Conjoncture du 01 au 05 Octobre 2018



Veille Maraacid


Tunisie : Budget de l'Etat 2019 :Un objectif de croissance de 3,1%

Le budget de l'Etat a été fixé à 40,662 milliards de dinars pour l'année 2019, contre 37,666 milliards de dinars cette année, soit une progression de 8%, avec un déficit de 3,9%, contre 4,9% en 2018. Le taux de la dette est attendu en baisse pour l'année prochaine, à 70,9% contre 72% en 2018. Le service de la dette atteindrait, selon le prochain budget général, 9,3 milliards de dinars contre 7,8 milliards de dinars (chiffre actualisé) en 2018.

La fin d'un cycle: Perspectives 2018-2019 pour l'économie mondiale et la zone Euro

La dynamique de croissance de l’économie mondiale a été confirmée en fin d’année 2017. L’activité continue de se renforcer dans les grandes zones économiques – en particulier dans les pays industrialisés – et porte le taux de croissance de l’économie mondiale à 3,5 %contre 3,1 % en 2016. À court terme, ce scénario devrait se poursuivre.Les politiques monétaires continueront à apporter un soutien à l’économie même si la normalisation est en cours – en particulier aux EtatsUnis et sera amorcée prochainement dans la zone euro. L’orientation des politiques budgétaires sera fortement expansionniste aux États-Unis où le premier budget de l’ère Trump est marqué par une baisse des prélèvements obligatoires et une augmentation des dépenses.

Transition énergétique: Les coûts faramineux du développement durable

Pays sinistré récemment par les catastrophes naturelles, l’Indonésie est aussi confrontée à un défi de taille: 20 millions d’habitants n’ont ni eau ni électricité. Selon la Banque mondiale, l’archipel doit par ailleurs satisfaire la demande énergétique d’une économie à revenu intermédiaire, tout en respectant ses engagements nationaux: porter à 23%, d’ici 2025, la part des énergies renouvelables et réduire ses émissions de carbone de 29% à l’horizon 2030.

L'État se porte garant pour 1,1 milliard de DH

La première émission souveraine de Sukuk se précise. L'État se porte garant à hauteur de 1,1 milliard de DH pour l'émission du Sukuk Ijara programmée le 5 octobre pour 1 milliard de DH. Cette garantie a fait l'objet d'un décret du Chef du gouvernement cosigné par le ministre de l'Économie et des finances le 28 septembre 2018 et publié au Bulletin officiel du 1er octobre. En clair, l'État garantit pour 1,1 milliard de DH maximum (capital + rendement) le paiement des sommes dues et non payées par les locataires à «FT Imperium Sukuk CI», le compartiment du fonds «FT Imperium Sukuk», structuré et géré par Maghreb Titrisation pour le compte de l'État dans le cadre de cette opération.

Le déficit en logements est passé de 1,2 million d’unités en 2002 à 400.000 en 2018

Le déficit en logements est passé de 1,2 million d’unités en 2002 à 400.000 en 2018, indique jeudi le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, à l’occasion des Journées mondiale et arabe de l’habitat. Dans un communiqué, le ministère souligne que la célébration par le Maroc de ses des Journées à travers l’organisation d’une série de rencontres, de conférences et d’expositions au niveau régional, constitue l’occasion de rappeler les stratégies adoptées et les programmes sociaux engagés par le Royaume, en vue d’améliorer les conditions de vie des citoyens en leur offrant un logement décent, abordable et adapté aux différentes couches sociales.

Le CESE s’implique dans le projet de stratégie

Après avoir sollicité l’Agence Millennium Challenge Account (MCA) pour la mise en place d’une stratégie nationale autour du foncier de l’État, le chef de gouvernement a demandé au CESE de se pencher sur la question. Après la saisine du gouvernement, le CESE a favorablement réagi à cette demande. «La MCA Morocco a été chargée en parallèle, par le gouvernement, de l’accompagner dans les études et la mise en œuvre de la stratégie nationale en la matière. Ladite saisine invite le conseil à mettre à profit tous les éléments de synergie avec l'agence, que le conseil pourrait juger utile pour ses travaux», souligne le CESE dans un appel à contribution qui devrait prendre fin le 31 janvier 2019. D’ici là, c’est la Commission permanente des affaires économiques et des projets stratégiques du CESE qui a été chargée par le bureau du conseil de «préparer un rapport qui ambitionne d’apporter une contribution à forte valeur ajoutée, capable d’induire une inflexion majeure dans la politique de l’État en la matière», précise l’argumentaire de l’instance présidée par Nizar Baraka.

