opportunités de sa croissance indique que le reste du potentiel de diversification nouveaux produits, au nombre de 180, serait de moyenne et haute technologie avec le tiers (66 produits) à concrétiser dans le long terme.

Les marocains consomment 15,9 kg de viandes de volaille par an.

Les familles marocaines mangent en moyenne 15,9 kg de viandes de volaille par an et par personne. Grâce à ses nombreuses infrastructures, la filière marocaine produit 490 000 T de viandes de volailles par an. Au Maroc, les consommateurs mangent en moyenne 15,9 kg de viandes de volaille par an et par personne. Cette moyenne est légèrement supérieure à celle de nos voisins algériens qui consomment 12 kg de volaille mais inférieure à celle des tunisiens qui atteint 18,6 kg.

Légère hausse des prix des produits alimentaires en février 2018

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 170,8 points en février 2018, soit 1,1% de plus qu’en janvier, mais 2,7% en deçà de sa valeur à la même période l'année dernière. La hausse des cours internationaux des produits laitiers et des céréales a contribué à l’augmentation en glissement mensuel de la valeur de l’Indice FAO des prix des produits alimentaires. Les prix du sucre et des huiles végétales ont quant à eux baissé et ceux de la viande sont restés stables.

AIE : Les USA prendront des parts de marché à l'Opep d'ici cinq ans

Le pétrole de schiste américain devrait voir sa production bondir au cours des cinq prochaines années et gagner des parts de marché au dépens de l'Opep et permettre aux Etats-Unis de devenir presque auto-suffisants, a déclaré récemment l'Agence internationale de l'Energie (AIE).

Moody's: "Le profil de crédit du Maroc reflète sa migration vers les exportations à valeur ajoutée"

L'agence de notation Moody's a déclaré, dans une analyse annuelle publiée, que le profil de crédit du Maroc reflète sa progression vers les exportations à valeur ajoutée et les progrès en termes budgétaires. Ainsi, le profil crédit du Maorc (Ba1 positif) traduit un changement structurel vers des industries exportatrices à plus forte valeur ajoutée et des améliorations fiscales qui pourraient mener à une croissance non agricole plus forte et à une stabilisation et une réduction graduelle de la dette publique, a indiqué Moody's Investors Service.

Trump exclut de reculer sur la hausse des droits de douanes sur l'acier et l'aluminium

Le président américain Donald Trump a exclu, lundi, de reculer sur sa décision annoncée d'imposer des droits de douane sur les importations de l'acier et de l'aluminium, en dépit des critiques de pays étrangers et de membres de Congrès de son propre parti. La réaction du président Trump intervient après qu'une porte-parole du président de la Chambre des représentants, le républicains Paul Ryan, a déclaré que ce dernier était «extrêmement inquiet» des conséquences d'une guerre commerciale et a exhorté la Maison Blanche à ne pas faire aboutir son plan.

HCP : L’économie marocaine dispose d’un potentiel de diversification de 90% de ses produits

Le potentiel de diversification dont dispose l'économie nationale s’élève à 90%, dans les produits de nature brute, primaire et à faible contenu technologique, selon une étude du Haut-commissariat au plan (HCP), rendue publique lors d'une rencontre mardi à Rabat. Cette étude portant sur le potentiel de diversification de l’économie marocaine et les nouvelles opportunités de sa croissance indique que le reste du potentiel de diversification nouveaux produits, au nombre de 180, serait de moyenne et haute technologie avec le tiers (66 produits) à concrétiser dans le long terme.

Menaces de Trump sur l'acier, Lagarde craint un impact "redoutable"

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) estime que la menace de Donald Trump d’imposer de fortes taxes douanières sur les importations américaines d’acier et d’aluminium aurait un impact “redoutable” sur la croissance mondiale si elle était mise à exécution.