Le monde des affaires veut s’adapter aux instabilités de l'économie mondiale

Ainsi que l’avait promis la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), la première édition de son Université d’été organisée les 28 et 29 septembre dernier sur le campus de l’ISCAE à Casablanca, a constitué un moment fort pour le monde de l’entreprise marquant d’une pierre blanche la rentrée du monde des affaires. Inscrit dans une perspective annuelle, ce nouveau rendez-vous a tenu son pari en réunissant autour d’un thème invitant au défi, « Une entreprise forte, un Maroc gagnant », des intervenants de renom à l’instar des anciens premiers ministres Dominique de Villepin (France), Nika Gilauri (Géorgie) et Moussa Mara (Mali).

Efficacité énergétique : On est loin du compte

«Le Maroc accuse un retard important en matière d’efficacité énergétique. En fait, ce chantier avance lentement à l’inverse des projets d’énergie renouvelable qui continuent de le faire rapidement. Une accélération du rythme de mise en œuvre est nécessaire». C’est ce qui ressort du rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la situation économique, sociale et environnementale en 2017 qui a révélé que le Maroc a été classé à la 51ème place sur 111 pays dans le rapport RISE 2018 relatif à l’efficacité énergétique, alors qu’il y occupe des positions plus avancées dans les aspects liés aux « énergies renouvelables » et à «l’accès à l’énergie», soit , respectivement, la 36ème et la 32ème places.

Le spectre de la stagnation plane sur l’économie nationale : L’Etat appelé à la rescousse

Trois années de vaches maigres ! C’est ce que nous promet la Banque mondiale (BM). En fait, cette institution prévoit dans son dernier rapport semestriel sur la conjoncture économique dans la région MENA, une croissance du PIB à 2,9% l’année prochaine contre 3,2% pour l’année en cours et à 3,5% en 2020. L'institution de Bretton Woods note que l'économie marocaine reste fortement tributaire de la production agricole, tout en étant vulnérable aux risques du changement climatique. Destiné à livrer les perspectives à l'horizon 2020 en termes de croissance, de solde budgétaire et de solde du compte courant de la balance des paiements, le rapport de la BM a indiqué, en outre, que le déficit courant devrait s'améliorer sous l'effet de la croissance soutenue des exportations, des recettes touristiques et des envois de fonds, qui compenseront l’augmentation des importations énergétiques.

Le Maroc cherche à diversifier ses exportations vers la Russie

La réunion de la Commission mixte maroco-russe de coopération économique, scientifique et technique, jeudi à Rabat, a été l’occasion de discuter des moyens d’impulser les relations commerciales et l’investissement dans le secteur agricole, alors que les produits agricoles représentent 77% des exportations marocaines vers la Russie, estimées à 1,5 milliard DH. Cette question a été au centre d’entretiens entre le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, et le ministre russe de l’Agriculture, Dimitri Patrouchev, en marge des travaux de la 7ème session de la Commission mixte maroco-russe.

Croissance : Le warning de la Banque mondiale

La capacité du Maroc à générer une croissance plus forte, durable et solidaire inquiète la Banque mondiale (BM). C’est ce qui ressort de son dernier rapport semestriel de suivi de la situation économique dans la région Mena. «Au-delà de la stabilité macroéconomique, le principal défi économique du Maroc à moyen terme est essentiellement lié à sa capacité à générer une croissance plus forte, durable et solidaire. Ce qui soulève des questions quant à la vulnérabilité et à la durabilité de la trajectoire de développement actuelle du pays», lit-on dans ce rapport. Plus loin encore, l’institution financière internationale explique qu’avec un taux d’investissement supérieur à 30% du PIB depuis 2008, le modèle économique marocain fondé sur la demande intérieure risque de s’essouffler sans une augmentation significative des retombées de l’investissement et de la productivité.

Maroc-Russie : Une volonté commune pour développer la coopération et les échanges agricoles

Les relations économiques entre le Maroc et la Russie n’ont cessé de se renforcer ces dernières années. Le potentiel restant à développer en la matière est cependant encore très important. Dans une rencontre bilatérale, le jeudi 4 octobre, Aziz Akhannouch ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, et Dmitry Patrushev, ministre de l’Agriculture de la Fédération de Russie, ont exprimé, à ce sujet, leur volonté ferme d’aller de l’avant en la matière.

Rapport économique social et financier : Perspectives économiques et des finances publiques : Projet de loi de finances pour 2019

Avec un rythme de croissance qui n’avait pas été enregistré depuis la crise économique et financière de 2008-2009, un retour du déficit public sous la barre des 3% mettant fin à la procédure pour déficit excessif ouverte en 2009, l’amélioration sur le front de l’emploi et du chômage, l’an-née 2017 a marqué un tournant pour l’économie française. L’action gouvernementale déploie un agenda de réformes structurelles avec trois objectifs: libérer les initiatives; mieux protéger en refondant l’État Providence; investir dans un modèle de croissance durable. L’année 2017 a connu une accélération marquée de l’activité en France comme dans la plupart des économies avancées.

Pétrole : Ryad et Moscou ont accepté d'augmenter la production

La Russie et l'Arabie saoudite ont conclu entre eux en septembre un accord d'augmentation de la production pétrolière afin de freiner la hausse des prix et en ont informé les Etats-Unis, avant une réunion à Alger avec d'autres producteurs, ont dit quatre sources au fait du dossier. "Perry savait que la Russie allait augmenter sa production", a dit une troisième source au fait des discussions. "Je m'attends à ce que la production de pétrole de la Russie tourne autour de 11,4 à 11,6 millions de bpj jusqu'à la fin de 2018 et augmente peut-être jusqu'à 11,8 millions de bpj en 2019", a dit une source au sein de l'une des plus grandes compagnies pétrolières russes.

Afrique du Nord : Ces obstacles qui plombent la croissance

D'après le diagnostic du Bureau des Nations unies pour l'Afrique du Nord de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), nombreux sont les obstacles à l'émergence d'une croissance inclusive au sein des économies de la région. En effet, depuis 2010, l'Afrique du Nord connait une croissance limitée et volatile en raison de l'instabilité politique, du manque de diversification des économies et leur forte dépendance vis-à-vis des secteurs primaires (agriculture, hydrocarbures, etc.).C'est dans ce contexte que le Bureau des Nations unies pour l'Afrique du Nord de la CEA a organisé récemment à Rabat une réunion d'experts sous le thème : «Qualité des institutions et transformation structurelle : distorsion et allocations des ressources».

Marché actions : encore un trimestre baissier

La saison des résultats semestriels est close. Et la récolte n'a rien d'exceptionnel. Cette semaine, sous une dernière déferlante de publications mal accueillies - la plupart de mauvaises factures -, le marché casablancais a bouclé le mois dans le rouge. C'est son septième mois de baisse consécutive. La masse bénéficiaire des composantes du Masi s'est dégradée de 3,6%, contre une croissance de 8% enregistrée sur les comptes de l'année dernière.

Le pétrole s'approche de son plus haut en quatre ans

Les cours du pétrole s'approchaient mercredi, en cours d'échanges européens, de leur plus haut en quatre ans, les craintes entourant les sanctions américaines sur l'Iran prenant le dessus sur une hausse prévue des stocks américains.Le locataire de la maison blanche a multiplié dernièrement les attaques contre l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qu'il accuse d'être responsable du niveau élevé des prix, même si la plupart des observateurs du marché s'accordent à expliquer la hausse des cours par les sanctions de Washington contre l'Iran, qui vont priver le marché de l'offre du troisième producteur de l'Opep.Dans ce contexte, les marchés ont peu réagi aux données de la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), qui a fait état d'une hausse des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière.

Petit rebond de croissance en zone MENA (Banque Mondiale)

Selon unnouveau rapport de la Banque mondiale, la croissance économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) devrait rebondir à 2 % en moyenne en 2018, contre 1,4 % en 2017. Ce rebond modéré s’explique principalement par la hausse récente des prix du pétrole, qui a bénéficié aux pays exportateurs d’or noir, mais a accentué la pression sur le budget des pays importateurs. Il reflète également l’impact des réformes modestes et des efforts de stabilisation entrepris dans certains pays de la région.