Présentation par Monsieur Ahmed Lahlimi Alami, Haut Commissaire au Plan de l’Etude sur le potentiel de diversification de l’économie marocaine et les nouvelles opportunités de sa croissance

Nous avons eu, à plusieurs reprises, l’occasion, de relever l’impératif catégorique d’une diversification du tissu productif de notre économie, afin d’améliorer, dans la durée, notre épargne intérieure, par une plus grande distribution d’emplois et de revenus et notre épargne nationale par une offre exportable plus forte et plus compétitive. Nous avions déjà, dès 2012, soulevé cette question, en soulignant, pour la première fois, et en le réitérant, depuis, à chacune des présentations de notre budget économique, que cette diversification était indispensable à un relai par une demande extérieure d’une dimension excessive de la demande intérieure devenue le moteur de notre croissance économique. C’est en cela que nous n’avions cessé de justifier nos appels réitérés à une inflexion de notre modèle de développement que nous présentions comme étant en état d’essoufflement, voire proche de ses limites.

HCP : Les potentiels d'exploitation du Maroc

L’analyse de la transformation structurelle de l’économie dans un nouveau cadre qui est l’analyse espace produit et la complexité économique a donné de nouvelles dimensions au débat sur le modèle de croissance future. Le premier résultat principal de cette analyse concernant le cas du Maroc est la convergence de sa croissance vers le contenu en complexité de son économie. En effet, en se référant aux indicateurs de complexité économique, le Maroc peut devenir plus compétitif mais juste pour les produits de faible valeur ajoutée car ils sont les plus proches à sa structure actuelle.

Epargne-investissement, l’écart s’élargit de nouveau

Surtout si l’on se rappelle que, à un moment donné, comme en 2008 par exemple, le taux d’investissement frôlait les 40% du PIB, ce qui est un niveau exceptionnellement élevé. Avec un taux d’investissement moyen de 33% du PIB par an entre 2008 et 2016, le Maroc a réalisé une croissance économique annuelle moyenne d’à peine 4% sur cette période. Certains pays émergents, comme le Chili, la Malaisie ou la Corée du Sud, avec un taux d’investissement moyen de 28% du PIB, ont, eux, obtenu un niveau de croissance de 6% par an en moyenne.

Exportations : les fruits rouges sur les traces des agrumes et de la tomate

L’interprofession prévoit de monter des structures d’accueil dans les zones de production pour parer aux besoins en main-d’œuvre. Les 60% de la production sont destinés à l’export, dont 95% du volume vers le marché européen. Le recrutement de 12000 saisonnières agricoles par la filière espagnole des fruits rouges n’a pas d’impact majeur sur l’activité au Maroc. C’est ce que confirme Abdeslam Acharki, directeur d’Interproberries Maroc (IPBM), l’interprofession de la filière des petits fruits rouges.

Amine Ameziane : «L’agriculture marocaine va aussi profiter des solutions que propose le numérique»

Système de positionnement par satellite, technique de détection à distance, système d’information géographique… autant de solutions proposées par la start-up «Géosystems». Sélectionnée parmi une trentaine de start-up pour présenter ses solutions innovantes lors de FUTUR.E.S à Casablanca, l’entreprise basée dans la région parisienne propose une réponse technologique de proximité aux professionnels qui recherchent des solutions pour acquérir, orienter, mesurer, analyser et mettre en forme des données géoréférencées à partir d’imagerie géospatiale. Afin d’en savoir plus, nous sommes allés à la rencontre de Amine Ameziane, géomaticien et ingénieur d’affaires auprès de «Géosystems».

La Banque mondiale débloque 486 MDH pour Casablanca

Trois mois après sa signature, le programme de soutien de la Banque mondiale à la ville de Casablanca prend forme. Notons que le programme de soutien à la ville de Casablanca s’appuiera sur le plan de développement du Grand Casablanca. Le programme vise, par ailleurs, le renforcement de la capacité d’investissement de la ville de Casablanca.
Conjoncture du 05 au 09 Mars 2018

Inscription à la newsletter







CND en photos
20150226_100529
rofoof
20150226_100728
20150226_101251
20150422_121229
20150226_100815






PageRank Actuel

Choisir votre langue