La croissance de l’Afrique subsaharienne freinée

L’Afrique au Sud du Sahara est freinée dans sa marche par la faible diversification des investissements. C’est la principale conclusion du tout dernier rapport de la Banque Mondiale, Africa Pulse, publié le 3 octobre 2018. La bonne nouvelle selon cette revue semestrielle est que leséconomies d’Afrique subsaharienne continuent de se redresser, après avoir marqué le pas en 2015-2016, mais à un rythme plus lent que prévu.En 2018, la région devrait afficher un taux de croissance moyen de l’ordre 2,7 %, soit une légère augmentation par rapport aux 2,3 % enregistrés en 2017. L’on est loin de la moyenne de 5% enregistrée sur la période 2004-2014.

Industrie pharmaceutique. Timide percée des génériques au Maroc

La part de marché des génériques au Maroc devrait atteindre, pour la première fois, 40% du circuit privé (pharmacie et structures de soins privés). Ce taux stagne depuis une décennie autour des 30%. La part de marché des génériques est passée de 24,6% en 2006 à 29% en 2010. Selon de nouvelles données de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP), obtenues par Les Inspirations ÉCO, la part de marché à fin juillet était de 37,7% en unités et 39,4% en valeur. Les princeps continuent de dominer le marché marocain avec 60,6% des ventes durant cette année. Le ministère de la Santé a voulu à plusieurs reprises renverser cette équation avec 60% de génériques et 40% de princeps, sans pouvoir y arriver. La politique de baisse de prix décidée entre 2012 et 2017 a permis de booster les ventes des génériques.

Croissance : Un bilan en demi-teinte pour la région MENA

La croissance économique de la région devrait rebondir à 2% en moyenne en 2018, un taux qui s’élevait à 1,4% en 2017.«Le chômage est un fléau pour beaucoup de jeunes hommes et femmes de la région. Cet élan pourrait transformer les économies de la région MENA et permettre à ses millions de jeunes de trouver un emploi de qualité et de contribuer à la croissance grâce à leurs compétences et leur créativité.

Le Maroc surpasse l'Afrique du Sud en tant que hub de construction automobile sur le continent africain

Le Maroc a bel et bien surpassé l’Afrique du Sud en tant que hub de construction automobile sur le continent africain et devrait bientôt produire plus de voitures par an que l’Italie, écrit dimanche le Wall Street Journal, dans un article consacré à l’évolution que connaît le secteur en Afrique du Nord. Le Royaume est également en train de devenir un fournisseur majeur pour les usines automobiles européennes, notamment l’usine high-tech de Ford à Valence, en Espagne, qui importe des usines marocaines des sièges, des accessoires d’intérieur, du câblage et d’autres composants automobiles, précise la publication américaine spécialisée dans l’économie et la finance et grande référence en la matière pour les décideurs et les investisseurs.

Hausse de la demande intérieure au deuxième trimestre

La demande intérieure a affiché un taux d'accroissement de 2% durant le deuxième trimestre 2018 au lieu de 3,5% durant la même période de l’année précédente, selon le Haut-commissariat au plan (HCP). La demande intérieure contribue ainsi pour 2,1 points à la croissance économique nationale en 2018 au lieu de 3,9 points une année auparavant, fait savoir le HCP dans une note d'information sur la situation économique nationale du 2ème trimestre 2018.

Distorsions et pertes de productivité au sein des économies nord-africaines

La Commission économique pour l’Afrique (CEA), une des cinq commissions régionales du Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC), a appelé récemment à renforcer l’accès aux données pour mieux appréhender les distorsions économiques. L’appel est intervenu à l’issue de la réunion d’experts sur la qualité des institutions et la transformation structurelle organisée du 26 au 27 septembre dernier à Rabat sous le thème : «Qualité des institutions et transformation structurelle : distorsions et allocation des ressources en Afrique du Nord».

L'économie et le social dans les priorités du nouveau gouvernement

« Le gouvernement n'a pas de temps à perdre, ni un jour, ni une minute » et qu'il suivra « étroitement l'oeuvre de chaque ministère » a indiqué M.Caramanlis qui a commencé jeudi à recevoir les différents ministres du nouveau gouvernement en commençat par lse ministres de l'Economie, de la Marine marchande, des Transports, du Développement, de l'Emploi et de la Protection sociale, respectivement MM. Alogoskoufis, Voulgarakis, Hadjidakis, Folias et Magginas.

Le Brexit n’est donc pas un traumatisme : les Cassandres de l’Europe ont eu tort !

C'est ainsi que le cabinet de Jean Claude Juncker a imagé, tôt dans la matinée du 8 décembre 2017, la conclusion de l'accord tant attendu avec Theresa May entre l'UE et le Royaume-Uni sur son retrait de l'Union, plus connu sous le nom de Brexit Il y aura résidence alternée et garde partagée : le statut des ressortissants de l'UE au sein du Royaume-Uni, comme celui des ressortissants britanniques au sein de l'UE, sera - au moins durant huit ans - du ressort et de la juridiction des tribunaux britanniques et de celle de la Cour de justice de l'UE. Les négociations sur la nature des relations entre le Royaume-Uni et l'UE à partir de mars 2019, date d'entrée en vigueur du départ du domicile conjoint, peuvent enfin commencer, sous la houlette de Michel Barnier pour l'UE et de son homologue britannique David Davies

Le Maroc accorde un intérêt particulier à l’encouragement des investissements dans le domaine énergétique

Le Maroc accorde un intérêt particulier à l’encouragement des investissements dans le domaine énergétique Casablanca, 03/10/2018 (MAP), Le Maroc accorde un intérêt particulier à la question de l’encouragement des investissements dans le domaine énergétique en général et dans le domaine des énergies renouvelables en particulier, a affirmé, mercredi à Casablanca, le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabah, soulignant que le royaume investira plus de 40 milliards de dollars dans le secteur de l’énergie à l’horizon 2030.Il a noté que le royaume entreprend des actions pour développer des moyens de production flexibles et de stockage de l’énergie,

Emploi des jeunes: Le Roi Mohammed VI restructure la formation professionnelle

Le Roi Mohammed VI a présidé lundi au Palais Royal de Rabat, une séance de travail consacrée à la mise à niveau de l’offre de formation professionnelle, à travers la diversification et la valorisation des métiers, la modernisation des méthodes pédagogiques avec pour objectif de promouvoir l’adéquation entre formation et emploi et l’emploi des jeunes.« Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, a présidé ce jour au Palais Royal de Rabat, une séance de travail consacrée à la mise à niveau de l’offre de formation professionnelle, à la diversification et valorisation des métiers et la modernisation des méthodes pédagogiques.Elle témoigne de la Haute Sollicitude Royale constante envers le secteur de la formation professionnelle, en tant que levier stratégique et voie prometteuse de préparation de la jeunesse à l’emploi et l’insertion professionnelle.

Jouahri met en garde contre la tentation des déficits

Dans les débats qui animent en ce moment les économistes et les parlementaires sur l’opportunité de faire de la relance budgétaire pour palier les importants déficits sociaux qui caractérisent notre pays, Abdellatif Jouahri a un avis bien tranché. Le wali de Bank Al-Maghrib a clairement fait savoir qu’il ne voit pas d’un bon œil ces velléités de politique budgétaire expansionniste. Des velléités qui s’expriment de plus en plus fort, surtout depuis que le Roi Mohammed VI a axé son discours du Trône sur la question sociale et l’absolue nécessité d’en résorber les déficits. D’aucuns y ont vu une sorte de feu vert à une politique budgétaire plus expansionniste.

L’UE ne lâche pas l’Italie à propos de son budget

La Commission sait qu’elle fait face à un gros problème avec l’Italie, troisième économie de la zone euro, pays fondateur de l’Union et dont le gouvernement populiste donne le sentiment, non seulement de ne pas vouloir respecter les règles du pacte de stabilité et de croissance, mais aussi de chercher le conflit avec « Bruxelles » et « les marchés », représentants patentés du « système ».Son collègue letton Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission, a renchéri, mardi, expliquant que l’exécutif européen restait « ouvert à un dialogue » avec l’Italie, tout en soulignant que « ce que nous observons pour le moment ne semble pas être compatible avec le pacte de stabilité et de croissance ».Elle tient à fairerespecter le pacte de stabilité et de croissance, une loi commune très contestée, mais encore considérée comme le seul outil de convergence des économies de la zone euro.

Mesures antidumping : pourquoi autant de requêtes ?

Les requêtes antidumping introduites par plusieurs secteurs soulèvent la question de la compétitivité des entreprises. Des industriels sont d’avis que la compétitivité dépend de chaque société et de chaque secteur, mais ne rejettent pas pour autant la nécessité des mesures de sauvegarde en cas de concurrence déloyale. Les requêtes d’antidumping au Maroc se suivent et se ressemblent. Dernière en date, celle que prépare la SNEP afin de reconduire les mesures antidumping à l’encontre des importations de PVC en provenance des Etats-Unis.

La demande de logements de seconde main se redresse

Inadéquation entre l’offre et la demande sur le marché du neuf, bon agencement et optimisation de l’espace dans l’ancien, solidité des constructions sont autant de facteurs en faveur de la seconde main. Plusieurs logements à revendre suite à des déménagements dans les quartiers neufs des grandes villes. Le secteur immobilier est empêtré dans la crise depuis quelques années. Dans ce contexte, le segment résidentiel de seconde main manifeste pourtant des signes de redressement. Selon l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) de Bank Al-Maghrib, le nombre de transactions a augmenté de 0,4% au 2e trimestre de cette année, après une baisse de 1,8% les trois premiers mois.

La guerre commerciale de Trump peut affecter le Maroc

A l’évidence, le Maroc serait parmi les pays de la région à souffrir d’un élargissement des mesures protectionnistes à l’automobile. Cette industrie est devenue en quelques années un maillon essentiel de son économie. L’application d’une telle mesure lors du dernier trimestre 2018 conduirait la croissance du pays à +1% en 2019, au lieu de +3%. Les entreprises marocaines restent peu préparées à une telle éventualité à notre sens. Des défaillances d’entreprises (nous prévoyons encore une hausse de +4% en 2019) et des délais de paiement toujours très élevés (83 jours) en sont symptomatiques. En plus de l’automobile, il apparaît que la construction et le textile sont les deux secteurs qui seraient les plus fragilisés.

France: Avis du HCFP sur le PLF 2019

Le Haut Conseil des finances publiques a adopté, le 19 septembre 2018, un avis relatif aux projets de lois de finances et de financement de la sécurité sociale pour l’année 2019. Publié ce lundi 24 septembre, l’avis considère que les prévisions de déficit public pour les années 2018 et 2019, respectivement de 2,8 % et de 2,9 % du PIB, sont plausibles. Il précise par ailleurs que les prévisions de solde structurel associées au PLF 2019 ne font pas apparaître d’écart important par rapport à la trajectoire de la loi de programmation pour les années 2018 à 2022.

Industrie automobile : le Maroc caracole à la tête du podium

Le Maroc représente aujourd’hui une plateforme internationale de l’industrie automobile. Outre la hausse du volume global du nombre de véhicules montés chez-nous, notre pays se positionne en tant que fournisseur majeur pour les usines automobiles européennes. Référence dans la scène médiatique américaine spécialisée dans l’économie et la finance, le Wall Street Journal affirme également que le Maroc représente la principale source d’approvisionnement pour plusieurs unités de production situées dans le vieux continent, notamment l’usine high-tech de Ford à Valence, en Espagne, qui importe des usines marocaines des sièges, des accessoires d’intérieur, du câblage et d’autres composants automobiles. Elle rappelle également que le constructeur français Renault, qui détient une part de marché de plus de 40% dans la région, a construit deux usines de montage au cours des cinq dernières années au Maroc, avec une production de plus de 200.000 voitures par an.

Appel à un rééquilibrage des investissements

L’inefficacité de l’allocation des ressources revient en boucle. CESE, Cour des comptes et d’autres instances ont tiré la sonnette à plusieurs reprises. Cette fois-ci, c’est la commission économique pour l’Afrique de l’ONU qui s’est saisie de la question lors d’une réunion tenue à Rabat en fin de semaine dernière.Les participants ont examiné le lien entre l’allocation des ressources et la transformation économique en Afrique du Nord. Ils confirment que la mauvaise allocation des ressources est une source importante de faible croissance.

Euler Hermes prédit une croissance résiliente

Le Maroc se maintient toujours dans la liste des pays à risque faible, selon une nouvelle analyse d’Euler Hermes établie au troisième trimestre 2018. Le Royaume (dans le vert sur la carte) demeure le seul pays classé à ce niveau en Afrique du Nord. A l’échelle africaine, seuls le Ghana et le Botswana se distinguent aux côtés du Maroc. Dans la région Mena, si l’Egypte et l’Arabie saoudite sont notées pays à risque modéré, plusieurs pays du Maghreb (cas de la Tunisie et de la Libye) figurent sur la liste rouge (risque élevé). L’Algérie, elle, se situe à un risque significatif.
Conjoncture du 01 au 05 Octobre 2018

Inscription à la newsletter







CND en photos
abh
rofoof
20150226_095904
cnd
20150226_101251
20150226_100728






PageRank Actuel

Choisir votre langue